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ST

N°15/25 F

: DOSSIER : 7 TRAITEMENTS | DE TEXTES

JEUX

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EDITO

Notre confrère Le Point s’est récemment mis à par- ler du ST, alors que jusqu'à présent, sa rubrique infor- matique était plutôt consacrée aux Mac et PC. Très bien.

Notre confrère SVM, à l’occasion de son numéro annuel « Quel micro choisir », constate page après page que le meilleur choix, toutes catégories confon- dues, est le ST. Très bien.

Notre confrère Libération s’équipe en ST : 70 pos- tes déjà équipés en étoile autour d’un processeur cen- tral. Eux y ont cru très tôt. Très bien.

Est-ce une cabale ? N'est-ce qu’un phénomène de presse, le public suit-il ?

Le public, c'est vous, et vous êtes bien placés pour savoir que c’est le cas. De partout, on nous annonce la naissance de nouvelles sociétés qui veulent déve- lopper des applications professionnelles ; Atari est pré- sent au Salon des Arts Décoratifs ; l’Assemblée Natio- nale louche sur un système à base de ST pour enre- gistrer les votes des députés ; des centaines de méde- cins s’informatisent ; tous les musiciens franchissent le pas et brûlent leurs Mac qu'ils avaient pourtant adoré.

Microsoft, l’air de ne pas y toucher, se laisse ten- ter ; Inmos travaille étroitement avec Tramiel: les Mégas ST révolutionnent le petit club fermé des PAOistes ; et, signe des temps, les compatibles PC d’Atari intéressent de moins en moins de monde.

Très bien.

L'outil s’est imposé ; reste maintenant à l'utiliser, à créer. À vous de jouer !

DWIVIIVIMINRE

SIGNUM

PRO SPRITE DESIGNER COMDEX

7 TRAITEMENTS DE TEXTES A LA LOUPE

ZZ 2D

TWIST, UN SWITCHER D'APPLICATIONS

ATHENA Il

GFA OBJET

COMPTA JAGUAR

LES ACCESSOIRES DE BUREAU

INITIATION AU BASIC ST (5) CREER UN JEU EN GFA (6) INITIATION AU VIDEOTEX (4) FICHES HENGSTLER

LE COIN DU MATHEUX LAS LA GESTION DES DISQUETTES (2)

ENTRE BASIC ET C: PASCAL BOUTIQUE DE PRESSIMAGE LA GESTION DU JOYSTICK INITIATION AU GEM

UN DETOUR PAR SM1'ST LE SCANNER CANON

KAOS

L'EDITEUR CRAFT COURRIER DES LECTEURS CREATION MUSICALE MUSIQUE NEWS

LES LIAISONS PARALLELES LES JEUX DE L'ANNÉE CONCOURS LORICIELS

LE GLOK 10

JEUX

L'AVENTURIER FOU L'ACTUALITE DES JEUX NEWS

PREVIEWS

Directeur de la publication: Godefroy Guidicelli. Rédacteur en chef: Michel Desangles. Chefs de rubrique: Laurent Katz, Stéphane Lavoisard. Ont collaboré à ce numéro: Nicole Lambert, Florence Nivelet, Yann Melct, François Paupert, François Gabert, François Guillemé, Claude Séru, Sébastien Enscime, Frédéric Boungnaseng, Thierry Oquidam, Bruno Bcllamy, Jean-Pascal Duclos, Mic Dax, Christophe Bonnet, Marc Hubert, Philippe Piernot, François Auboux et le Rédeur

des Salons. Le dossier "Traitements de textes" été préparé par le pauvre Laurent Katz.

Les illustrations sont de Bruno Bellamy.

ST Magazine est édité par Pressimage, SARL de presse au capital de 2000 francs, 210 rue du faubourg St Martin, 75010 Paris. Dépôt légal quatrième trimestre 1987, Tarif de l'abonnement: 250 francs (10 numéros). Etranger, tarif lent: 250 francs. Per avion en Europe: 310 francs. Hors Europe: 350 francs.

Toute reproduction de texte ou de documents, même partielle, est interdite. L'envoi de textes, photos où documents implique l'acceptation par l'auteur de leur libre publication dans le journal. Aucun document ne sera retourné. Imprimé en France: Roto 61 Torcy - Snil Aulnay-sous-bois - Rbi. Photogravure Robin.

Transcodage et photogravure Incidences. Publicité: Antoine Harmel, (1) 42 49 56 29.

SIGNUM M'ETAIT CONTE

Il était une fois un mathématicien germanique. Désespéré de ne pouvoir entrer des inté- grales, des lettres grecques et des équations vectorielles dans son traitement de texte favori, il répudia ce dernier et se mit à la recherche de l'élu de son clavier. La quête fut aussi rapide qu'infructueuse. Prenant son mal en patience d’une main et l'assembleur 68000 de l’autre, il concocta SIGNUM, le traitement de texte de ses rèves. Peut-être ses travaux mathématiques ne passeront-ils jamais à la postérité, mais SIGNUM figurera sans aucun doute en bonne place au Walhalla des logiciels, où il fera chanter les imprimantes

comme des Walkyries.

Souvenirs, souvenirs

Il y a près d’un an, une disquette, venue d'Allemagne, via la Belgique fit sensation. Le traitement de texte qu'elle comportait permettait d'obte- nir des impressions incroyables sur de banales imprimantes matricielles à 9 aiguilles. Non seulement la qualité était présente, mais également une grande variété de jeux de caractères. Le logi- ciel, version allemande, ne m'avais pas semblé très convivial pour l'obtention de fonctions banales, comme la sélec- tion d’un bloc de texte ou la définition d'un paragraphe. Mais comme ma connaissance de la langue allemande est plutôt réduite, j'avais remis à plus tard mes investigations, dans l'attente de la version anglaise ou française.

Signum occupe deux disquettes. La documentation, parsemée d’un humour qui allège parfois l’austérité des points évoqués, n’est quasiment pas illustrée, ce qui est dommage, sur- tout dans la partie introductive, desti- née au néophyte.

La première disquette contient, outre Signum, un programme d'installation. Contrairement à ce que l’on peut pen- ser, il ne sert pas à installer le logiciel

sur disque dur, mais plutôt à faire reconnaître votre version comme non copiée, donc officielle. Son lancement doit impérativement précéder tout démarrage du logiciel. Sinon, une ran- gée de bombes traverse le milieu de l'écran et vous ramène, manu militari, au bureau Gem. Deux programmes d'impression, l’un destiné aux matri- cielles à 9 aiguilles, l’autre aux impri- mantes 24 aiguilles tiennent égale- ment compagnie à Signum. La seconde disquette contient les polices de caractères, des exemples de docu- ments et le programme d'installation, ce qui permet la validation à partir de l’une ou l’autre disquette. Ah ! j’ou- bliais DCS9N et DCS24N, les program- mes de création de jeux de caractères.

Survol au dessus d'un nid de polices

Signum n'est pas un traitement de texte ordinaire. Aussi est-il inutile de vous attendre à retrouver une façon de travailler commune aux programmes du même style. Le texte est géré en mode graphique. Une première distinc- tion s'opère entre lignes de texte, appelée lignes principales et lignes de

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Figure 1 : l'écran de travail

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formules. Les premières reçoivent le texte, frappé au kilomètre et les secon- des tout le reste, c'est à dire ce qui peut faire l’objet d’un placement plus libre, hors des contingences d'un inter- ligne fixe. Signalons toutefois, que, si en mode de saisie classique les lignes principales sont créées automatique- ment selon un interligne fixe (mais de valeur paramétrable), il est possible d'en créer manuellement n'importe où dans une page. Les fonctions de recherche/remplacement, de remise en forme ne sont actives que sur les lignes principales, afin de ne pas trans- former les formules en peinture abs- traite. La présentation est WYSIWYG. Au chargement, l'écran est divisé en cinq parties (figure 1). En haut, la désormais classique barre de menus, suivie du nom du document en cours. A propos, Signum ne travaille que sur un seul document à la fois. Dessous, une réglette, graduée en pouces et dizièmes de pouce, visualise les mar- ges et les tabulations. La section sui- vante, qui occupe la plus grande par- tie de l'écran, comporte une bande verticale, délimitant les lignes principa- les, les paragraphes et les zones de for- mules. Pour finir, une ligne d'affichage (composée en réalité de deux lignes) permet de modifier le style (gras, itali- que) et la taille (grand, petit et large) des caractères, de choisir le champ d'action du menu Fonctions (ligne, paragraphe ou page) et découper le texte en lignes, paragraphes et chapi- tre.

Le décor est posé. Voyons maintenant les personnages. Votre document est divisée en pages (100 au plus) dont vous précisez la taille en pouces, Signum ignore royalement le système métrique. Une page peut atteindre 9999 lignes, sauf que dans ce cas, une ligne occupe 1/54 ème de pouce. Pourquoi 54, parce que 54 fois 4 font 216. Rassurez-vous, il y a une expli- cation plus rationnelle. Jetez un coup d'œil du côté de votre imprimante et vous verrez que le pas minimal d'avan- cement du papier est de 1/216 ème de pouce (pour les 9 aiguilles). Signum n'assure pas une pagination automa-

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tique pendant la frappe. Chaque page est délimitée par des marges, gauche et droite, et des haut et bas de pages. Vous pouvez placer des notes dans les bas de page, et des titres dans les hauts de page, mais Signum ignore toute numérotation automatique des notes, et réserve le même sort au report des titres d'une page à l’autre. Il vous incombe de le faire vous-même. Néanmoins, Signum y place le numéro de page, c'est quand même la moin- dre des choses !

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nition même des caractères circon- flexes et trémas pour leur affecter une chasse nulle, et inhiber ainsi l’avance- ment du curseur. Une option provoque l'affichage d'une représentation du clavier et des caractères correspon- dants. Les polices sont toutes propor- tionnelles.

Programmation des touches

Presque toutes les touches peuvent faire l'objet d’une programmation, c'est-à-dire d'une affectation d'un

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Jeu de caractères

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Figure 2 :

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allo police !

Infiniment plus séduisante est la ges- tion des polices de caractères et de symboles. La figure 2 vous présente la fenêtre de dialogue qui permet de char- ger jusqu'à sept polices en mémoire et d'en affecter 3 au clavier, deux d’en- tre elles étant accessibles via les tou- ches Alternate et Control. Des rac- courcis claviers augmentent la sou- plesse manipulatoire en permettant, sans passer par cette fenêtre de dia- logue, d'accéder plus directement aux sept polices. Notez que toutes les let- tres accentuées sont disponibles, mais pas comme sur une machine à écrire pour ce qui concerne les trémas et les circonflexes. Il faut, dans ce cas faire appel au pavé numérique. Heureuse- ment, via le programme de création de polices, il est possible d'agir sur la défi-

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texte ou d'une formule, combinée avec des déplacements du curseur, ainsi qu'avec des changements de style et de police. L'activation de F1, suivi de la touche concernée (avec SHIFT ou non) permet la reproduction instantanée de ce qui a été mémorisé. Selon les options choisies lors de la programmation, le style et la police sont conservés ou non. Voilà une option particulièrement utile lorsque des formules complexes se répètent au sein du texte. Il serait agréable que dans une version ultérieure, Signum permette d'associer un texte descrip- tif à chaque touche programmée.

Sélectionner, couper et coller

Il est impossible de sélectionner des blocs irréguliers de textes. En revan-

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che, les touches F8 et F9 permettent de réaliser des copies de lignes via une mémoire tampon. L'autre possibilité consiste à délimiter par un rectangle, aux dimensions variables, une partie de l'écran, puis de la copier ou de la déplacer. Il est également possible de modifier le style des caractères, voire de supprimer le texte qu'il contient. Mais ces manœuvres sont restreintes à la partie affichée, ce qui limite leur utilisation à des ajustements position- nels plutôt qu'à des recopies au sein du document tout entier.

Examen par le menu

Si vous affichez le menu Atari, vous remarquerez que les accessoires sont en grisé. C'est normal, Signum, ne fai- sant pas bon ménage avec ces der- niers, les met d'office au placard.

Le menu Fichier

Il assure chargement et sauvegarde. Signum ne crée pas de version anté- rieure avec l‘extension. BAK, aussi, prudence. L'importation de fichiers ASCII est possible, mais le chargement d'un document issu de Wordplus s'est accompagnée de la disparition des accents circonflexes. Plutôt gênant.

Le menu Page

Pour pallier à l'absence de barres de défilement, Signum permet des dépla- cements à la souris. Louons l’habileté du programmeur, car les déplacements sont excessivement rapides. Dès que le pointeur approche le bord de l'écran, le document défile à grande vitesse dans la direction correspondante. Le menu Page permet des déplacement plus pertinents, vers une page donnée, au début ou à la fin d'une page, dans les marges inférieure ou supérieure. Ce même menu autorise l'insertion, l'ef- facement et la suppression d'une page, la coupure d’une page en deux et inversement la réunion de deux pages. Pensez toujours que pendant la constitution du document, la page est une notion arbitraire, indépendante de sa longueur. Ce n’est qu'avant l'im- pression que vous demanderez une

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l’espacement des caractères de 1/90° à 3/90es de pouce.

Le menu Option

text } Il détermine le mode de fonctionne-

Définition en points par pouce | ment de Signum. Outre la programma- s ; Caractères gras tion des touches, il permet de définir

FAPPANEAER: de nombreuses options de saisie :

- mode insertion ou remplacement, - saut de ligne automatique à la

: marge, Verticale! constante = 216 | : - définition du retrait de paragraphe,

- matérialisation des tabulations et des lignes principales par de fines Marge supérieur: 8 pouce, lignes verticales et horizontales. Marge gauche: ‘9 pouce,

Le menu Fonctions

C'est dans ce menu que se trouvent Figure 3 : paramétrer l'impression les fonctions de traitement de texte, revues et corrigées par Signum. C'est

dire s’il faut renoncer à des réflexes

repagination qui tiendra compte de la l'interligne, la position de la ligne d'’in- naturels, correspondant à des fonc- taille réelle. Ce procédé, entre nous dice par rapport à la ligne principale et tions mises en œuvre de manière quasi soit dit, ne me paraît pas très judicieux, dans la mesure ou la repagination ris- que de provoquer des ruptures de paragraphes intempestives. Et puis il est beaucoup plus facile de réaliser une mise en page quand le logiciel informe constamment sur l'espace disponible.

Le clavier assure des déplacements par er u entité (tabulation, ligne où mot) d’une es US

FA rom Het ie F ].] [:.] (2 L | [.] LL] -]--] L 1) utilisant les touches fléchées, co PS | EP PE | | SES | L-

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nées avec Shift ou Control : jusqu'à

1/90° de pouce horizontalement et

1/54 de pouce verticalement. Les

Insert, Delete et Backspace obéissent 8 naturellement aux mêmes règles.

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Le menu Paramètres

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Tout ce qu'il permet de paramétrer est sauvegardable dans un fichier compor- tant l'extension PAR. Vous pouvez ainsi créer autant de fichiers que de type de documents. Grâce aux fonc- tions de ce menu, vous définissez le | format d'impression de votre page, l'emplacement du folio et son style,

Figure 4 : plusieurs qualités

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identique dans la grande majorité des logiciels, … sauf dans Signum ! Rap- pelons qu'une page, au chargement du document est vide et que sa longueur n'est pas celle que vous déclarez dans le menu Paramètres. Elle le sera, mais après le lancement de la fonction For- mater page ou Formater chapitre de ce même menu.

Habituellement, un paragraphe est constitué de tout ce qui est frappé entre deux utilisations de la touche Return. Ici, rien de cela. C'est à vous de délimiter les paragraphes. La mise en forme du texte, entre les marges, . n'est pas automatique. Toutes les fonctions dont nous allons parler s'ap- pliquent, selon votre choix, à la ligne, au paragraphe ou à la page en cours. Il convient d'effectuer un Découpage des lignes qui assure l'alignement sur la marge droite, et propose des césu- res de mots. La fonction Mise en forme ajuste l'espacement des mots, des caractères, la mise en retrait et la jus- tification du texte. Les fonctions Inter- lignage et Mise en Retrait parlent d’elles-même. Ces quatres fonctions dépendent d'options qui précisent le type de césure et de justification. Comme vous le voyez, le contrôle de ce qui se passe dans la page est très fin.

Les fonctions Recherche/remplace et Changer de fontes n'appellent pas de commentaires particuliers. Rupture de page assure le découpage en page de longueur fixe.

Le menu Infos

C'est un aide-mémoire intégré qui vous rappelle l'affectation des touches de fonctions, des séquences de touches Escape et donne des informations sur les touches programmées, les jeux de caractères et la mémoire disponible.

Comment la police fait bonne impression

Ce n'est bien sûr pas avec un banal programme d'impression qu'il est pos- sible d'obtenir une qualité élevée.

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Figure 5 : créer une police

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Que dire d'autre sur ces programmes sinon que les résultats obtenus sont exceptionnels eu égard à la technique d'impression. Il ne reste qu’à s'incliner et admirer.

Comment former la police

Comme pour les imprimantes, il existe deux programmes. La figure 5 permet de juger de la différence de définition. Les caractères écran sont définis dans une matrice 15x24, ceux réservés aux imprimantes dans une matrice 40x48 ou 60x80. Le programme gère deux polices à la fois ce qui facilite la créa- tion d’une nouvelle police par transfor- mation d'une ancienne.

Différents outils vous assistent dans l'opération minutieuse qu'est le dessin d'une lettre. La composition peut se faire point par point, mais aussi grâce à des fonctions de tracés de cercle, carrés, arcs de cercles et ellipses, fonctions actives uniquement sur la matrice imprimante. || est possible de déplacer le contenu de la matrice dans les quatre directions, d'y insérer ou effacer des colonnes et des lignes, de procéder à des copies partielles. Un repère, au bas de la grille, définit la lar- geur du caractère proportionnel.

Figure 6 : le caractère dessinateur Les fonctions de miroir, de rotation par incrément de 90°, d’étirement hori- zontal et vertical, ainsi que d'inclinai- son sont à votre disposition. || manque

f Aussi Signum est-il livré avec deux Avec une 9 aiguilles compatible juste la possibilité de supprimer le der- programmes parfaitement adaptés au EPSON, la définition peut atteindre nier tracé au sein de la matrice (comme support de sortie, les matricielles à 9 240x216 points au pouce, valeurs qui le Undo dans Degas). Une fois le carac- ou 24 aiguilles. Une liste indique les passent à 360x180 pour les 24 aiguil- tère dessiné, la fonction Transfert vers imprimantes admises avec bonheur, les et atteignent 360x360 pour les écran permet de définir automatique- plus ou moins de bonheur ou pas du NEC. L'autre avantage des 24 aiguil- ment le caractère tel qu'il sera affiché.

| tout. Sachez que la STAR NL10 fonc- les est une durée d'impression nette- Des petites fenêtres aident à se ren-

14 tionne correctement et qu’un régime ment réduite. dre compte de l'aspect final, chose de faveur est réservé aux NEC P6 et Les deux programmes vous laissent le plus difficile à partir d'une matrice. P7 (24 aiguilles). Je ne préfère pas loisir d'intervenir sur l’aspect final citer les imprimantes à problème, et (figure 3 et 4). D'abord en vous lais- Un conseil, lorsque vous dessinez un préfère vous renvoyer vers votre sant modifier la définition verticale et caractère, pensez à le sauvegarder revendeur favori qui pourra vous pré- horizontale ; ce qui permet de gagner souvent avant toute manipulation ciser si une adaptation n'a pas été du temps lors des premiers tirages de complexe, comme l'inclinaison et l'éti- développée entretemps. Un pro- mise au point, la haute résolution res- rement. || n'est pas sûr qu'en faisant gramme, fourni sur demande, existe tant réservée à l'épreuve définitive. l'opération contraire (en précisant des pour les imprimantes laser de Hewlett- Lés paramètres d'impression sont sau- taux inverses), vous retombiez sur la Packard. vegardables. forme d'origine.

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Outre les polices d'origine, des dis- quettes, domaine public ou non, sont ou seront disponibles pour étendre la gamme de caractères. Des polices non proportionnelles existent pour, par exemple, l'édition de sources de pro- grammes.

That's all folks !

Je ne suis pas persuadé que Signum, dans sa version actuelle, soit un trai- tement de texte au sens traditionnel du terme, mais plutôt un traitement de symboles avec des fonctionnalités tex- tuelles et typographiques. L'auteur reconnaît lui-même dans le manuel que la simplicité d'emploi n’est pas l'apa- nage du logiciel, ce que je lui concède volontiers. Trop de choses sont réali- sées en dehors de certains standards de fonctionnement. En fait, Signum souffre d'avoir été développé pour les besoins particuliers d'une personne, l'auteur en l'occurrence, sans souci de ce qu'un traitement de texte plus généraliste nécessite. Des fonctions aussi élémentaires que la gestion d’en- tête, la sélection de bloc de texte irré- gulier, le formatage automatique à la saisie sont absentes. Autant dire que pour taper du texte au kilomètre, ce n’est pas le Pérou. à

Autre point gênant, rien n’est prévu pour insérer des graphiques, gérer une table des matières ou numéroter des paragraphes. Ce qui est en contradic- tion avec la vocation de traitement de texte technique de Signum. Heureuse- ment, pour ce qui est des graphiques, il est possible de trouver son bonheur dans SIGPIC, programme du domaine public. Un fichier DEGAS est trans- formé en document SIGNUM, qu'il ne reste qu'à inclure dans le document principal. SIGPIC permet des rotations par incrément de 90°. Une police par- ticulière, PICTURE la bien nommée, est indispensable à la bonne marche du procédé. Comment ça marche ? Disons que le procédé repose sur le découpage du dessin en un ensemble de segments, composés d'une succes- sion de points blancs et noirs. Chaque caractère de la police PICTURE est

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Bureau Fichier Page Fonctions Options Paramètres Infos

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UN TEXTE

Figure 7 : merci SIGPIC

composé d'une succession horizontale de points (figure 6), l'ensemble des caractères pouvant représenter tous les segments possibles. SIGPIC joue ensuite sur le fait qu'il est possible de superposer des caractères, que l'inter- ligne peut valoir 1/54 ème de pouce et les déplacements horizontaux 1/90 ème de pouce pour reconstituer l'image, sous la forme d'un fichier Signum. Ce n'est pas simple, mais effi- cace (figure 7).

La version 2, dont la sortie est proche en Allemagne, apportera de nombreu- ses améliorations. Le colonnage, l'in- sertion directe de graphiques, la césure automatique, le presse-papier, une ergonomie améliorée, un chaînage de documents à l'impression, le passage d’un des quelconques programmes à un autre sans passer par le bureau, la sortie ASCII sont de la fête. Bien entendu, les acquéreurs de la version 1 disposeront de la nouvelle version pour une somme modique.

Pour l'instant, l'idéal est de mettre au point son texte à l’aide d'un pro- gramme qui offre les fonctionnalités

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manquantes et de l’importer dans Signum. Mieux encore, si le traitement de texte permet de sortir l'impression sur disque, c'est le fichier correspon- dant qu'il conviendra de reprendre, afin de bénéficier du report de l'en-tête ou des bas de page sur chaque feuil- let. Ensuite, sous Signum, ajouter les parties faisant appel à des polices « exotiques » (notes de musiques, symboles chimiques, etc. ), parfaire la mise en page et imprimer. En contre- partie, quel traitement de texte offre aujourd’hui une telle qualité d’impres- sion et une telle Variété de polices (sur imprimante classique, cela va sans dire) ? Le manque d'ergonomie sera vite compensé par l'habitude et par la possibilité de contrôler l'emplacement de tout caractère avec une grande pré- cision. Alors, c'est seulement si l'on considère Signum comme un produit complémentaire, permettant de faire ce que les autres programmes ne savent pas, qu'il prend sa juste valeur (1800 francs, c'est juste ? ). Et n’ou- bliez pas que la version 2 devrait en faire un traitement de texte à part

entière. Laurent Katz.

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AN L'ESSAI PRO SPRITE DESIGNER

« Pro » pour professionnel, « Designer » pour dessinateur, OK... But what is a Sprite ? Essayons de le définir ainsi : un Sprite est un petit dessin qui permet, par sa taille réduite, des déplacements rapides et une occupation minime de place-mémoire. Ce petit bloc gra- phique se gère comme une entité à part entière et peut se voir appliquer un système de détec- tion qui permet de vérifier à tout moment sa position par rapport à l'écran ou à un autre sprite. C'est évidemment dans les jeux vidéo que s'utilise beaucoup cette technique, et tous les Pacman et autres petits vaisseaux spatiaux sont des « Sprites ».

Nous sommes donc en présence, grâce à la maison Eidersoft/Triangle, d'un logiciel destiné à l'édition de Sprites et à leur animation. La dis- quette contient aussi une routine de conver- sion automatique, servant à transformer les sprites sauvegardés, en fichier-sources utilisa- bles sous différents langages de programma- tion. PRO SPRITE DESIGNER est donc un kit complet, très bien présenté et facile d'utilisa- tion, et qui est accompagné de magnifiques démonstrations.

L'éditeur de Sprites

L'écran s'ouvre sur l’espace de travail, cons- titué d'une grille de 32 pixels à sa base sur 22 de hauteur. A droite, un bloc de commandes, au-dessus, une fenêtre de test visuel (sprite « grandeur nature »), et en haut de l'écran, la

palette de 16 couleurs choisies parmi 512. Les couleurs se programment en sélectionnant une case de la palette, et en allant « tripoter » 3 compteurs R-V-B (Rouge, Vert, Bleu) disposant chacun de 7 niveaux. Une touche « Reset » permet de revenir à la couleur de base tant que l’on n'a pas quitté la case en question. Une fois la palette programmée, le dessin s'effectue à la souris en cliquant les pixels de son choix à la manière de n'importe quel logiciel graphique. On peut regretter cependant, pour les néophy- tes du R-V-B, l'absence d'une palette « 512 » qui permettrait de piquer rapidement les cou- leurs désirées, ainsi que la copie d'une case- couleur sur une autre, et, pourquoi pas, le cal- cul de dégradés automatiques. Mis à part ces restrictions sur le maniement des couleurs, le reste des fonctions graphiques forme un ensemble complet : nettoyage de la grille de travail, déplacement global du sprite ligne par ligne et dans quatre directions, inversion

haut/bas et droite/gauche, copie « solide » ou transparente (surimpression).

Suivant les besoins de l'utilisateur, le travail peut se faire en simple trame (grille 32x22) ou en double trame : on dispose alors d'une grille 32x44, constituée de deux trames « physi- ques » et gérée en animation comme une seule trame « logique », ce qui autorise un montage sophistiqué car chaque sprite « physique » peut subir des transformations indépendam- ment de l’autre. Le tout se présentant à l'écran comme un seul dessin : exemple de l’homme qui court, avec mouvements séparés du tronc et des jambes.

La programmation de l'animation se fait très simplement en manipulant des touches sem- blables à celles d’un magnétophone pour faire défiler les trames, avec l’aide d'un compteur.

Lorsque le sprite est dessiné, il suffit de pré- parer son montage en lui affectant, trame après trame, les fonctions graphiques décrites plus haut. Dès que la succession est réalisée, on enregistre la « séquence », en validant la trame de début et celle de fin, et une touche « Play » permet de tester l'animation. La séquence pourra être modifiée à volonté, et l'on dispose du « Swap » (interversion de deux trames), ainsi que du « Delay » entre trames (0 à 99) pour ralentir ou accélérer leur succession. Mal- heureusement, ces possibilités d'éditer la séquence sont un peu limitées, et l’on regrette surtout une fonction « Insert » qui permettrait d'insérer une trame avec rattrapage automa- tique du compteur. À l'heure actuelle, si le découpage de l'animation n'a pas été bien « pensé », il faut refondre entièrement la séquence, c'est gênant. Si le test est con- cluant, on peut passer en « Move Command », qui fait disparaître la grille de travail et ouvre une grande portion d'écran « normal », en pro- posant un nouveau bloc de commandes. Le sprite peut alors traverser l'écran suivant qua- tre axes, en exécutant la séquence d'anima- tion programmée, dont la vitesse est réglable. Le tout peut même être mis en boucle. Si des problèmes apparaissent (mauvais découpage, manque d'images intermédiaires, etc.), il fau- dra revenir en mode « Edit », et opérer les modifications nécessaires. C'est ici qu'un « éditeur de séquence » fait cruellement défaut !

Le compteur de trames, quant à lui, nous pré- sente 4 chiffres donnant droit théoriquement à 9999 trames. Théoriquement, car un petit « bug » fait disparaître le chiffre des milliers pour n’autoriser que 999 trames successives. Cela dit, c'est largement suffisant car une séquence d'animation très élaborée demandera le plus souvent une centaine de trames ou deux, et il reste donc de la place ! Lorsque l'on travaille en « double trame », la programma- tion d’une séquence paraît un peu compliquée au début, mais une fois le principe assimilé {numéros pairs pour les trames du haut, et impairs pour celles du bas), c’est un jeu d’en- fant.

L'éditeur est donc tout à fait pratique et per- formant (mis à part l'insuffisance de l'éditeur de séquences), les résultats sont vite grati- fiants, et les chargements/sauvegardes ne posent aucun problème, le fichier « Sprite » contenant automatiquement le dessin et son animation. Cependant, deux remarques doi- vent être faites sur ce point de la sauvegarde : d’abord, une option de sauvegarde de trame

individuelle n'aurait pas été inutile pour pou- voir utiliser ultérieurement un sprite particulier, ce qui est en fait possible mais à condition de « nettoyer » toutes les autres trames une à une ! D’autre part, pour que toute sauvegarde ne pose aucun problème sur un data-disk, l'uti- lisateur devra avoir pris soin de ne pas être ren- tré dans un dossier du « directory » (pour voir une démo par exemple) avant de passer à sa propre édition-#Däns le domaine des proposi- tions, une routine permettant de visualiser un ensemble de sprites pour les localiser dans une image complète pourrait avoir une utilité majeure. En effet, comme il est possible de créer plusieurs sprites destinés à s’assembler très précisément sur un écran complet, la loca- lisation des différents sprites en X et en YŸ devient vite fastidieuse. À ce titre, tirons notre chapeau à la superbe démo du moteur à explo- sion, qui gère près de 25 sprites différents, et qui a dû représenter un énorme travail ! Enfin, une fonction permettant d'aller « piquer » une trame particulière sur une image Degas, Néo,

.… aurait été bien sympathique, justement pour les sprites multiples.

Les fichiers-programmes

L'éditeur en lui-même ne servirait pas à grand- chose, si les fichiers n'étaient pas récupéra- bles en programmation, et PRO SPRITE DESI- GNER dispose d'une routine de conversion très complète : C, Assembleur, Basic ST, Fast Basic, et GFA Basic. Le format du fichier- source du sprite est toujours le même : 32 octets pour la palette de couleurs, puis 360 octets par trame. Une animation devra donc être programmée suivant la place mémoire que l'on désire (ou que l'on peut) lui affecter. De plus, la disquette contient une autre routine en langage-machine, appelable par les différents langages, pour gérer les déplacements du sprite. Le fichier-source de cette routine est directement utilisable en Assembleur. La pro- grammation devra donc se faire en deux temps : l'appel de la routine de déplacement, et l'appel du fichier-source du sprite. Pour tou- tes ces manipulations, la notice est extrême- ment claire et développe des exemples en Basic (ST et Fast), en Assembleur et en C. Comme un effet de « clignotement » peut apparaître sous certains Basics (lenteur de l'in- terpréteur), les auteurs nous offrent même un petit algorithme destiné à le supprimer.

Seul gros regret pour notre test en GFA Basic : c'est que la conversion pour ce langage n’a été que très récemment implémentée, puisque la notice reste muette sur ce sujet, et que l'in- terpréteur refuse systématiquement le fichier issu de cette conversion |

En conclusion, PRO SPRITE DESIGNER est glo- balement un très bon logiciel et tous les pro- grammeurs se servant de Sprites dans leurs programmes s’apercevront vite que ce type d'outil leur est indispensable pour la rapidité d'exécution et la qualité graphique qui en découlent. Si les quelques réserves émises dans ce banc d'essai pouvaient disparaître lors de futures mises à jour, ce serait alors cet outil- là qu'il leur faut ! En attendant, de bien jolis travaux peuvent être quand même réalisés, et en plus, c'est marrant |

F. Gabert et F. Paupert.

17

« Avec l'introduction d’une série de prodii en plus comme la source d’une ligne com faible coût pour l'informatique de gestion

18

Ainsi commence la lettre d’information d'Atari distribuée sur son stand du Comdex.

Ca, pour introduire, Atari introduit. || introduit même tellement que de nombreux nouveaux produits sont annoncés avant même que les précédents n'aient atteint les étagères des revendeurs.

ALORS PITIE!!1!1!

Le compte-rendu qui va suivre est le plus com- plet qu'il nous soit possible de vous donner dans l'état actuel des informations divulguées par Atari. Alors pitié ! Ne nous téléphonez pas pour en savoir plus, AUCUN de ces produits ne sera introduit en France cette année, ni même dans les premiers mois de 88. Nous vous tiendrons au courant dans les prochains numéros des différents développements, ainsi que des dates ou des prix concernants chacun des nouveaux produits annoncés par Atari. De même, n'essayez pas d'en savoir plus auprès de votre revendeur.

Au mieux, si celui-ci a été au Comdex, il en sait autant que nous. Dans tous les autres cas, ces produits ne feront partie de ses préoccupations qu'au printemps 88 (au mieux | ).

Après toutes ces précautions, retenez votre souffle, Atari a mis le paquet !

A TOUT SEIGNEUR, TOUT HON-:

NEUR : L'ABAQ

Le prototype présenté à Las Vegas est destiné principalement au développement d'applica- tions. || se connecte sur le ST, mais à terme il deviendra un ordinateur à part entière. La ver- sion « add-on » du ST devrait cependant être commercialisée également.

L'ABAQ fait partie d'une nouvelle famille d’or- dinateurs basée sur un processeur révolution- naire : le Transputer. Sa puissance extraordi- naire est due à une technologie et une philo- sophie entièrement différente des micro- processeurs usuels. Un 80386 ou un 68030 exécute les instructions de manière linéaire. Le T800 d'Inmos (qui est au cœur de l'ABAQ) fonctionne en parallèle, c'est-à-dire qu'il exé- cute de nombreuses instructions en même temps avec un jeu d'instructions réduit (RISC : Reduced Instruction Set Computer). Cette par- ticularité, ainsi que les 4 Ko de RAM qui équi- pent le chip, le coprocesseur à virgule flottante de 64 bits et l'interface de communication avec 4 autres processeurs, lui donne une puis- sance jamais atteinte à ce jour sur des unités équivalentes.

Le T800 est cadencé à 20 MHz (une version à 30 Mhz est prévue), et il est annoncé comme tournant à 10 MIPS (millions d'instructions par seconde) et 1. 5 Mflops (Millions d'opérations en virgule flottante). Ce qui le rend 10 fois plus rapide que l'IBM AT. L'ABAQ possède 4 Mégas de Ram et 1 Méga de Ram pour la vidéo.

La puissance du système peut encore être accrue par l'addition de trois cartes, chacune d'entre elle pouvant par exemple recevoir qua- tre T800, amenant la puissance du système à 130 MIPS. Ou de la mémoire supplémentaire jusqu'à 64 Mégas, ou des cartes graphiques supplémentaires pour des applications spécia- les.

Le système d'exploitation, Helios, est de type Unix. Perihelion, la société qui est à son ori- gine, espère qu'il deviendra le standard pour les Transputers. Multi-utilisateurs, il paraîtra familier à ceux qui utilisent Unix.

L'interface utilisateur comprend X-Windows, un driver GEM VDI. Les applications bien écri- tes sous GEM devraient pouvoir tourner sur le ST et s'afficher sur l’écran haute résolution de l'ABAOQ. Ultérieurement, l'équipe de dévelop- pement devrait porter GEM sous X-Windows, ce qui permettrait à tous les programmes du ST de tourner sur le Transputer. Résultat : Flight Simulator Il permettra de voyager à la vitesse de la lumière.

Un émulateur MS-DOS est en cours d'élabo- ration qui permettra au système d'exécuter des programmes PC plus vite que sur un AT.

TRES HAUTE RESOLUTION !

Le système supporte quatre modes graphiques avec des résolutions qui font rêver :

- 1280 x 960 en 16 couleurs où en monoch- rome.

- 1024 x 768 en 256 couleurs.

- 640 x 480 en 256 couleurs sur 2 écrans simultanés.

- 512 x 480 avec 16 millions de couleurs. Les applications visées : la micro-édition avec des écrans pleines pages offrant une résolu-

exceptionnels, Atari Corp. apparait de plus e de solutions de hautes performances à N'informatique personnelle. »

tion égale à celle de l'imprimante, la C. À. O, la D. À. O, les effets spéciaux vidéo. Les autres caractéristiques :

Un blitter couleur (on ne rit pas, S. V. PI). Une interface S. C. S. | pour connecter des dis- ques dur ou d’autres périphériques.

Un format type MS DOS pour les disquettes (comme le ST).

Un format type Unix pour le disque dur.

Les premiers langages disponibles : C, Fortran, Pascal, BCPL, Lisp et Occam. Ce dernier est un langage développé spécialement pour les Transputers.

Le prix et la date de sortie sont étroitement liés. Actuellement, le T800 est très cher, ainsi que

les écrans haute résolution nécessaires à l'af- fichage des résolutions mentionnées plus haut. Il n’est pas raisonnable de penser que cet ordi- nateur puisse sortir avant septembre 88. À ce moment-là, le T800 et les moniteurs haute résolution pourraient bien avoir sérieusement baissé. || s’agit d'une stratégie chère à Atari Corp. : l'annonce prématurée d’un produit avec l'anticipation de la baisse de prix régu- lière attachée aux produits de micro- informatique.

IDRIS, UN NOUVEAU SYSTEME D'EXPLOITATION MULTI-TACHES, MULTI-UTILISATEURS POUR ST

IDRIS est un système d'exploitation de type Unix qui n'est pas nouveau puisqu'il était pré- senté, combien discrètement il est vrai, sur un stand du Sicob d'avril à Paris. Ce qui est nouveau, c'est à la fois la caution d'Atari Corp apportée au produit et son entrée dans le domaine professionnel avec 6 logiciels tournés principalement vers le traitement de docu- ments.

Jusqu'ici, seuls des langages étaient disponi- bles, ce qui limitaïit l'intérêt du système aux seuls développeurs. IDRIS est compatible avec le standard 84 des systèmes UNIX. Développé par Whitesmiths, il est commercialisé dans sa version ST par Computer Tools Intern. Le prix américain est de 800 dollars (n‘oubliez pas de rajouter la TVA ! ). Les premiers produits à tourner sur ST sous IDRIS sont Crystalwriter Plus et Crystal Document Managment System de Syntactics, LEX P*D*Q et LEXET de Tra- jectory Software, Word Era de Tigera et enfin Fusion Network Software de Network Research Corp.

LE CD ROM

La première fois que nous vous avons parlé du CD ROM, c'était à l'issue du CES de Chicago de juin 85 où il avait été présenté à la stupé- faction générale sur le stand Atari. Depuis, plus rien ! || a ressurgi en novembre 87, pendant ce Comdex, avec une nouveauté : il est capa- ble également de se connecter sur une chaîne HiFi et de jouer des disques compacts.

Il contient 540 Mégas de données, ce qui cor- respond à plus de 200. 000 pages de texte. Il n'est capable que de lire : impossible d'en- registrer des informations, ne serait-ce qu'une fois. Ce qui va limiter fortement son intérêt en France, les banques de données disponibles étant pour l‘instant presque exclusivement en langue anglaise.

19

L'ABAOQ. Il est dans le même boîtier que le PCA.

10

Une application était pourtant présentée par la société Software Mart. Son logiciel, Media Mixer, permet de retrouver textes, images et sons sur un CD Rom. Il est proposé en licence aux sociétés désirant développer des applica- tions sur CD. L'exemple choisi pour le Com- dex, la mise sur CD Rom du Dictionnaire visuel d'une société québecquoise, montre bien les capacités d'interactivité de ce nouveau média. La possibilité de lire des disques CD permet de pallier dans un premier temps le manque de logiciels, mais le prix (4 à 5000 francs) n’en fait pas un lecteur très économique pour cette fonction. Il est annoncé pour février 88 aux Etats-Unis. || y a cependant très peu de chan- ces de le voir en France en 88.

LE RESEAU LOCAL

Beaucoup plus intéressante, l'annonce du pre- mier réseau local réellement efficace pour le ST. Les précédents annoncés, d'origine anglaise ou allemande, utilisaient la prise MIDI, ce qui n'autorise pas de grandes performan- ces.

L'intérêt de PromiseLAN, outre sa rapidité, est de permettre la connection de PC, de Mac et de ST. Ce qui va résoudre deux problèmes qui se posent au ST : le partage de ressources et son splendide isolement dans les bureaux où

C'est marqué dessus : le CD Rom.

sont déjà installés des PC ou des Mac. Promi- seLAN n’a sûrement pas été choisi au hasard, c'est un des réseaux les moins coûteux à ins- taller.

Ilutilise le standard NETBIOS et permet de con- necter 17 unités centrales en étoile. Il trans- met et recoit des données à 1 mégabit par seconde pour les PC et ST et à 250 kilobits à travers Appletalk pour les Mac. Il permet éga- lement la protection de fichiers, ce qui inter- dit par exemple à deux utilisateurs d'ouvrir le même document en même temps. Des inter- faces pour les ST et les Mégas sont en cours de développement. Le prix exact pour chaque station, ainsi que la date de disponibilité exacte ne sont pas encore annoncés.

LES EMULATEURS

| Dans la même perspective de mariage du ST

avec deux standards préexistants dans les entreprises, l'amélioration constante des ému- lateurs Mac et PC permet d'envisager l'utilisa- tion d'autres bibliothèques sur le ST.

Les images de l'ABAQ.

PC Ditto réussit tellement bien à simuler MS DOS sur le ST qu'on se prend à regretter qu'il s'agisse seulement d'une émulation logicielle.

Tel quel, il rendra de nombreux services à tous ceux qui veulent continuer certains travaux chez eux alors qu'ils sont équipés en PC au bureau. Il est plus hasardeux de le conseiller

comme véritable compatible PC, à cause de sa relative lenteur.

MAGIC SAC revient en force avec deux nou- veautés : la version 4. 52 du logiciel qui gère le clavier français, le disque dur et augmente encore la compatibilité. Et surtout Translator One, une petite boîte qui permet d'apprendre aux lecteurs du ST à lire directement les logi- ciels du Macintosh. A noter qu'il est désormais possible avec les dernières versions de PC Ditto et de Magic Sac de partitionner le disque dur du ST et de réserver un volume aux logiciels du ST, un volume à ceux du Mac et un volume à ceux du PC.

LA MICRO-EDITION FACON ATARI

En introduisant une imprimante Laser, Atari avait déjà fait un premier pas en direction de la micro-édition. || confirme sa volonté de s'en- gager dans cette nouvelle voie lors du Com- dex en présentant DeskSet, un logiciel de mise en page porté du PC et compatible avec les

matériels de photocomposition de chez Com- pugraphic.

Atari, dans son annonce, parle de « Desktop Typesetting » et non de « Desktop Publis- hing », ce qui signifie que le système est orienté vers les professionnels de l'édition et non pas vers la création de documents dans un bureau. Deskset utilise des polices de Com- pugraphic, ces polices pouvant être vues soit sur l'écran, soit sur la Laser SLM 804 soit enfin sur des Compugraphic MCS 8000, 8400, 9600.

D'après les informations données par Atari, le document est montré avec son apparence finale sur l'écran (WYSIWYG), ce qui n'était pas le cas lors des démos du Comdex. Le logi- ciel étant annoncé pour le premier janvier 88, il ne leur reste que peu de temps pour implé- menter cette fonction.

95 polices devraient être disponibles, avec pour chacune 134 tailles différentes, du corps 5 au corps 72 par incrément d'un demi-point. L'ensemble MEGA ST4 et Laser SLM804 ser- virait de station pour créer et sortir une épreuve de la page avant d'envoyer le résultat pour impression finale sur Compugraphic. Rappelons que c'est déjà possible avec Publis- hing Partner et une imprimante Laser SLM 804 ou une imprimante Laser Postscript avant l’en- voi éventuel en photocomposition finale sur Linotronic 100, 300 ou 500.

LA MICRO-EDITION HORS ATARI

Elle tenait une grande place sur le Stand Atari avec l'arrivée de la nouvelle version de Publis- hing Parner 2. O0 et celles de nouveaux com- pétiteurs tels Calamus, Timeworks D. P., et GFA Publisher.

Publishing Partner, tout d'abord, avec une nou- velle version du désormais célèbre logiciel de micro-édition sur ST. Plus de 100 nouvelles fonctions ont été ajoutés, qui tiennent compte à la fois des désirs des utilisateurs de la ver- sion 1. 0 et des progrès réalisés dans le monde de la micro-édition lors des 12 derniers mois. On trouve entre autres l'ajustement automa- tique du texte autour d'un graphique (même irrégulier), la césure automatique, le kerning automatique, le groupage d'objets, l'import d'images au format Degas compressé, Easy Draw et IMG, l'import direct des textes au for-

Le compatible AT.

Le réseau local PromiseLAN (détail).

mat First Word et Word Perfect, le travail sur 6 documents simultanés, le rappel du corps et du style, le zoom, la rotation texte et graphi- que par incrément de 1 degré, les feuilles de style, plus de 15 nouvelles polices. Timeworks Desktop Publisher devrait être dis- ponible début 88 en français. Son éditeur insiste sur son rapport qualité/prix. Il devrait en effet être offert à moins de 1200 francs. Calamus et GfA Publisher sont sans doute pour le printemps. Ils semblent intéressant tous les deux, mais leur état de finition lors du Com- dex ne laisse pas augurer déjà de ce qu'ils apportent de novateur au monde de la micro- édition sur ST.

Avec DeskSet et Fleet Street Publisher qui finira bien par arriver un jour, le printemps sera chaud.

IL PLEUT DES PC

Il y aura bientôt plus de machines dans la gamme PC que dans la gamme ST chez Atari. Pour quelqu'un que le PC n'intéresse pas du tout, ça devient un peu dérangeant. Heureu- sement qu'Atari met le même acharnement à ne pas les livrer qu'à en sortir de nouveaux. Ca fait de la copie à chaque Salon pour les plu- mitifs dans mon genre. Tout ca pour vous dire

La boîte de Microsoft Write !

qu'il y avait encore un nouveau PC de marque Atari au Comdex. Le PC 4 est un compatible AT à base de 80286 cadencé à 8 ou 12 Mhz, au standard VGA avec 4 slots d'extension. Extensible à 1 méga de Ram, avec un empla- cement pour un coprocessur 80287. En stan- dard également, une horloge en temps réel. Au choix, lecteur de disquettes 5« 1/4 ou 3« 1/2. Le même boîtier sert d’ailleurs pour l'AT et pour l'ABAQ : il est sûrement trop tôt pour savoir

Le Translator One (au-dessus), et deux disques durs de 250 mégas.

si il s’agit là de l'aspect définitif de la machine. Prochain épisode au Cebit du mois de Mars, où Atari devrait présenter un compatible AT à base de 80386, De toute facon, on ne saisit pas très bien où ils veulent en venir avec cette ligne. Quitte à s'intéresser au monde PC, on verrait plutôt le premier clone PS à un prix inté- ressant, c’est bien le moins qu'on puisse atten- dre d'une société qui a si souvent, dans les der- niers mois, étonné le petit monde de la micro- informatique par ses prouesses technologiques et financières.

D D 0 D OU nee ed |

11

LES TRAITEMENTS DE TEXTE

Seuls les sceptiques professionnels ne me croi- ront pas si je leur dis que Microsoft Write va enfin sortir (voir la photo - exclusive ! - de la boîte). C'est prévu pour le mois de décembre aux Etats-Unis. La sortie française, quant à elle, est du domaine de l’anticipation la plus totale. Cette sortie de Write est à mettre en parallèle avec un intérêt croissant de Microsoft pour le ST. Outre que son PDG, Bill Gates, s'est beau- coup promené sur le stand Atari pendant le Comdex et s'est entretenu avec Sam Tramiel et Sig Hartman, une petite annonce parue dans un journal de Seattle (siège américain de Micro- soft} fait couler beaucoup d'encre. Il y était demandé des programmeurs ayant une expé- tience du 68000 et de GEM. Comme le faisait finement remarquer un journaliste américain, « vous en connaissez beaucoup, vous, des machines 68000 qui tournent sous GEM ? ». D'ici que Works, Excel et les autres soient développés sur ST, il n’y a qu'un pas que nous ne franchirons d’ailleurs pas.

Word Perfect, lui, est sorti. Dans la version que nous avons pu tester, il s'agit du traitement de texte le plus sophistiqué et le plus complexe disponible sur ST (voir les fiches comparatives dans ce numéro). Il va donner au ST une arme de plus dans sa quête de crédibilité dans le monde professionnel. Il crée de plus un pont supplémentaire entre le monde des PC et celui du ST, les commandes et les fichiers étant compatibles.

La version française est prévue pour mars/avril. Une version avec manuel d’origine en anglais, mais avec accentuation correcte (ce qui n'est pas le cas actuellement) sera disponible fin

décembre au prix jamais atteint encore sur ST de 2990 francs hors taxes.

ET EN VRAC

Beaucoup de logiciels de C. A. O/D. A. O, aussi intéressants qu'incertains sur le marché fran- çais. En effet, le marché est encore petit et les produits fort complexes à traduire.

Un des points forts de l'Amiga pour les pro- fessionnels du graphisme couleur est son inter- facage à la palette Polaroid pour la sortie d'écrans sur papier, film ou diapositive. Cette interface est désormais disponible également pour le ST grâce à une société australienne (eh oui, ils utilisent aussi des ST dans ces contrées lointaines ! }. Quand à Knowledgeware, il pré- sente VIVA qui peut se décrire comme le pre- mier logiciel de « Desktop Presentation » pour le ST, là encore un domaine privilégié de l'Amiga. Cette famille, qui regroupe tous les logiciels de présentation graphique et/ou d'ani- mation pour mettre en valeur des produits ou des entreprises, a un potentiel encore plus important que le « Desktop Publishing » selon l'ensemble des experts. C'est donc avec inté- rêt que nous accueillons ce nouvel arrivant dans la grande famille.

Ca bouge aussi beaucoup dans les mémoires de masse pour le ST. Chez Atari, tout d'abord, qui introduit une nouvelle ligne de disques durs. Les premiers produits, Mega File 20 et Mega File 40, montrent qu'Atari n’a pas l'intention de laisser le marché des grosses puissances à ses compétiteurs. On attend avec impatience le 40 mégas qui, si il présente le même rap- port qualité prix que le 20, devrait faire un mal- heur dans le monde des MEGA ST. Par con- tre, pour la course à la puissance, c'est SUPRA qui remporte la palme avec un modèle de 250 mégas. Une autre nouveauté de cette société, l'unité de disquettes 10 mégas. Oui, vous avez bien compris. Vous connectez cette unité au ST, et sur des disquettes 5 1/4 spéciales, vous pouvez enregistrer jusqu'à 10 Mégas. Quand elle est pleine, vous en mettez une autre. Les temps d'accès sont presque aussi rapides que ceux d'un disque dur (qui sont pourtant notoi- rement rapides sur ST). L'unité est chère (envi- ron 8000 francs), mais chaque disquette de 10 Mégas ne vous coûte que 300 francs. Et voilà ! Rendez-vous au Cebit d'Hanovre (mars 88) pour le prochain Salon important pour Atari. On y verra sûrement un PC 80386, un nouveau ST à base de 68030 et un sans doute un Abaq opérationnel. Un PS, ça, ça serait trop, beau.

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2

COMPARATIF : SEPT TRAITEMENTS DE TEXTE A LA LOUPE

Aujourd'hui, nous allons faire le point sur les traitements de texte. Il en existe une bonne dizaine, et certains d'entre eux ne sont pas encore commercialisés en France. Tout d'abord une précision d'im- portance, il ne s’agit pas d'un banc d'essai, aussi vous ne trouverez pas de commentaires sur la bonne marche ou les bugs qui affectent certaines fonctions. C'est le rôle d'un test appronfondi. En revan- che, nous tenterons de faire res- sortir les différences entre la manière dont une même fonction est traitée dans deux logiciels dif- férents. Un exemple, pour illustrer cela. Il est impossible de se con- tenter de dire que WordPlus, Bec- kerText et WordPerfect compor- tent un dictionnaire orthographi- que, et ne dire que cela. Le diction- naire du premier est incomplet, et rejette un très (trop ? ) grand nom- bre de pluriels, de conjugaisons et d'accords. Le second, limité aujourd'hui à quelques milliers de mots est d'un usage restreint, la vérification du Source d’un pro- gramme C, par exemple. Celui de WordPerfect, en anglais à ce jour, comporte 115 000 mots et à tou- tes les chances de devenir un outil réellement utilisable. Il faudra donc nuancer dans l'énumération des caractéristiques de chaque pro- duit.

L'autre question que nous nous sommes posée est la suivante : comment présenter un tableau descriptif ? La première solution qui nous est venu à l'esprit fut d'énumérer toutes les caractéris- tiques de tous les traitements de texte et de les regrouper par rubri- ques. Ensuite, pour un logiciel donné il aurait suffi de mettre oui ou non en regard de chaque ligne, voire d'indiquer une valeur (taille maxi du document, nombre de polices, etc. ). Il nous a vite fallu déchanter avec l'arrivée de Signum, WordPerfect et Calligra- pher. Il eut fallu plusieurs pages pour présenter un produit. Nous avons donc conservé l'idée de rubriques pour classer les fonc-

tions et nous utiliserons des abbré- viations (aussi peu que possible quand même), dont la liste sera fournie plus bas.

Les logiciels choisis sont Becker--

Text, Calligrapher, Evolution 1. 25, Signum, Wordperfect, Word- plus et Habawriter. Wordperfect et Calligrapher sont pour l'heure en version anglaise. Nous repren- drons ce format de tableau dans les bancs d'essai. Mais avant d'en- trer dans le vif du sujet, il nous semble utile de commenter ces fiches descriptives.

Chaque fiche comporte vingt rubri- ques, certaines faisant l'objet d'un découpage plus fin. Nous allons les détailler.

GENERALITES :

EDITEUR :

PRIX :

RESOLUTION : H (haute résolu- tion), M (moyenne résolution), B (basse résolution).

WYSIWYG : la page se présente comme à l'impression, exceptés les en-têtes et les bas de page.

WYSIWYG+ : vision comme à l'impression. WYSIWYG-: vision presque

comme à l'impression (interligne ou taille des caractères non res- pectées, par exemple).

Touche morte : les caractères dia- critiques (tréma et circonflexe) s'obtiennent grâce à une touche morte (le curseur n'avance pas), comme sur une machine à écrire. Attention, les logiciels étrangers ne gèrent pas toujours cette tou- che, mais l'accessoire CODIMP permet d'y remédier facilement.

Séquence de touches : c'est par exemple le cas si le ê s'obtient grâce à Shift plus la parenthèse du clavier numérique, ou s'il faut taper le code ASCII des caractères « exotiques ».

Nombre de documents ouverts, affichés simultanément : distinc- tion entre le nombre de documents en mémoire et le nombre de docu- ments affichables.

Taille maxi du document : Fonction défaire : possibilité de remettre à l’état antérieur une par- tie du document qui vient d'être modifiée ou supprimée.

Fonction couper/coller : possibilité de couper une partie du document, de la stocker dans une mémoire tampon (ou presse-papiers) et de la recopier ailleurs.

Raccourci clavier : possibilité d'ac- céder aux fonctions directement par une séquence de touches, sans utiliser la souris et les menus déroulant.

Répétition de la dernière com- mande :

Sauvegarde de la configuration : possibilité de sauvegarder l'envi- ronnement de travail du logiciel (affichage ou non des règles, para- métrage de l'unité de disque par défaut, etc. )

VISIBILITE :

Nombre de lignes et de colonnes affichées.

Les éléments suivants sont cités s'ils sont visibles à l'écran et suivi de (F) s’il est possible de les faire disparaître : Règle : saut de page : retour chariot : blanc de sépara- tion: n° ligne : n°colonne : n° page : vue réduite de la page : graphique : mode insertion : blo- cage majuscule :

Un blanc de séparation est un blanc appartenant au texte, con- trairement au blanc de justifica- tion, inséré automatiquement lors de la justification des lignes.

FICHIERS

CHARGEMENT

Fusion : ajout d’un fichier à la posi- tion du curseur.

Ajout: ajout d'un document en fin de document.

Ascii : chargement d’un fichier ASCII.

Autres : chargement d’un fichier issu d’un autre logiciel.

SAUVEGARDE

Ascii : sauvegarde en ASCII. Automatique : sauvegarde auto- matique toutes les n secondes ou toutes les n modifications.

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Bloc : sauvegarde d’un bloc de texte sélectionné.

Autres : sauvegarde dans un for- mat de fichier d’un autre logiciel.

DIVERS Suppression : fichier Recherche de mots : recherche des fichiers qui contiennent un ou plusieurs mots donnés. Formatage : formatage d’une dis- quette depuis le traitement de texte.

Liste de dossier : affichage de la liste des fichiers, telle qu’elle appa- raît sur le bureau GEM.

destruction de

INFORMATIONS :

Les éléments suivants sont cités si le programme peut les afficher : taille du document, espace disque disponible, espace mémoire dispo- nible, nombres de signes, nombre de mots, nombre de lignes, nom- bres de pages.

DEPLACEMENTS :

Souris : le document défile vertica- lement ou latéralement quand le curseur, mû par la souris, s'appro- che d’un bord de l'écran. Touches : le document défile ver- ticalement ou latéralement quand le curseur, mû par une touche, s'approche d’un bord de l'écran. Ascenseur horizontal : Ascenseur vertical :

Menu (P, L, R) : un des menus offre des sauts de page (P), de lignes (L), ou permet le positionne- ment de repères dans le texte (R), le déplacement se faisant alors vers un repère particulier.

SELECTION

Les élements sont suivis de (T), (S) ou (M), s'il sont sélectionnables par touches, grâce à la souris ou à une fonction d’un menu. || va de soi que la souris permet toujours de sélectionner ces éléments, nous parlons ici de sélection automati- que. Per exemple, clic à gauche ou à droite pour le mot suivant ou pré- cédent, double clic pour une phrase, triple clic pour le paraga- raphe, etc. Un bloc rectangulaire est un bloc ne contenant que des portions de lignes (un peu comme un bloc graphique).

.

mot, ligne, phrase, bloc irrégulier, bloc rectangulaire, colonne, para- graphe, page écran, chapitre, page réelle, document entier.

DEPLACEMENT DU CURSEUR Les déplacements sont suivis de (Deb), (Fin), (Pré) ou (Sui) s'il sont autorisés vers le début, ou la fin de l'élément cité, voire l'élément sui- vant ou précédent : mot, ligne, phrase, paragraphe, colonne, page écran, chapitre, page réelle, docu- ment entier.

EFFACEMENTAUTO

Les termes parlent d'eux-mêmes. Les élements sont suivis de (T) ou (M), s’il sont effaçables par tou- ches ou grâce à une fonction d'un menu :

Mot, ligne, phrase, paragraphe, colonne, page écran, page réelle, chapitre, zone sélectionnée, docu- ment entier.

RECHERCHE/REMPLACEMENT Haut, bas :

Limités : la fonction ne concerne qu'une partie du document, un bloc sélectionné par exemple. Mot entier : la chaîne à trouver est un mot entier.

Contenu : la chaîne est contenue’ dans un mot.

Caractère joker : il permet de faire des recherches génériques sur un ensemble de mots, par exemple, A* indique les mots commençant par À.

Attributs : intervention sur le style des caractères. Rechercher les mots en gras, ou remplacer l'itali- que par du souligné.

Polices : intervention sur la police. Rechercher les mots en Times, ou remplacer les mots en Times par de l'Helvética.

Automatique : le remplacement est automatique sans confirma- tion.

Confirmation : demande d'accord avant chaque remplacement. Comptage d‘occurrences : recher- cher le nombre de fois qu'une chaîne de caractères est présente dans le texte.

MAJ/min : faire les différences entre minuscules et majuscules. Reformatage automatique : le texte est reformaté automatique- ment.

PRESENTATION

TABULATIONS

Gauche : le texte s’aligne à gauche du taquet de tabulation.

Droite : le texte s’aligne à droite du taquet de tabulation.

Centrées : le texte est centré par raport au taquet de tabulation. Décimales : les nombres sont ali- gnés sur le point décimal. Var indi- que que le caractère d’alignement est modifiable.

Caractères de conduite : l'espace compris entre la colonne au niveau de laquelle la touche TAB a été invoquée et la colonne correspon- dant au taquet de tabulation est rempli d'un caractère, le point ou le tiret le plus souvent. Var indique que le caractère de conduite est modifiable.

EN-TETES

Taille : en nombre de ligne Inversion paire/impaire : inversion des parties gauches et droites pour les pages paires et impaires. Différence paire/impaire : en-têtes différents pour les pages paires et impaires.

Report : report du contenu d'une page à l'autre.

Multiple : modification en cours de document.

BAS DE PAGE

Taille : en nombre de lignes. Inversion paire/impaire : inversion des parties gauches et droites pour les pages paires et impaires. Différence paire/impaire : bas de page différents pour les pages pai- res et impaires.

Report : report du contenu d'une page à l’autre.

Multiple : modification en cours de document.

NOTES DE BAS DE PAGE Numérotation automatique : Report en fin de document :

COLONNAGE

Nombre :

Saisie : entrée du texte directe- ment en colonnes. Visualisation : pré-visualisation avant l'impression, s'il est impos- sible de saisir le texte en colonnes.

Equilibrage : le logiciel s'assure, en fin de document ou de chapitre, que les colonnes ont la même taille.

79

30

DIVERS

Saut de page forcé :

Maintien sur une même page : possibilité d'interdire la rupture d'une partie du texte par un saut de page.

Saut de colonne forcé

FORMATAGE

SYSTEME DE MESURE Cm: pouces : points : picas : caractères :

REGLES DE TABULATION Nombre :

Justification : modifiable via la règle

Interligne : modifiable via la règle. Corps : la taille des caractères y est indiquée.

Sauvegarde : possibilité de nom- mer et de sauvegarder un ensem- ble de règles.

FEUILLES DE STYLE

Nombre : nombre d'entrées dans une feuille. Les éléments suivants sont présents s'ils sont modifia- bles via la feuille de style. La par- tie du texte attaché à une entrée de la feuille en prend tous les attri- buts. Interligne, marges, tabula- tions, style, police, corps, alinéa, justification, espace avant, espace après.

Liée au document : la feuille est propre ou non au document.

TYPOGRAPHIE :

MISE EN FORME DES PARAGRA- PHES

Automatique : le paragraphe est mis en forme automatiquement quelque que soit la fonction mise en œuvre.

Alignements à droite : Alignement à gauche : Justification :

Centrage :

Vis à vis : possibilité de saisir des paragraphes côte à côte.

Ligne blanches avant, après : ajout automatique de lignes blanches avant et/ou après le paragraphe.

POLICES

Nombre :

Proportionnelle :

Corps :

Cpi: nombre de caractères par pouce quand le logiciel ne permet pas de gérer le corps.

STYLES

Gras, léger, souligné, italiques, ombré, contour, relief, barré, indice, exposant, double largeur, double hauteur.

INTERLIGNE

Simple, double, triple, variable. Variable correspond à un paramè- trage en points.

COUPURE DES MOTS

Manuelle : il incombe à l'utilisateur de placer lui-même des tirets de coupure.

Semi-automatique : le logiciel pro- pose un emplacement de coupure- que l'utilisateur peut modifier. Automatique : l’utilisateur ne peut intervenir.

Zone de coupure : zone, avant la marge droite, à partir de laquelle la coupure peut être activée. Longeur minimale des mots à cou- per :

Coupure algorithmique : Coupure par dictionnaire :

DIVERS

Blanc insécable : les mots qui l'en- cadrent restent toujours sur la même ligne.

Tiret insécable : les mots qui l'en- cadrent restent toujours sur la même ligne.

Transformation majuscules/minus- cules :

Processeur de formules mathéma- tiques :

Réalisation d'encadrement :

AUTOMATISATION :

TOUCHES PROGRAMMABLES, MACROS-INSTRUCTIONS Nombre :

Imbrication : possibilité d'appeler une macro (ou une touche de fonc- tion) dans la définition de cette dernière. Les éléments suivants sont cités s’ils sont mémorisables.

Texte, déplacements, fonctions de menu, instructions de programmation, mouvements de la souris

Edition : possibilité de modifier ce

qui a été enregistré.

REALISATION DE TABLEAUX Touches fléchées : le contour du tableau est tracé à l’aide des tou- ches fléchées.

Automatique : par tabulation, ins- truction de mise en forme, etc.

Liste : le tableau est tapé sous la forme d'une liste que le logiciel transforme automatiquement.

Elargissement automatique : chan- ger la taille d'un élément du tableau provoque l’agrandisse- ment automatique de celui-ci.

GLOSSAIRE, BIBLE DE PARAGRA- PHE

C'est la possibilité de stocker des mots ou des phrases-types, de les nommer et de les rappeler dans le texte.

Nombre d'entrées :

Polices : la police est enregistrée avec le texte mémorisé.

Styles : le style est enregistré avec le texte mémorisé,

INDEX

Automatique : le logiciel sélecte toutes les pages où le mot est pré- sent.

Manuel : l'utilisateur précise les occurrences du mot dans les pages qui lui semblent significati- ves.

Niveau : pour chaque entrée d'in- dex, une subdivision en sous- entrées est possible, et ainsi de suite. Par exemple, pour le mot fichier, on peut avoir, comme sous-entrées, écrire, fermer, lire, lister et ouvrir.

NUMEROTATION DES PARAGRA- PHES

Nombres de niveaux :

Variations de style : À, a, 1,1, i

TABLE DES MATIERES

Nombre de niveaux :

Liste diverse : la fonction de ges- tion de table des matières permet de créer des listes de figures, de tableaux, etc.

DIVERS

Références croisées (Page) : Le logiciel permet d’affecter un code ou un nom aux paragraphes, puis d'y faire référence ailleurs, en ne précisant que ce code ou ce nom, sans avoir à mentionner l'intitulé exact. (Page) signifie que le logiciel peut auusi faire apparaître le numéro de page.

CALCULS : + mr *

% sont suivis de C si le calcul porte

sur une colonne ou de L s’il porte sur une ligne.

Autres :

Lignes : calcul sur des lignes. Colonnes : calcul sur des colon- nes.

Mémorisation : le résultat est stocké dans une mémoire tampon ou

dans le presse-papier.

DICTIONNAIRE :

OTHOGRAPHIQUE

Nombre de mots :

Proposition du mot correct : le logiciel affiche automatiquement une liste des mots proches du mot mal orthographié.

Dictionnaires supplémentaires : dictionnaires du vocabulaire de l'utilisateur.

A la saisie : le contrôle s'effectue pendant la frappe.

A postériori : le contrôle s'effectue après la frappe.

Mot isolé : vérification orthogra- phique du mot à la position du cur- seur.

AUTRES Synomymes : Antonymes :

PUBLIPOSTAGE :

Type de fichier : format du fichier de données de publipostage. Sélection simple ‘ou complexe : possibilité de choisir les enregistre- ments selon une condition ou une expression conditionnelle. : Instructions de modification : pos- sibilité de modifier le texte du document selon le contenu d’une ou plusieurs zones du fichier de données.

Stop-code : identification d’une variable, dans une lettre-type. L'utilisateur se positionne de stop- code en stop-code et remplace les Variables par des valeurs (nom, adresses, montant, etc. ), ou est sollicité par le lociciel pour la sai- sie en bloc des variables.

GRAPHIQUES :

IMPORTATION

Indirecte : quand l'insertion d’un graphique est réalisée indirecte- ment, à partir d'un fichier, créé grâce à un accessoire ou un pro- gramme particulier. Cette méthode permet l'insertion d'images quel que soit le logiciel utilisé pour les

créer. Les formats suivants sont cités s'ils sont supportés directe- ment.

IMG : GEM : TNY Degas : Néoch- rome : Postscript : Autres : Placement fixe :

Placement libre : l'image est pla- cée librement dans la page. Placement avec contrainte : l'image est placée à gauche, à droite ou au centre de la page. Côte à côte : deux images peuvent figurer sur le même plan horizon- tal.

Redimensionnement : agrandisse- ment où réduction de l’image. Couper : sélection d’une partie de l'image. É

Rotation :

Déformation :

FONCTION GRAPHIQUE Elémentaires : carré, rectangle, cercle, lignes.

Evoluées : élémentaires, plus épaisseurs des lignes, trames.

Complexes : évoluées, plus tra-.

mes et épaisseurs paramétrables, objets graphiques, etc.

PARTICULARITES :

PROCESSEUR D'IDEES

Graphique : représentation graphi- que (graphe, ordinogramme, … ) Réduction et développement des titres : affichage du plan, puis pos- sibilité de visualiser progressive- ment le contenu de chaque niveau.

Récupération dans doc : le plan, son développementet la numérota- tion sont récupérable pour former un document.

Récupération dans plan : le plan peut être créé à partir du docu- ment.

TRI DE PARAGRAPHES

IMPRESSION :

Gestionnaire d'imprimante : Editeur de gestionnaire d’impri- mante :

SAUREZ-VOUS AIDER NOTRE AMI SM1'ST À RETR

ZOMBI ET SES MASQUES?

SMI'ST

Postscript :

Gdos :

Impression mode texte : Impression mode graphique : le texte est imprimé en mode graphi- que.

Impression mode mixte : le texte et les graphiques sont imprimés dans le mode correspondant. spouleur d'impression : impression en arrière-plan, permettant le tra- vail simultané sur un document. Recadrage :

Redimensionnement :

Copie multiples :

Gestion de file d'attente : mis en file d'attente des documents à imprimer et gestion des priorités d'impression.

Qualité courrier : paramétrable au lancement de l'impression. Impression inverse : impression dans l’ordre inverse des numéros de page.

Impression pages paires/impaires :

Marge de reliure :

Impression partielle : de la page i à la page ji.

Impression de pages isolées : liste de numéros de pages non conti- guës.

Impression à l'italienne : impres- sion dans la longueur de la page. Alimentation feuille à feuille : Choix du bac : sélection du n° du bac d'alimentation pour les impri- mantes ayant une alimentation en feuille à feuille à partir de plusieurs bacs.

sortie du fichier:

AIDE :

Ecrans d'aide : récapitulatifs des touches de fonction.

Aide par menus : système d'aide exhaustif par menus.

Aide par contexte : l'appui d’une touche, Help en général, affiche des informations sur la fonction en cours.

Didacticiel : sur disquette ou dans le

manuel. HE

ZOMBI

MASQUE

OUVER SES

d

%= Ÿ ps (I Eu ë È

Word

EDITEUR : Computer| Priam Haba Appli. Perfect

Concepts systèmes |Corpora. PRIX : : 1100 F 1390 F 400 F 1800 RESOLUTION : H, Mo H, Mo H, Mo H WYSIWYG : O O WYSIWYG + : O WYSIWYG- : Touche morte : Séquence de touches : Nombre de documents ouverts, affichés simultanément : Taille maxi du document : Fonction défaire : Fonction couper/coller : Raccourci clavier : Répétition de la dernière commande : Sauvegarde de la configuration :

ZOO O OO: ©

920072

©:

5

Z —_ OZOO £o

3 OZOO0O0EU ESS: GO

a

me 9 Z000£Z0 CO" OZ00227

Oo

D OZOOOUS OO0O

3 Zz£zOZzZZz8r 000

38

VISIBILITE :

Règle :

Saut de page : Retour chariot : Blanc de séparation : N° ligne : N°colonne :

N°page :

Vue réduite de la page : Graphique :

Mode insertion : Blocage majuscules :

ZOZZNIT1nZzNOO 0220002707

N F O O O F O F O N O N O O N F N F O N O O

OZMmnOOOZnnn ZZOZOZOZZOO OONTZINNnZZON

FICHIERS CHARGEMENT Fusion :

Ajout :

Ascii :

Autres :

ZLOZZ " OO0O ZOOO ZOOO ZOOO

SAUVEGARDE Asoii : Automatique : Transparente : Version -1 : Bloc :

Autres :

ZOOZZO Lez erO LeOeEeO ZZZZZO ÉCELEZ 2002-06 ZOOZZO

DIVERS

Suppression : Recherche de mots : Formatage :

Liste de dossier :

PES D ZZZO ZE ZZZO OZOO ZZZO

EL£EZ

INFORMATIONS :

Taille du document :

Espace disque disponible : Espace mémoire disponible : Nombre de signes :

Nombre de mots :

Nombre de lignes :

Nombre de pages :

O00ZZOZZ GZ0Z2Z22Z0O O0ZOZOZO UZOZZZZ 6060ZZOZO O2I02Z2ZZ O00ZO000

“ue qu'i y aura ue 4 héros...”

4

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DEPLACEMENTS : Souris :

Touches :

Ascenseur horizontal : Ascenseur vertical : Menu (P, L, R) :

TZOOZ TOOOZ OO0OOZ O00OZ TZZOO O000Z

0 Z ne

SELECTION AUTO Mot :

Ligne :

Phrase :

Bloc irrégulier : Bloc rectangulaire : Colonne : Paragraphe :

Page écran : Chapitre :

Page réelle : Document entier :

+ = = = et =

1ZZOOZ-Nnz-- ZZZZzzzNzZzU ZZZzZzVzZZzVWzZzU ZZzZzzzzzhZz2Zz7z =Z££2ZLOZZ22Z,2 Z1Z2zZz17z10-Z77Z ZZZzzzz-Zzzz

DEPLACEMENT DU CURSEUR Mot : T,Pré,Sui|T, Pré, Sui|T,Pré, Sui |T, Pré, Sui| N é,Sui | T,Pré,Sui Ligne : T,Pré,SuiiT,Pré, Sui|T,Pré,Sui,|T, Pré, Sui] T,Pré,SuilT, i,| T,Pré,Sui, Déb, Fin Déb, Fin |Déb, Fin |Déb, Fin in |Déb, Fin Phrase : N N N N Paragraphe : T,Pré,Suil T,Pré,Sui|T,Pré,Sui T,Déb,Fin Colonne : N T,Pré,Sui]N Déb Page écran : T,Pré,Sui|T,Pré,Sui |T,Pré,Sui,] T, Déb, , . |[T,Déb/Fin|, Déb, Fin |Fin Î Chapitre : N [N N N Page réelle : N N T,Pré,Sui;M, Pré, |T,Déb,Fin|T,Pré Sui, Déb, Fin |Sui/T,Déb|/S,Sui,Pré|Déb, Fin

Document entier : Déb, Fin | T,Déb,Fin|T,Déb,Fin|T,Déb,Fin|M,Déb,Fin|T,Déb,Fin

Z

ui Ü D. [°} pue 5)

EFFACEMENT AUTO Mot :

Ligne :

Phrase : Paragraphe : Colonne :

Page écran :

Page réelle : Chapitre :

Zone sélectionnée : Document entier :

T, S+M 5

S+M S+M T, S+M N

T, S+M |

=

T,S+M T

Z-ZZzZZzzz-- ZZZZzZZzZzzzZz 1+42z2-2z2zZ--Zz- Z-ZZzzzz-7Z Z-1ZZzZZzzOZz ZZzZZZzzzz--

RECHERCHE/REMPLACEMENT Haut, bas :

Limité :

Mot entier :

Contenu :

Caractère joker :

Attributs :

Polices :

Automatique : Confirmation :

Comptage d'occurrences : MAJ/min :

Reformatage automatique :

o o o o o

O0Z000Z0Z00Z0O 00Z00zZ0000Z0O 00Z00Zzzz000zZ ZzzO0Zzzo00ZoO ZZZOOZ2zZz000Z O00Z00Z0zZ007Z7z Z0Z00Z2Z0002Z0

V'MMBU MINE OCT

PRESENTATION TABULATIONS Gauche : Droite : Centrées : Décimales : Caractères de conduite : EN-TETES Taille : Inversion paire/impaire : Différence paire/impaire : Report : Multiple : BAS DE PAGE Taille : inversion paire/impaire : Différence paire/impaire : Report : Multiple : NOTES DE BAS DE PAGE Numérotation automatique : Report en fin de document : COLONNAGE Nombre : Saisie : Visualisation : Equilibrage : DIVERS Saut de page forcé : , Maintien sur une même page : ” Maintien sur une même colonne : Saut de colonne forcé :

00e -0: ZOZOO

® MM eO ZOO

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ZOZO-

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OZZO ZOO

FORMATAGE SYSTEME DE MESURE Cm :

Pouces :

Points :

Picas :

Caractères : REGLES DE TABULATION Nombre : ” Justification : Interligne :

Corps :

Sauvegarde : FEUILLES DE STYLE Nombre :

Interligne :

Marges : Tabulations :

Style :

Police :

Corps :

Alinéa : Justification : Espace avant : Espace après :

Liées au document :

(D SALE AT ZzZzzZOO Z££ZOE

OZZ00000000® ZzOOZ=

Lee ER

TYPOGRAPHIE :

MISE EN FORME DES PARAGRAPHES Automatique :

Alignements à droite : Alignement à gauche : Justification :

Centrage :

Vis à vis :

Lignes blanches avant, après : POLICES

Nombre :

Proportionnelle :

Corps :

CPI :

STYLES

Gras :

Léger :

Souligné :

Italique :

Ombré :

Contour :

Relief :

Barré :

Indice :

Exposant :

Double largeur :

Double hauteur : INTERLIGNE

Simple :

Double :

Triple :

Variable :

COUPURE DES MOTS Manuelle : Semi-automatique : Automatique :

Zone de coupure : Longueur minimale des mots à couper: Coupure algorithmique : Coupure par dictionnaire : DIVERS

Blanc insécable :

Tiret insécable : Transformation majuscules/minuscules:

Processeur de formules mathématiques:

Réalisation d'encadrement :

AUTOMATISATION : TOUCHES PROGRAMMABLES, MACROS-INSTRUCTIONS Nombre :

Imbrication :

Texte :

Déplacements curseur : Fonctions de menu : Instructions de programmation : Mouvements de la souris : Edition :

"O0ZZO0ZZ ZZOCO ZOO0OZZOZOOO0O

ZZOZO

O

OZZ000Zw

OZZZZOZ

ZZOO0OO ZO00ZO00Z ZOOO ZZO00ZZZZOOZO

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ZOZ0O0Z 0000 ZZO0O0ZZZZOOZO

ZzZZOOOO

REALISATION DE TABLEAUX Touches fléchées :

| Automatique :

| Liste :

Elargissement automatique :

GLOSSAIRE, BIBLE DE PARAGRAPHES

Nombre d'entrées :

Styles :

INDEX

Automatique :

Manuel :

| Niveau :

NUMEROTATION DES PARAGRAPHES

Nombres de niveaux :

Variations de style :

TABLE DES MATIERES

Nombre de niveaux :

(ll Liste diverse (figure) :

| DIVERS

| > Références croisées (Page) :

CALCULS :

% Autres : Mémorisation :

DICTIONNAIRE : ORTHOGRAPHIQUE

Nombre de mots : PR 117. 000 Proposition du mot correct : N O Dictionnaires supplémentaires : N O

A la saisie : O N

A posteriori : O O

Mot isolé : N O Synomymes : N O Antonymes : N O PUBLIPOSTAGE :

Type de fichier :

1 enreg. -> 1 letire:

Sélection simple ou complexe:

Instructions de modification :

Stop-code :

GRAPHIQUES :

IMPORTATION

Indirecte : O O O O O IMG : N O O N O GEM : N O O N N TNY : N N N N N Degas : N N N N N Néochrome : N N N N N Postscript : N N N N N Placement fixe : N N N N N Placement libre : N O N O O Placement avec contrainte : O N O N N

Côte à côte : Redimensionnement : Couper :

Rotation :

Déformation : FONCTION GRAPHIQUE Elémentaires :

Evoluées :

Complexes :

PARTICULARITES :

PROCESSEUR D'IDÉES

Graphique :

Réduction et développement des titres :| - Récupération dans doc :

Récupération dans plan :

TRI DE PARAGRAPHES

IMPRESSION :

Gestionnaire d'imprimante : Editeur de gestionnaire d'imprimante : Postscript :

Gdos :

Impression mode texte : Impression mode graphique : Impression mode mixte : Spouleur d'impression : Recadrage : Redimensionnement :

Copies multiples :

Gestion de file d'attente : Qualité courrier :

Impression inverse : Impression pages paires/impaires : Marge de reliure : Impression partielle : Impression de pages isolées : Impression à l'italienne : Alimentation feuille à feuille : Choix du bac :

Sortie disque :

L£LLCOL2O0202/07-/7 7027-00 A2 790000710002 £00ZzZ00 OZ OZZOO00ZOZZZZZOOOOZOO LAOPOOL2Z 72/0220 77-00 ZZOZZOZZZOZO0OZO0ZZOZZZZO 0007Z007zZZZ002z707z22Z207Z22z00 ZZZZZOZZZOZOZZOOZOZZOO

AIDE :

Ecrans d'aide : Aide par menus : Aide par contexte : Didacticiel :

ZZZO Pr RT A ©) LZZ\O OZOO ZOZO

LA CONFERENCE DES re EUROPEENS ECHOUE

C= colonne Deb = début

P = page Pré = précédent

Disq = disque Illim =illimité L=ligne

M =menu

Mém = mémoire Mo = moyenne

R=repère

S = souris

Sui =suivant T =touche Var = variable F = facultatif

LAMENTABLEMENT : TOUT LE. MONDE PASSAIT SON TEMPS a | JOUER A MASQUE ET A ZOMBI! | UN SCANDALE!

EE 2 DEEE RE EEE ———— EEE ——

10

WORDPERFECT

DIVERS

La plupart des options font l'objet de sous-menus apportant leur lot de para- métrage, tant les choix et les fonctions sont nombreu- ses.

Quasiment toutes les fonc- tions accessibles par menu sont doublées de raccourcis clavier. Une réglette en car- ton, à poser au-dessus des touches de fonction, et un aide-mémoire cartonné sont heureusement fournis. Le manuel, plus de 500 pages, est d’une qualité remarqua- ble.

Le logiciel n'était pas encore francisé à fin novembre.

OBSERVATIONS

Traitement de texte extré- mement complet. pour du texte, car il ignore superbe- ment le graphisme. À condi- tion d'accepter la mémorisa- tion des touches de fonc- tion, c'est le « must » pour celui qui frappe intensive- ment des documents impor- tants, mais sans fantaisie, à longueur de journée. La non- visibilité de la règle de tabu- lation peut gêner. Le seul problème est qu'il coûte plus cher qu’un 520 ST! Signalons que la version IBM est en avance (4. 2 au lieu de 4. 1) et va atteindre la version 5. O.

EVOLUTION

DIVERS

L'accessoire CLICHE est dédié à la capture d'image en vue d'une insertion dans le document.

OBSERVATIONS

Le système de règles de tabulation est particulière- ment bien conçu, ainsi que la fonction publipostage. Le logiciel est plutôt lent en ter- mes d'affichage, mais c'est la rançon du WYSIWYG.

BECKER TEXT

DIVERS

I|n'existepas de dictionnaire orthographique mais plutôt une fonction dictionnaire. Utilisée conjointement avec les possibilités d'édition du langage C, Becker Text peut devenir un outil appréciable pour les programmeurs. Une programmation judi- cieuse des touches de fonc- tion facilite la mise en forme des paragraphes aux for- mats différents.

La seconde police corres- pond au jeu de caractères semi-graphiques d'IBM.

OBSERVATIONS

Traitement de texte impar- fait dans sa première ver- sion. Une version posté- rieure devrait en corriger certaines imperfections et

être proposée, moyennant

une somme modique, en échange.

SIGNUM

DIVERS

Le tableau reflète mal la ges-

tion précise des positionne-

ments permise par Signum (1/54 de pouce en vertical et 1/90° en horizontal).

Un éditeur de police est fourni (une version pour imprimante 9 aiguilles et un pour 24 aiguilles).

Les programmes d'impres- sion sont spécialisés par type d'imprimante (9 et 24 aiguilles, laser Hewlett- Packard).

Un programme permet la récupération des dessins de manière indirecte.

OBSERVATIONS Logiciel au maniement inha-

| bituel, Signum produit des

résultats imprimés excep- tionnels sur imprimantes matricielles, qu'il exploite au maximum de leur perfor- mance. La version 2 devrait combler des lacunes et amé- liorer l'ergonomie.

WORDPLUS

DIVERS

Possibilité de sauvegarder des documents préformatés (en-tête, bas de pages, règles et textes) avec char- gement automatique.

Ün accessoire, SNAPSHOT, permet d'extraire des por- tions d'écrans pour les inclure sous forme de gra- phiques dans le texte. Un programme, DEGASNAP, assure la récupération d'images DEGAS.

Un accessoire CODIMP, permet d'utiliser la touche morte.

Un programme FIRSTMAIL est dédié au publipostage et à la fonction bible de para- graphes.

OBSERVATIONS

Traitement de texte facile à utiliser, il ne suscite ni l'en- thousiasme ni le rejet. Sa simplicité et les quelques fonctions évoluées (notes de bas de page, publipos- tage, graphiques) qu'il com- porte en font un logiciel d'usage plus personnel que professionnel.

Le dictionnaire reconnaît peu de pluriels, de conjugai- sons et d'accords. Le man- que de raccourcis clavier est gênant pour une utilisation intensive.

ÇALLIGRAPHER

DIVERS {

La fonction Cherche permet des positionnements très fins, par style de caractères, type de justification, haut et bas de page, colonnes, gra-

. * phiques tableaux, règles et feuilles de style. La fonction tableau permet des Variations graphiques dans la présentation. La fonction graphique com- porte un jeu d'instructions de mise en forme de formu- les mathématiques et de tra- cés graphiques. Plusieurs utilitaires sont livrés : conversion de fichiers texte, générateur d'icônes, importation de dessin EASY DRAW, con- version de fichiers graphi- ques, conversion de fichier BACK PACK, Le logiciel n'était pas encore francisé à fin novembre.

OBSERVATIONS

Traitement de texte plutôt complet, avec des fonctions spectaculaires et beaucoup d'astuces qui facilitent le travail. Quelques lacunes : tables des matières, index et calculs.

7

se \— —— TM

HABAWRITER II

DIVERS

Le mode d'affichage TRACE permet de repérer les endroits où se trouvent un changement de règle, d'en- tête et de bas de page, un renvoi à une note, un code à envoyer à l'imprimante, etc., c'est-à-dire tout élé- ment caché qui n'apparaît pas dans le texte, un clic permet de les afficher.

ATTENTION : deux pro- grammes, non livrés avec Habawriter Il, permettent le

contrôle orthographique et le publipostage.

OBSERVATIONS

Traitement de texte à l'usage simple et aux bon- nes possibilités pour une uti- lisation courante. Les gra- phismes sont absents, le publipostage reste accessi- ble grâce à Habamerge, pour ceux qui en ont besoin. Le dictionnaire (Habaspell) paraît insuffisant avec ses 17000 mots.

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Depuis l’arrivée du ST sur le marché, la très haute résolution de son moniteur monoch- rome laissait espérer l’arrivée d’un logiciel de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) à la hauteur. Avec ZZ-2D, c'est chose faite et bien faite. Human Software nous permet désormais de disposer de cette version francisée de Campus, logiciel de conception alle-

mande.

ZZ-2D est donc dédié à la CAO, et plus parti- culièrement au dessin industriel. Associé à GEM et sa souris, il remplace avantageusement la planche à dessin et ses accessoires habituels tels que la règle, le compas et le rotring. Il per- met de travailler sur toutes les tailles standard de feuilles (A5 à AO) et offre tous les outils que peut souhaiter un dessinateur industriel (et industrieux). Ceux-ci sont classés en 7 gran- des familles : Dessin, Effacement et modifica- tion, Déplacement, Feuille, Cotation, Symbo- les et Informations. Le principe est simple : La feuille prend la majeure partie de l'écran et sur la gauche se trouvent 4 menus graphiques.

Donnez le Cadrage 1 (2

19 —

Chacun d'eux permet d'accéder à un maximum de 20 options. Malheureusement, il n'y a de place que pour 4 menus. Celui du haut est donc dedié à l'organisation des 3 suivants et permet de choisir la boîte à outils que l'on désire parmi les 7 existantes. On a donc à l'écran 3 menus réellement accessibles. Pratiquement, cela

_évite de surcharger l'écran et permet de tra-

vailler assez rapidement.

Passons en revue les fonctions de ces 7 menus.

Dans le menu « Dessin », on dispose d'outils permettant de tracer des segments, chaînés ou non, des rectangles, cercles, triangles... Toute la panoplie imaginable, même la possibilité de tracer des parallèles ou des perpendiculaires

MEN TT

A Fichier General Ligne Texte Hachure

à un segment. Avec deux segments non paral- lèles, ZZ-2D peut calculer un arrondi ou un chanfrein. Et bien entendu le rayon d'arrondi est paramétrable, ainsi que la taille et l'angle du chanfrein. La saisie est rapide puiqu'il suf- fit de cliquer approximativement sur un seg- ment pour le sélectionner. Les points peuvent être saisis à la souris ou au clavier. Dans ce dernier cas, on peut donner une coordonnée sous forme cartésienne ou polaire. Ce menu est le plus rempli et il permet également de tra- cer un cercle ou un arc de cercle (simple où chaînés) passant par trois points, ou encore de tracer une tangente à un cercle ou commune

TEEN x : 248,7 y:594,2

NN UN INA Hi pe Aho ete hu tu De fe Puf a

Y Segnent

Manuelle Variable

à deux cercles. Les tracés sont paramètrables en largeur de plume ou en style de tracé.

Dans le menu « Effacement et modification », tout tracé effectué peut être modifié en style (largeur de plume par exemple) ou supprimé. ZZ-2D est un programme de dessin qui travaille

. au niveau objet. Cela signifie que le dessin

n’est pas considéré comme un ensemble de pixels mais comme un ensemble d'objets tels que des cercles, des segments ou même des symboles complexes (un écrou, par exemple). Tout objet du dessin est donc accessible et modifiable indépendament des autres objets.

Le menu « Déplacement » permet de modifier chaque objet. On peut également le déplacer

ou le dupliquer. La duplication peut être sim- plement réalisée d'une position vers une autre mais on peut parfaitement opérer une symé- trie pour avoir la vue en coupe d'une pièce cylindrique, par exemple. Le nec plus ultra per- met d'effectuer une rotation sur une pièce et de créer une vue possèdant plusieurs plans de symétrie.

Les options du menu « Feuille » permettent de zoomer sur une partie de la feuille ou de se déplacer sur cette même feuille. On peut éga- lement redéfinir l’origine des coordonnées ou activer la fonction de calage qui permet de don- ner approximativement la position d'un point. Dans ce cas, la région avoisinant le point de cliquage sera explorée et si un point ou un seg- ment est trouvé, il sera selectionné. C'est par- ticulièrement intéressant dans le cas de la sélection de cercles ou de segments.

Comme vous le supposez certainement, le menu « Cotation » permet de définir et de tra- cer des cotes. Bien entendu, la valeur est cal- culée automatiquement en fonction de l'échelle définie lors de la création de la feuille et la tolé- rance indiquée en fonction de paramètres dis- ponibles dans un menu GEM (un menu normal, celui-là). On peut donc avoir les flêches à l'in- térieur où à l'extérieur, enfin, presque où on veut. C'est assez phénoménal ! Il suffit d'in- diquer deux segments et une position de cote. Mais le plus impressionnant consiste à cliquer simplement sur un arrondi au hasard et la cote est automatiquement calculée et affichée à l'in- térieur où à l'extérieur, comme on veut. Sinon, la cotation d'angle se fait tout aussi simple- ment. Ca devient presque trivial de dessiner.

Le menu « Symboles » est fort intéressant : comme il est particulièrement inutile de redes- siner plusieurs fois le même dessin (un écrou par exemple), ZZ-2D permet de stocker sur dis- quette une bibliothèque de symboles com- plexes et de les rappeler à volonté selon les besoins. La procédure de création d'un symbole est effroyablement simple. Il suffit d’encadrer la zone définissant le symbole, de donner les points définissant son orientation et sa taille, puis de lui donner un nom. La repro- duction est à la mesure de ce que l’on espère : deux clics définissant l'axe du symbole, et celui-ci est reproduit. Cependant, il existe deux types de symboles, ceux à taille fixe et ceux- à taille variable. Certaines pièces n'existent qu'en une seule taille et d'autres, comme l'écrou que j'aime par dessus tout, sont dis- ponibles avec plusieurs dimensions. |l est inu- tile d’avoir un symbole pour chaque taille de la même pièce. Mais une pièce unique ne doit pas pouvoir être reproduite en plusieurs tail- les. Cela pourrait amener des erreurs graves par la suite.

Le menu « Informations » a pour but de don-

ner des indications sur les positions des diffé- rents objets qui constituent un dessin. Elle per- met également de calculer des intersections entre segments ou même entre cercles et seg- ments.

En dehors de ces menus ZZ-2D qui occupent le tiers gauche de l'écran, il existe également un menu GEM tout à fait normal si on fait abs- traction de l’icônographie qui le caractérise. C'est d’ailleurs un point que l’on remarque dans ZZ-2D, il est très riche en petits motifs graphiques qui agrémentent ce logiciel en le rendant extraordinairement convivial. C'est par ce biais que l'on peut charger ou sauver un fichier, ou une bibliothèque de symboles. Ce menu permet également de sélectionner les calques affichables. On peut, comme sur une table à dessin, superposer plusieurs calques. Une entrée du menu offre, par exemple, la pos- sibilité de paramétrer le rayon d'arrondi où l'an- gle/taille du chanfrein. La plume est disponi- ble en 9 tailles et 6 styles qui vont du continu au pointillé en passant par la chaîne. Les tex- tes sont réglables en tailles, angles et styles. Une possibilité que je n'ai pas encore abordé concerne le hachurage. Cette fonction très dif- ficile à implémenter dans un logiciel de ce type est pour le moins ardue à utiliser sur ZZ-2D. C'est d'ailleurs bien la seule qui le soit. Elle est cependant extrêmement puissante.

Le menu des cotations est très complet et — autorise la plupart des styles ainsi que plusieurs modes d'affichage de la tolérance. Le dernier menu GEM concerne les coordonnées qui peu- vent être affichées en coordonnées cartésien- nes ou polaires, en unités métriques ou en pou- ces et affichées où non en temps réel.

Le manuel, en français comme le logiciel, passe en revue toutes les fonctions du logiciel et con-

IFE hi z rh

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Ë a Fichier General Ligne Texte Hachure Cotation x:628,1

y:747,3

tient même une partie d'apprentissage très bien organisée qui permet d'aborder le pro- gramme avec plus d'assurance. Le dernier point que j'aborderai concerne l'impression, ou plutôt le tracé. Le seul test que j'ai pu réaliser l'a été avec une imprimante 9 aiguilles au for- mat A3. Le résultat a été aussi impressionnant qu'il est possible de l'être sur ce type de maté- riel. J'ose à peine imaginer le résultat sur une imprimante 24 aiguilles ou, mieux encore, un traceur (plotter pour les anglophones).

Ce bref panorama permet de situer plus préci- sément ce logiciel par rapport à la concurrence. C'est actuellement le plus complet et le plus convivial qu'il m'ait été donné d'utiliser. Mal- gré tout, son prix (3450 francs hors taxes) ne le met pas à la portée du grand public. Mais il ne faut pas perdre de vue qu'il s’agit d‘un logiciel véritablement professionnel et que ce prix est plus que justifié vis à Vis des logiciels existant sur d'autres machines.

François Guillemé.

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1

TWIST : UN SWITCHER D'APPLICATIONS

Twist permet d'avoir plusieurs programmes en même temps en mémoire et de passer de l'un à l’autre en appuyant simplement sur quelques touches. Une révolution !

Les plus anciens des STistes se rappellent peut-être.un accessoire nommé K-Switch, qui était censé pouvoir faire cohabiter plusieurs programmes en mémoire. Hélas, K-Switch n'était pas à la hauteur de nos espérances et il a vite disparu. Depuis, rien, pas le moindre petit switcher, alors qu'il en existe tant sur Macintosh. On commençait à croire la chose impossible sur ST, lorsque François Guillemé (par ailleurs l’un de nos fidèles collaborateurs) nous a apporté Twist, le produit sur lequel il travaille depuis plus de six mois. Marche-t-il ? Un peu, mon neveu : l'article que vous êtes en train de lire est écrit sous Word Plus, lui-même sous Twist. Et figurez-vous que je suis en même temps en train de dessiner... sous Néochrome !

MA QUE SWITCHER ?

Un Switcher est un mini-programme qui per- met d'avoir plusieurs programmes en même temps dans la mémoire et de passer de l'un à l’autre sans gêner leur exécution. Il doit répon- dre à plusieurs critères : la qualité (être convi- vial et simple, par exemple), l'universalité (mar- cher avec un maximum'de logiciels) et la taille réduite (pour ne pas prendre trop de mémoire). Pour être réduit, Twist est réduit. 15 Ko d'as- sembleur compact. Impossible en effet d'en- visager un tel programme écrit dans un langage évolué : il serait trop lent et beaucoup trop gourmand ëén mémoire. Sur un méga de mémoire, 15 Kilo octets ne représentent pas grand chose. De fait, on peut aisément loger trois programmes en même temps sur un 1040 ; jusqu'à 14 sur un Méga 4 !

PRESENTATION

Lorsqu'on lance Twist, un simili-bureau Gem apparait. || est composé d’un menu et de deux icônes : une corbeille (beaucoup plus réaliste que celle du bureau) et l'icône de Twist. Tiens, quel intérêt ? C'est très simple : en ouvrant cette icône (par un double-clic, comme sur le bureau), une fenêtre représentant le pro- gramme (Twist lui-même, dans ce cas) appa- rait. Celle-ci contient sur la ligne d'information des renseignements utiles : la quantité de mémoire vive totale et celle qui est disponible. Le contenu proprement dit de la fenêtre repré- sente une vue sur l'écran de l'application : comme il s'agit de Twist lui-même, on obtient un effet d'écho assez amusant |!

Le menu contient un grand nombre d'options. Il est d'abord possible de lancer ou de‘suppri- mer une application ; nous allons y revenir. On peut effacer des fichiers d'une disquette ou la formater, ce qui s'avère extrêmement pratique à l'usage. On peut ranger les fenêtres, lorsqu'il y en a plusieurs : elles $e partagent alors l'écran de facon égale. C'est bien plus rapide que de dimensionner les fenêtres à la souris.

On peut également installer et supprimer un disque virtuel (Ram disk) de n'importe quelle taille. Notons que sur un Méga 2 ou 4, onipeut avoir un disque virtuel dépassant un méga de

mémoire ! Voyons maintenant le cœur du pro- gramme.

TWIST ONCE

Installer une application revient à double- cliquer sur celle-ci à partir du bureau. À une petite différence près, cependant : il faut ici déterminer la place qui sera allouée au pro- gramme. Cette place est à déterminer selon deux critères : la taille du programme lui-même et la mémoire vive doit il aura besoin pour tra- vailler. || faut savoir que Twist lui rajoute auto- matiquement 90 Ko qui vont contenir l'écran vidéo plus toutes les informations spécifiques au programme (les couleurs, la résolution, les variables-système... }. Pour vous donner une idée, Word Plus fonctionne très bien avec 250 Ko de Ram (bien qu'il ne reste pas beaucoup de place pour charger un très gros fichier), Publishing Partner se contente de 500 Ko... Bref : vous lancez l'application et aussitôt l'écran se contracte, laissant apparaitre le pro- gramme appelé. À partir de là, vous pouvez faire absolument n'importe quoi, dessiner si vous avez lancé un programme de dessin, écrire si vous avez lancé un traitement de tex- tes, jouer si vous avez lancé un jeu. Mais vous pouvez surtout revenir à Twist en appuyant sur la touche Control et les deux touches Shift. Là, une nouvelle icône est apparue : celle du pro- gramme que vous venez de lancer. |l est alors possible d'ouvrir cette icône afin de voir l'écran que vous venez de quitter. Attention : on ne peut pas travailler directement à l'intérieur de cette fenêtre, qui n'est qu'une « vue » sur l'ap- plication.

Et c'est là que Twist va donner sa pleine puis- sance : on peut lancer une seconde applica- tion. Il suffit d'indiquer la taille-mémoire - et éventuellement un paramètre, équivalent à la ligne de commande des programmes TTP, qui permet par exemple de charger un texte en même temps que le traitement de textes sous lequel il a été rédigé - et ce second programme se lance. Comme tout à l'heure, Vous pouvez

Upgrade _Installation Randisk se THIST

l'utiliser tout à fait normalement, comme si Twist n'était pas là. À une petite différence près : en ré-appuyant sur les touches précé- demment citées, l'écran bascule et vous vous retrouvez dans la première application |

En appuyant sur Alternate et les deux touches Shift, vous revenez à Twist. Ce qui vous per- met de lancer une troisième, une quatrième ou une Xième application. On n'est limité qu'à quatorze applications simultanées, où à la mémoire vive disponible.

L'auteur travaillant régulièrement pour ST Mag, nous avons eu la chance d'en avoir une pré- version voici un mois. Nous l'avons poussée jusqu'à ses derniers retranchements, sans jamais un seul problème : pas de plantage, pas de perte de fichiers, pas une seule erreur. Raris- sime dans ce domaine. Et depuis le précédent numéro, tous les articles techniques - qui nécessitent un langage - ont été relus sous Twist. Voici pourquoi. Dans un article techni- que, il y a très souvent des exemples. Or, les exemples sont recopiés par l'auteur de l'arti- cle d’après son listing. Il peut donc y avoir des erreurs de frappe - personne n'est à l'abri. Twist permet de sauver un bloc du texte en Ascii sous un traitement de textes, de passer au langage concerné, de charger ce bloc, de le tester, de le corriger le cas échéant, de le re-sauver et de le recharger dans l’article. Le tout sans avoir relancé une seule fois un seul programme !

COTE PRATIQUE

Ce n’est pas la seule application envisageable, loin de là. Imaginez les quelques cas suivants : vous créez des sprites avec un générateur de sprites quelconques, et vous testez l'animation en direct. Elle ne vous plaît pas ? Vous reve- nez au générateur de sprites, vous la modifiez et vous recommencez. Ou alors, vous faites votre compta, et lorsqu'un client semble avoir oublié de vous payer, vous revenez au traite- ment de textes pour écrire la lettre de relance. L'intérêt est colossal.

D'\GFABASIC, PRG

8817 sur 879Hénoire libre

EL | Quit | Hen le Halloc (X) los (72,L:-1)

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#255,TADR(AB) } valeur initiale #7, TACR (AB) ; 2080K256/2,.45=21 se le tiner en nettant Je bit 5 à 1 28, IERA (AB) =$28, IHRA (A9)

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On peut passer d'une application à l’autre soit en appuyant sur la séquence de touches déjà citées, soit en double-cliquant sur la fenêtre de l'application désirée sur le bureau Twist.

Il. y a tout de même quelques limitations. D'abord, pour fonctionner, les programmes doivent être sous Gem, ou du moins ne pas le détourner. Il n’est bien entendu pas question de jouer simultanément à Barbarian et à Air- ball, puisque ceux-ci se lancent en Auto. De plus, un seul accessoire est autorisé - et encore, pas très recommandé, A priori, ca sem- ble gênant ; en fait, on s'aperçoit très vite qu'on n'en a jamais besoin. Pour un traitement de texte, par exemple, inutile d'avoir un acces- soire qui gère les touches mortes (circonflexes et trémas) comme Codimp : Twist le fait tout seul, comme un grand. Les autres accessoires s'avèrent inutiles, puisqu'il est possible de lan- cer carrément un programme qui fasse la mêmé chose et de le quitter ensuite !

UNE BONNE RESOLUTION

Twist fonctionne dans les trois résolutions. Plus fort encore : à partir de la moyenne réso- lution (d'où je vous parle en ce moment, d'ail- leurs}, on peut lancer Néochrome qui passe automatiquement en basse. Lorsqu'on revient à Twist, celui-ci revient en moyenne ; et il res- pecte les palettes de couleur de chaque appli- cation | C’est particulièrement spectaculaire.

Une option très puissante : la liasse. Il s'agit en fait d'un fichier de commande {un peu comme un batch en MS-Dos) qui permet d'une part de lancer Twist et d'autre part de lancer différentes tâches. |l est en effet possible de demander le chargement de plusieurs program- mes - celui-ci s'effectuera sans intervention de

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PAIN AI existe.

à partir de

l'utilisateur - y compris des fichiers qu'ils appellent, ainsi que de créer un disque Ram ou de copier des fichiers d'une source quelcon- que à une destination quelconque. Il n'est pas de notre propos d'expliquer la syntaxe de ces opérations, car le manuel fourni s’en acquitte fort bien ; voici cependant un exemple illus- trant le fonctionnement de cette liasse,

On détermine tout d'abord la taille d'un disque virtuel, qu'on crée. On décide ensuite d'y copier tous les fichiers du disque B, plus tous les fichiers comportant l'extension « PRG » du disque A. On lance ensuite une application qui se trouve dans le disque : virtuel et on lui demande de charger un fichier, puis de lancer une application qui est dans le disque C (dis- que dur), et enfin de créer un sous-répertoire dans le disque virtuel en y plaçant tous les fichiers « . DOC » du répertoire « \TEXTES\ » du disque D. Le tout avec une facilité d’utili- sation dont bien des logiciels devraient s'ins- pirer. Naturellement, chacune de ces opéra-

‘tions est facultative ; si Vous n'avez pas assez

de mémoire, inutile de créer un disque virtuel

‘qui vous en prendrait encore un peu plus. Tou-

tes ces opérations sont déclenchées par un bête double-clic à l'allumage de l'ordinateur.

De plus, lorsque vous avez créé un contexte sous Twist - c'est-à-dire lorsque vous avez chargé un certain nombre d'applications avec leurs paramètres - Vous pouvez sauver ce con- texte afin de le retrouver tel quel la fois sui- vante. C'est ça, la liasse.

GfARGHH

Il y a bien un point noir. Un seul : le GfA. Com- ment, le GfA ne marche pas, déchantez-vous ?

Mode ae Cou Drive Cumana 1010 3"1 Extension 512 KO .

Lundi :

Dimanche :

Séga La Console des Fêves avec 2 Manettes + 1 jeux.

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14h — 18h. Métro : Pont de Levallois.

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Si, il marche. À deux détails près : l'écran de l'éditeur est décalé, on voit tout le listing mais le bord de l'écran se retrouve au milieu, ce qui est gênant pour une programmation intensive mais supportable pour une utilisation courte, et les touches d'arrêt du programme (Control Shift Alternate) ne marchent pas. Il faut pré- voir une sortie par programme |!

De toutes facons, Twist a un avantage énorme : il détecte les erreurs. Ce qui signifie que lorsqu'un programme plante (parce qu'il est buggé), au lieu d'afficher des bombes et de tout perdre, Twist le supprime et reprend la main de force, pratiquement quelle que soit la gravité du plantage. Aucun autre programme n'est affecté |! Du coup, si vous êtes bloqué dans une boucle sans fin dans le GfA, vous pouvez revenir à Twist, supprimer le GfA et le réinstaller : le tour est joué.

QUAND, COMBIEN ?

Twist sera disponible à mi-décembre. Son prix est encore la plus étonnante de ses caracté- ristiques : moins de 400 francs ! Nous l'avons testé sans problème avec Word Plus, Publis- hing Partner, Solution, GenST, Néochrome, Degas, Pro 24, Bureaucracy (le jeu d'Infocom), le basic ST, tous les C, Mutil, K-Ressource, Cal- comat, etc, etc. Impossible de le prendre en défaut. Et c'est le premier programme qui puisse réellement servir à tout le monde : si vous êtes branché dessin, il vous permettra de passer de Degas à Neo ; si vous êtes compta- ble, vous passerez de Solution à Calcomat Il ; Si vous êtes écrivain, vous passerez de Word Plus à Publishing, et ainsi de suite. Une véri- table aubaine !

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ATHENA I

Déjà annoncée le mois dernier, voici donc l’arrivée de ATHENA II (à ne pas confondre avec un système expert bien connu), un nouveau logiciel de dessin édité par « Iliad Software », et dont le propos vise la création et l'impression de plans, maquettes, dessins techniques et diverses applications architecturales ou industrielles.

Impossible de ne pas faire référence à cer- tains prédécesseurs, comme Easy-Draw et surtout GFA-Draft, ni d'oublier de futurs concurrents comme « ZZ 2D » dont nous parlons dans ce numéro, et pourtant, ATHENA Il possède une originalité et des performances qui en font un outil abouti et intéressant.

Travaillant en inverse vidéo lorsque l'écran est monochrome, où en couleurs lorsqu'on est en basse résolution, l'écran principal nous présente l'espace de travail encadré par 16 « boutons » représentant les grou-

. pes de fonctions : lignes, cercles, points,

cotations, motifs de remplissage, calques, effacements, textes, transformations, z00- ming, infos et options par défaut, gestion des groupes d'objets, grille de travail, cour- bes spéciales, perspective isométrique, et enfin gestion des fichiers. Ici, pas de menus déroulants, et chaque sélection nous offre les différentes possibilités par fonction, soit près de 150 options au total ! Certains pourront regretter l'absence des déroulants à cause de la réduction de l'espace de visualisation, mais des menus aussi char- gés sont bien souvent plus fatiguants et sources de perte de temps ou d'efficacité. De plus, ce choix pour des « boutons » symboliques donne place à une superbe présentation graphique pour les options, et le plus remarquable est que tout (ou pres- que) s'effectue par un seul click gauche (relayé par la barre d'espace), même à n'im- porte quel endroit de l'écran lorsque l'on veut simplement rappeler un groupe d'op- tions dans une fonction particulière. La sou- ris, omniprésente dans ce logiciel, n’a donc pas de trop grands « rallyes » à redouter. Devant ces nombreuses possibilités, il était nécessaire d'avoir un petit « aide- mémoire », et c'est chose faite avec une ligne en haut de l'écran qui nous rappelle ce que nous sommes en train de faire, nous dicte la marche à suivre, et nous permet d'entrer des données éventuelles.

Comme tout logiciel graphique, ATHENA II présente des options classiques, et d'autres moins habituelles. Nous survolerons donc les fonctions « connues » pour mieux étu- dier ses particularités, car un bouquin n'y suffirait pas ! Le bouquin, d’ailleurs, c'est

- la notice, véritable livre (excellemment pré-

senté, mais en anglais) de près de 300 pages, dont un bon tiers, heureusement, est réservé aux notes de l'utilisateur. Nous pou- vons regrouper les possibilités d'ATHENA ll selon 3 chapitres : la préparation de l'es- pace de travail, les outils de dessin, et les fonctions particulières.

La préparation de l'espace de travail : Une grille de référence est bien sûr dispo-

nible, escamotable à volonté, sa taille (espa- cement des points en X ET en Y) est pro-

[SELECT ENTITIES TO

SCALE €RT TO END)

grammable, et l'on peut asservir automati- quement les clics de dessin au point de la grille le plus proche (indispensable en basse résolution). Un grand choix d'unités de mesure nous est offert (du pouce au mile et du millimètre au kilomètre), et on peut appeler à tout moment une page aide- mémoire constituée de tous les renseigne- ments nécessaires sur l'étape de travail en cours : l'unité de mesure, l'échelle, le cœf- ficient de zoom, l'offset d'écran, l'offset de grille et sa taille, les calques sélectionnés, et le mode d'indication des coordonnées de la souris. Ce listing Vous donne déjà une idée de l’étendue des paramètres program- mables, accompagnés d’une série d'options prises par défaut lors du chargement du logiciel. Pour chaque « objet » graphique (par exemple, un point EST un objet), une page d’information avec un rapport com- plet est affichable. Théoriquement, on peut aussi l’imprimer, mais une erreur d'analyse n'offre pas ce choix après la sélection d'un objet particulier, et cela oblige à imprimer TOUS les rapports sur TOUS les objets, dans l'ordre de leur création, bien que la

notice dise le contraire ! A revoir très vite.

La série d'options prise par défaut peut être reprogrammée par l'utilisateur (taille du texte, unité de mesure, présentation de l'écran, taille de la flèche pour cotations, etc.), mais il est dommage que cet ensem- ble de paramètres ne soit pas sauvegarda- ble, au même titre que les « librairies » d'objets que nous verrons plus loin.

Pour visualiser et se déplacer dans le des- sin, un zoom très complet nous est pro-

posé : avant, arrière, zoom de fenêtre, vue « normale » à l'échelle, zoom avec cœffi- cient automatique pour voir à l'écran la tota- lité des objets dessinés, et enfin un offset de déplacement pour un scrolling rapide grâce à un simple clic recentrant la feuille de travail.

Le système des calques paraît compliqué au début mais s'avère très pratique pour des manipulations sophistiquées. En comp- tant la surface d'origine, on peut travailler simultanément sur 256 calques, et leurs dif- férentes sélections se font à l'aide de deux matrices 16x16, l'une présentant les cal- ques « actifs » (ceux qui enregistreront réel- lement les dessins et les diverses manipu- lations} et les calques « visibles » (no com- ment !). Lorsqu'on est en couleurs, ce système nous propose 16 couleurs pour 16 calques par couleur.

Les outils de dessin :

Pour les lignes, 6 styles et 3 épaisseurs dis- ponibles (5 et 2 à l'essai car deux options ne sont apparemment pas implémentées) pour douze cas de figure : normale, paral- lèle et perpendiculaire à une ligne sélection- née, tangente à un cercle ou entre deux cer- cles, « boîte » (4 lignes simultanées pour les carrés et les rectangles}, ligne brisée en mode « continu », ligne toujours horizon- tale ou toujours verticale, tracé en angle par rapport à une autre ligne (avec indication du degré), ligne depuis un point sélectionné jusqu'à l’éxtrémité sélectionnée d’une ligne déjà existante (très pratique pour l'instal- lation de « lignes de fuite »), et ligne tra-

cée automatiquement de l'extrémité d'une ligne à l'extrémité d'une autre.

Pour les cercles, là aussi une bibliothèque de fonctions très complète, avec un tracé par la définition de 2 ou de 3 points de sa circonférence, par la définition de son cen- tre et de son rayon, .avec deux modes de tracé d’'ellipse ou de morceau d'ellipse, deux tracés d'arcs circulaires ou elliptiques, et enfin le tracé automatique d'un arrondi au point d'intersection théorique de deux lignes, avec possibilité de redéfinir le rayon de cet arrondi ! De plus, quatre options viennent agrémenter le travail en offrant le choix de faire apparaître ou non, lors du tracé, une croix définissant le centre du cer- cle, de l’ellipse ou de l'arc, et bien sûr de rajouter cette croix ou de l'enlever à n’im- porte quel moment.

Pour les points, nous trouvons le point bête et normal, le point de milieu et d'extrémité d'une ligne, le point d'intersection de deux lignes, et le point de centre d’un cercle. Chaque objet, quel qu'il soit, étant une « entité » graphique, il est possible de créer des groupes d'objets et de se constituer ainsi sur disquette une librairie de différents symboles ou groupes de symboles, dont le point d'origine sur l'écran est aussi mémo- risé (distances relatives des différents objets). La sélection se fait très simplement en cliquant sur les points de référence des différents éléments, et le clic droit termine la sélection. Tout « module » ainsi enregis- tré pourra être à tout moment rappelé, détruit ou désassemblé pour être modifié selon n'importe quelle fonction (déplace- ment, transformation, effacement, etc.). Une organisation personnelle très pratique, notamment en architecture où en urba- nisme, où le plus difficile sera d'opter logi- quement pour des noms de fichiers faciles à reconnaître, et pour un point d'origine compatible avec le dessin en cours.

Rajoutons aux outils de dessin, la possibi- lité de remplir des surfaçes avec 36 motifs différents de trames (non programmables), ainsi que le menu « effacement » qui pré- sente douze options depuis le nettoyage total de l'écran jusqu'à l'effacement sélectif d'un objet, d'un texte, d’un calque ou d'un groupe d'objets. Cependant, l'effacement d'une surface tramée pose justement de sérieux problèmes pour la sélection de son « point de référence » lorsque la trame est complexe. D'une facon générale, on peut regretter l'absence d'une fenêtre d'efface- ment, et surtout l'inefficacité d’« Undo », pourtant valable pour toutes les autres fonctions de dessin.

Côté texte, qui peut être considéré comme un outil de dessin, nous trouvons les fonc- tions indispensables (bien qu’une seule police, de type vectoriel, soit disponible), avec l'entrée d'un texte normal ou penché selon un angle défini par l'utilisateur, la défi- nition de sa taille, la redéfinition de la taille d'un texte déjà écrit, et enfin, comme ATHENA Il redessine l'écran à chaque mani- pulation et que le dessin des textes est rela- tivement lent, la possibilité de le faire appa- raître ou non. Par contre, le fait que le texte soit vectoriel nous permet de lui affecter les différents styles de ligne.

Un dernier outil de dessin, tout à fait origi- nal et intraduisible, est constitué par les « courbes spéciales », Comme ATHENA II n'autorise aucun dessin à « main levée », il est possible de créer des lignes gérées par

des points de contrôle spécifiques (jusqu'à 25 par ligne ou plutôt « courbe ») qui agi- ront comme des aimants relatifs les uns aux autres, et produiront de superbes courbes automatiquement calculées. Ces points de contrôle seront évidemment rééditables (insertion, déplacement, et destruction) et les cartographes auront ici le moyen de des- siner de magnifiques courbes de niveaux.

Les fonctions de transformation :

Chaque objet peut être déplacé (seul ou plu- sieurs en même temps), mais les déplace- ments de surfaces tramées posent les mêmes problèmes que ceux cités pour l'ef- facement. De plus, si l’on commet l'erreur de sélectionner cette surface seule, sans les vecteurs qui l'entourent, il faut s'attendre à de sérieux désagréments dans les copies et déplacements, en l'absence de limites « physiques » à cette surface. Hormis ce cas particulier, les transformations sont très performantes : copie, miroir selon un axe librement choisi, agrandissement/réduction et rotation selon ün cœæfficient libre lui aussi, ces dernières options pouvant affecter l’ob- jet original ou en faire une copie appropriée. « Trim », enfin, est d'un maniement parti- culier : il s'agit de « tailler » un objet selon une sécante éventuelle (ou sa projection), ce qui peut être très pratique pour certains assemblages, mais le recours magique à Undo n'est pas ici implémenté !

Le système de cotation :

Présenté à part pour ses options particuliè- rement complètes, la méthode de cotation, avec indication automatique des mesures selon l'unité choisie et un nombre voulu de chiffres après la virgule, est rapide, propre et fiable. Pas moins de douze options pour installer les cotes : mesure horizontale où verticale, mesure d'une diagonale, installa- tion d'une flèche au bout d'une ligne, série automatique de mesures horizontales ou verticales suivant une ligne de base et ses différentes sécantes, diamètre d'un cercle, rayon d'un arc, mesure d'angle, et instal- lation de légendes avec ligne de guide... ! Considérant que la taille du texte, la taille de la flèche, le positionnement de la mesure, sa précision et sa distance vis à vis de l'objet mesuré, sont programmables, il serait difficile d'en demander plus.

La perspective isométrique :

Propre au dessin technique ou industriel, le principe consiste à projeter un objet dans un plan possédant 3 faces inclinées égales, pour obtenir une vue en trois dimensions tout en conservant de vraies parallèles. Il

ne s’agit donc en aucun cas d'un outil tri- dimensionnel avec calculs automatiques, et il ne faut pas s'attendre à un « développe- ment » instantané de l‘objet lorsque l'op- tion est sélectionnée. || s'agit ici d'une pro- cédure un peu compliquée mais classique, où l'on dessine d’abord « à plat » les trois faces de l'objet, puis après avoir sélectionné un point d'origine et les vecteurs relatifs les uns aux autres dans chacune des trois vues (de dessus, de face, de droite), le logiciel projette automatiquement les différentes faces selon un angle fixe. Une fois la logi- que comprise, l'outil devient simple et pra- tique, et offre un résultat tout à fait profes- sionnel.

L'impression :

C'est à notre avis le point faible d'ATHENA Il, non pas en qualité d'exécution, mais en qualité d'organisation. Ce logiciel tournant sous « GDOS », ses créateurs ont opté pour l'utilisation standard de « OUTPUT. PRG », celui-là même dont bénéficie Easy- Draw, et qui, malgré certaines options inté- ressantes, oblige à quitter ATHENA || après des manipulations compliquées sur les fichiers et leurs suffixes. Certes, une pro- cédure de Hard-Copy de la fenêtre de tra- vail est possible au sein d'ATHENA Il, mais la Véritable impression (impacts où table tra- çante) doit être réalisée par l'intermédiaire du second programme pour obtenir une qualité « courrier » (2 passages). Lorsque les manipulations ont été bien assimilées {alors que la notice est curieusement très évasive sur cette étape du travail), le résul- tat est très satisfaisant, mais on se prend à regretter une programmation structurée qui aurait intégré la routine d'impression au logiciel lui-même. Vu la qualité globale d'ATHENA Il et de son analyse, cela aurait sûrement donné lieu à des options origina- les, comme l'offset d'impression, le choix du nombre de passages, etc.

Conclusion :

ATHENA Il possède les qualités et la con- vivialité nécessaires pour être un logiciel véritablement professionnel. Malgré les réserves émises au cours de cette étude, dont la plus importante concerne l'impres- sion des documents (véritable « cheville ouvrière » en matière de dessin technique), cet outil s'avère agréable, fiable et très bien présenté. De plus, la qualité de service apparemment apportée à ce produit par sa maison d'édition, laisse supposer que cette version 1. 73 d'ATHENA Il connaîtra une évolution certaine.

F. Gabert, F. Paupert.

Oh combien d'aventuriers, ons Fe touche- à-tout

Qui

Qui furent fort génés

i restèrent Her

artirent en santé, se JORRTENt Le cou h [a langue zoulou

venant Presque fous

urent tout étonnés de voir tous les tabous

À leurs yeux dévoilés, de voir tous les bons coups Devant eux se révéler, mais sans dévoiler tout -Æt purent continuer, sans donner un seul sou.

Leur quète rassurés, grâce à Avenfou, +

4]

="

18

GFA OBJET ST : LA 3D PURE ET SIMPLE...

Enfin un logiciel de dessin en 3 dimensions ! Un vrai, un pur et dur ! Sobre à la limite de la rusticité et pourtant tout à fait complet et efficace, GFA OBJET de Micro-Application est aussi séduisant dans son élégante simplicité qu'une geisha dans un fourreau de soie : il n’a rien de superflu mais il a tout ce qu'il faut...

Entièrement conçu grâce au désormais - et à juste titre ! - célèbre GFA Basic, GFA Objet se présente comme un programme compilé (ce qui, en clair, signifie que vous n'avez pas besoin de l’interpréteur Basic pour l'utiliser) destiné à la création et à l'édition de volumes en 3D, accompagné d'un second programme qui, lui, est destiné à animer les objets conçus à l’aide du premier, et de trois petits fichiers d'objets, fournis à titre d'exemples. Sachez qu'il existe deux versions de ce programme : une fonctionnant sur écran monochrome, l'au- tre sur écran couleur ; il faut penser à préciser la version désirée lors de l’achat ! Nous avons testé la version monochrome, ce qui est sans doute l'idéal pour un logiciel qui compense une certaine pauvreté en gadgets graphiques par une indéniable précision. Sachez aussi que ce programme n'est vraiment efficace que si votre ST possède un méga-octet de RAM, même s'il peut fonctionner avec seulement 512 Ko. Le manuel d'une cinquantaine de pages est assez succinct et consiste plus en un appren- tissage du programme par la démonstration et la pratique qu’en une véritable documentation exhaustive, ce qui serait d'ailleurs tout à fait inutile, si l’on recherche avant tout un logiciel qui marche, correctement et sans faire de chi- chis, ce qui est tout à fait le cas de celui-ci. En revanche, la présence sur la disquette du fichier source du programme principal n'eût pas été un luxe trop excessif, étant donné la place disponible laissée par les quelques 200 Ko occupés par les programmes et les objets. Les fidèles usagers du GFA Basic, passionnés de graphisme et des approches timides mais convaincantes de l'image de synthèse que per- met ce langage auraient en effet très proba- blement fait leurs délices de l'étude des pro- cédures de tracé en perpective, de gestion des ombres et des faces cachées, sans compter les possibilités d'étendre le programme à leur besoins spécifiques. Ces algorithmes sont-ils des secrets si précieux qu'on ait choisi de nous en frustrer ?

Peu importe, le résultat est là : ça marche ; en longueur, en largeur, et en savoureuse épais- seur.

L'écran de travail est garanti pur GEM : une fenêtre d'édition occupe la majeure partie de l'espace, associée à deux petites fenêtres d'aide, qui donnent respectivement une vue du dessus et de la droite de l'objet en cours d'éla- boration, ainsi qu'un « scroller » destiné à orienter le travail dans la profondeur de l'es- pace dans lequel on opère, un indicateur d'état qui signale - voilà une idée qu'elle est bonne ! - quelle est la fonction courante et (joie ! } une fenêtre qui indique en permanence la position du curseur, et ce dans les trois dimensions, X, Y et Z. Mais alors, ce programme permettrait- il vraiment d'entrer les coordonnées d'un objet en trois dimensions, éventuellement préparé sur un plan sommaire, avec précision et con- vivialité ? ! Mais que oui, certes alors !

Les fonctions traditionnelles sont présentes : construction d’un solide de translation - c'est- à-dire un tracé en deux dimensions auquel le

programme va donner une profondeur - ou d'un solide de révolution - ce qui signifie que ce même tracé en 2D va devenir un volume en tournant autour d’un axe de rotation - avec, dans les deux cas, la possibilité de paramétrer la profondeur de la translation ou l'angle de la rotation, la construction des surfaces intermé- diaires lors du déplacement de l'objet, la liai- son entre ces surfaces, etc. Cette description peut sans doute paraître un peu hermétique, mais je vais essayer de donner un exemple plus visuel : imaginez une courbe, constituée en fait d'une ligne brisée comprenant 5 ou 6 som- mets : selon les options que vous choisirez dans le menu des solides de rotation, vous pourrez en faire soit une bouteille, soit une poire dont on aurait découpé un quartier, voire même un seul quartier de poire, soit un plateau à fromage à plusieurs étages, soit encore un meuble hémisphérique pourvu d'étagères éventuellement elles-mêmes découpées en compartiments, et j'en oublie sûrement encore.

Bien entendu, vous n'êtes pas limités, pour construire de tels volumes, à l’utilisation d'une forme de base à deux dimensions : vous pou- vez construire un solide de rotation en faisant tourner un volume déja réalisé en translation, et en fait toutes les combinaisons sont possi- bles. L'exemple que donne le manuel est celui d'un cercle, bâti grâce à un point qu'on a fait tourner, et qui permet, après avoir pivoté

autour d'un axe, de réaliser un tore. On peut.

ensuite récupérer ce tore, et le refaire tourner pour en faire quelque chose d'encore plus fou. Mais il faut aussi savoir se restreindre : plus les objets sont complexes, plus ils sont

Desk Fichier ‘Edition Objet

7 —

== 12:

SES FE er

longs à afficher. Outre ces fonctions, il est aussi tout à fait possible de tracer les objets à l'écran simplement à la souris, en contrôlant leur évolution tridimensionnelle dans les fenê- tres d'aide. Et attention les plantigrades, accrochez-vous à vos chaussettes : l'objet en question peut soit être bêtement défini au cla- vier, soit dessiné dans la fenêtre d'édition, à la souris, de quatre façons différentes ; en points, en arêtes, en polygones ou en surfa- ces pures et simples. Ce qui signifie - sachant qu'en mode « affichage » (mode plein écran dans lequel GFA OBJET vous offre une vue de votre volume en projection centrale ou paral- lèle) vous pouvez admirer votre œuvre aussi bien en classique « fil de fer » qu'en faces cachées, ombrées ou non - que vous pouvez très bien bâtir un objet qui ne soit que partiel- lement opaque ; par exemple un vaisseau spa- tial dont seul le cockpit serait en fil de fer, de sorte qu'on pourrait voir à l'intérieur, ou un appartement pourvu d'une verrière, dont on pourrait voir l'aménagement interne en regar- dant par la fenêtre. Par-dessus le marché, l'édition d'un objet déja construit est grande- ment facilitée par la possibilité, en utilisant la touche droite de la souris, « d'accrocher » le point le plus à proximité du curseur dans le repère X/Y ; on peut ainsi lier des objets dis- tincts en rejoignant leurs coins par des arêtes, voire même capturer des points pour les dépla- cer, en « étirant » ainsi des coins de l'objet, comme si celui-ci était élastique, jusqu'à abou- tir à des déformations assez délirantes. Atten- tion, la facilité d'utilisation de ces options est tout de même limitée : si le positionnement des points ou leur capture sur l’objet se fait à la

HodtBloc Qption

X1 353 Vi 335 Pix Zi 398 Pix

Pix

souris, les déplacements et rotations de l’ob- jet ou de points de l’objet se font par des entrées chiffrées, au clavier, en précisant les données X, Y et Z des manipulations à effeo- tuer, leur validation se faisant parfois après coup en cliquant à l'écran avec la souris. Cer- taines manipulations typiques de ce pro- gramme demandent donc un minimum de méthode ; il faut dire que dans un domaine aussi complexe que la 3D, on ne peut tout de même pas non plus s'attendre à avoir affaire à un jeu d'enfant.

L'écran d'édition permet de travailler unique- ment en deux dimensions, c'est-à-dire selon les axes X et Y. Pour placer des points dans la troisième dimension, il faut donc déplacer le plan sur lequel on travaille sur l'axe des Z : ceci se fait en manipulant un curseur qui opère un scrolling dans la troisième dimension, ou

réalisés auparavant sur du papier millimétré. Si votre papier est gradué, vous pourrez con- trôler aussi dans la fenêtre réservée à cet effet la position de votre curseur, de façon à travail- ler avec la précison la plus totale, étant entendu que c'est encore sur Un écran monochrome que cela sera le plus aisé. Voilà qui offre bien des perspectives, si je puis m’exprimer ainsi ! .… Ce qui m'amène, puisque nous parlons de perspective, à parler du mode « affichage », dans lequel on peut découvrir le seul véritable point noir de ce programme : par défaut, le mode de représentation choisi est celui d’une projection parallèle, c’est-à-dire que le point de fuite est à l'infini. En langage clair, cela signi- fie que le volume de l’objet est tout à fait per- ceptible, mais qu'il ne subit pas de déforma- tions optiques, et donc que les plans éloignés dans la profondeur de l’espace ou vers les

encore en entrant les coordonnées au clavier. La « capture » d'un pdint situé ailleurs que dans le plan dans lequel on se trouve est éga- lement rendue possible par une option qui per- met de placer le plan de travail dans le même plan Z que le point le plus proche en X et Y du curseur de la souris. Ce qui permet de relier entre eux des points situés à des profondeurs différentes dans le repère Z. Les possibilités de dessiner à proprement parler les différen- tes faces d'un objet, malheureusement pres- que absentes dans d'autres programmes où l’on travaille plutôt par manipulations d'objets élémentaires, m'ont permis de tester l'utilisa- tion de la tablette graphique Pro Draw avec GFA Objet, ce qui était grandement facilité par le fonctionnement sous GEM du logiciel, per- mettant d'activer ou de désactiver ce périphé- rique grâce à son accessoire. L'essai est tout à fait concluant et l’on peut donc parfaitement envisager de partir d’un dessin sur papier qu'on traduirait alors sous la forme d’une silhouette en lignes brisées, à laquelle on pourrait ensuite donner le relief. L'application est évidente : grâce à la possibilité offerte par GFA Objet de relier entre eux des points de surfaces distinc- tes, on peut très bien reconstituer un volume particulièrement tarabiscoté, simplement en le « découpant en tranches » préalablement sur papier, tranches que l'on entrerait alors sous forme de polygones.qu'il ne resterait qu'à relier entre eux pour obtenir un volume définitif tra- duit en surface quadrillée, sorte de sculpture virtuelle. Bien entendu, ce même procédé peut être utilisé également pour numériser des plans

bords de l'écran ne rappetissent pas par rap- port aux plans plus proches de notre œil comme ce serait le cas si l'on regardait un objet réel. Pour remédier à cela, on peut positionner un point de fuite où l'on veut dans l'espace, en donnant ses coordonnées X, Y, Z, ce qui permet d'une part d'obtenir ces déformations pour avoir un effet plus réaliste, et d'autre part d'accentuer de telles déformations en plaçant le point de fuite assez près de l'objet, pour assister à des effets de perspective forcée du style « grand angle », qui peuvent être fort intéressants graphiquement, et une fois de plus manquent sur d’autres programmes. Jusque- là, pas de problème, au contraire. Là où ça devient dramatique, c'est quand on s'aperçoit que la personne qui a conçu ce programme ne semble pas savoir que la perspective est un phénomène optique et non matériel, et que lorsque l'on regarde un train qui approche depuis l'horizon, les rails ne se resserrent pas vraiment au loin, le train n’est pas réellement un jouet miniature et que, la masse s'accrois- sant avec la vitesse si j'en crois tonton Albert (Vous savez bien : E=mc2}, il est préférable de dégager le passage plutôt que d'attendre au milieu de la voie pour mesurer la surface réelle de la locomotive lorsque elle occupera les mêmes coordonnées X, Y et Z que vous. En effet, les déformations subies par l'objet quand on active l'option « Projection centrale » de GFA Objet modifient réellement ses don- nées spatiales | Ainsi un cube se retrouve étiré en forme de fromage de chèvre fabriqué au Japon lors d'un tremblement de terre, et un

Simple cylindre auquel j'avais donné un point de fuite extrêmement proche s'est littérale- ment effondré sur lui-même pour devenir une sorte de coquillage futuriste. Cette option du Programme, à moins que vous ne soyez un Bernard-l’hermite Designer, est donc à abor- der avec prudence, faute de quoi vous perdriez votre objet au profit d'une esthétique post- atomique qui n'est pas nécessairement à votre goût.

La parade est très simple : sauvegardez au préalable votre objet en mémoire en tant que module grâce à l'option « Mémoriser objet » du menu « Mod +bloc » de l'écran d'édition : vous pourrez ainsi le récupérer frais et rose comme un nouveau-né après toute opération qui pourrait entraîner des déformations irréver- sibles. En prenant cette habitude, vous devriez pouvoir exploiter toutes les fonctions sans aucune angoisse, ce qui ne vous dispense pas de faire attention en traversant les voies fer- rées.… Cela (le menu de traitement des modu- les et des blocs, pas les chemins de fer) me permet d’enchaîner sur des fonctions fort inté- ressantes : d'une part, cette possibilité de mémoriser un objet, qui vous permet bien entendu de le dupliquer, et d'assembler plu- sieurs objets ensemble (ici, pas de longs cal- culs de recherche d'intersections où de seg- ments inutiles comme dans CAD 3D: on assemble comme un LEGO, c'est tout}, d’au- tre part des opérations de blocs tout à fait remarquables : vous pouvez comme ça vous chante ne manipuler (par rotation, translation, etc. ) que certains points de l'objet, sélection- nés en définissant un bloc tridimensionnel à la souris, À partir de là, vous pouvez faire des choses fantastiques, qu'il serait trop long d'ex- plorer ici en détail. Voici juste un exemple avec un cube : englobons quatre points (une face du cube) avec un bloc, puis faisons faire à ce seul bloc une rotation de 45° autour de l'axe qui lui est perpendiculaire : les angles de cette face carrée sont toujours reliés à ceux du carré d'en face, et les arêtes de l'objet sont toujours

‘des droites, mais notre cube a subi une torsion

dans sa largeur !

Un bref aperçu des autres particularités de GFA Objet : la gestion des surfaces opaques peut se faire selon deux algorithmes, l'un rapide mais imparfait dans certains cas, l’autre don- nant une opacité parfaite mais très lent à l'af- fichage. Dans la plupart des cas, si vos objets ne sont pas trop biscornus, l'algorithme le plus rapide sera amplement suffisant. Quant à la vitesse d'affichage, pour peu que les objets ne comportent pas trop de faces, elle m'a sem- blé tout à fait raisonnable ; il faut savoir cepen- dant que les solides de rotation sont souvent plus longs à manipuler que les autres. L'utili- sation des ombres est correcte, et la source de luminosité peut être positionnée comme bon vous semble. Une image de fond peut être chargée, mais cette option a posé des problè- mes dont je n'ai pas compris la raison avec des images Degas. En revanche, l’image d’un objet conçu avec le programme a pu être sauvegar- dée au format Degas (et chargée sans pro- blème par Degas par la suite), et rechargée par GFA Objet en tant qu'image d'arrière-plan sans difficulté. La solution la plus simple, si vous désirez avoir une image d'arrière-plan issue d'un programme de dessin 2D, semble être de la convertir d'abord au format Doodle, que GFA Objet charge sans problème. Une seule véri- table difficulté pour l'usage de cette fonction : le programme effaçant la totalité de l'écran à chaque nouveau tracé de l'objet, il faut rechar- ger l’image de fond à partir de la disquette à chaque manipulation.

19

La sauvegarde des objets créés peut se faire sous différents formats, de sorte qu'ils puis- sent être utilisés par GFA Vector, GFA Draft, ou encore sous GFA Basic, soit en tant que fichiers d'objets 3D (si vous avez le courage d'écrire les routines qui vont pouvoir gérer ces données : en tout cas la structure de ces fichiers vous est donnée dans le manuel), soit encore en tant que portions d'image Get/Put très faciles à récupérer. Vous pouvez aussi imprimer votre image, afficher un quadrillage où une graduation pour plus de précision, ou même définir votre propre unité de mesure à partir de l'équivalent en pixels (vous pouvez faire un objet de 33 Zébulons de large et de 25 Ratons-laveurs de long si ça vous amuse.…). Pour terminer, le programme « Animator » vous offre la possibilité de voir vos objets ani- més en temps réel selon quelques mouvements simples (rotations, translations, zoom avant/arrière) commandés à partir du pavé numérique, le tout uniquement en mode « fil de fer » pour des raisons évidentes d'écono- mie de temps de calcul. On peut se demander pourquoi ce programme n'est pas simplement une option du précédent. D'ailleurs, je pose la

- question, carrément. Pas de réponse ? Bon,

tant pis, j'ai rien dit.

Pour conclure, on peut dire que malgré quel- ques petites bizarreries (mais quel programme n’en a pas ? }, GFA Objet est tout à fait satis- faisant. Quand on connaît son prix, moins de 400 francs, il est évident qu'à moins que vous n'ayez vraiment des visées professionnelles de haut niveau dans le domaine de l'architecture ou du design industriel, l'achat de GFA Objet ne peut être qu’un achat intelligent, pour peu

QUI ACER

bien sûr que la 3D vous intéresse. Sinon, vous feriez mieux de vous payer un bon bouquin comme « Gôüdel, Escher, Bach » de D. Hofs- tadter, plutôt que de lire des articles sur des sujets qui vous indiffèrent. || y a bien sûr la troi- sième solution : offrez-vous les deux. Vous

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serez alors convaincu, par l'un comme par l’au- tre, de la beauté des mathématiques. Si ça ne vous apporte toujours pas l'Illumination, c'est que je ne peux vraiment rien pour vous.

Bruno Bellamy.

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Code du Journal AC Type de dournal Achats

CUHUL DERTT EUMUL CREDIT 23728,08 23720, 08

Bas Haut

87 a été - c'est presque fini dom- mage |!!! - l'année des grandes choses. Les baisses, tout d'abord: la TVA, la bourse - certains en pleurent, je n'ai pas compris pourquoi ! -.

Les hausses: de la banane dans le beaujolais, des beaux softs pour le ST. Voilà en gros ce qui a été déve- loppé et qui finalement sera le grand théme à poursuivre pour ce nouveau septennat.

Mais parlons de ce qui nous inté- resse; le beaujolais nouveau, décide- ment, depuis qu'ils en ont fait un

‘cocktell de fruits, je fais une fixation;

les mêmes aussi d'ailleurs. Repre- nons !!! Nous avons reçu ce matin à la rédaction, deux paquets; du beaujo- lais banane framboise, ce qui est rare, et des softs, ce qui est moins rare. Et quel soft !!!.

On n'y croyait plus, une comptabilité à mettre en compéte avec les meil- leures et les plus grands noms du marché. Vous connaissez ARISA

Jeudi 61 JANVIER 1387

Début Voit

14:52:34 . Pièce H° 1 du 81/81/87 Intitulé / Libellé

0,00!UF|123 DU 01,01,87

Intitulé ACHATS Conpte 6

SOLDE CREDIT 8,88

Quitte

(trés dur à digérer), COMPTEORDI- NAIRE (qui n'a d'ordinaire que sa compta), ASTRONAUTE (la compta pour les autres planétes) MEME SOFT (le même que quoi) etc.

J'anticipe, parce qu'à l'ouverture du boitier, je me suis fait une frayeur; le manuel ne fait que 12 pages. Je le feuillette rapidement, il parle d'installation, degénéralités, de ma- nuels électroniques.

J'insére la disquette dans le lecteur de notre bon vieux 520 gonflé (cet apparté pour vous inciter à participer à la prochaine gréve de la rédaction, avec pour théme: Nous voulons des Méga, Nous voulons des Méga, Nous voulons’ du Beaujol) et je clicque sur INSTALL .PRG.

L'installation sur disque dur, est automatique et ne nécessite que 3 minutes. 95 pages de manuel grimpent en mémoire, je suis rassuré, et je peux déjà dire que la

présentation du logiciel est particulièrement soignée.

"Les logiciels du Jaguar”, vous connaissez? vous devriez! En tout cas ils se présentent avec une page écran (Jaguar d'enfer) digne des

plus grands graphistes.

A présent, en vrac les points forts des nombreux tests ef fectués.

Installation en 3 minutes et sans problème! (si je vous dis qu'il y a un méque dans Paris qui a passé 5 heures à essayer d'installer une ARISA et que je suis parti avant la fin, vous comprendrez pourquoi j'insiste sur ce point.).

Présentation (pages écran trés agréables) et masques de saisie clairs et fonctionnels.

Plan comptable simplifié livré en standard (5 heures de saisie évitées! merci le concepteur!...). Libellés automatiques illimités permettant de simplifier la saisie des pièces. Ex: FF pour facture fournisseur, CE pour Chéque émis etc. avec la possibilité de poser un ? en cas d'oubli du libellé à utiliser. L'utilisation de contre - parties auto- matiques affectées à 6 touches de fonction par journal, ainsi qu'un compte de centralisation.

Le manuel électronique accessible à tout instant par F1, renseignant parfaitement sur la zone de saisie en cours.

La possibilité à tous les stades de Chaîner sur la création d'éléments inexistants: ex: Vous vous trouvez dans la saisie des écritures, vous ta- pez AC pour achat (si vous ne savez pas, F1 pour manuel, ou ? pour faire défiler les codes journaux exist-

J

ants.), la date, et indiquez le compte (N° ou nom ou ? pour le premier compte, ?4 pour le premier compte

de la classe 4 etc … sur les 10 carac- téres du compte) et en cas de re- cherche infructueuse, tapez C pour chaîne ou clicquez sur chaîne pour créer le compte inexistant.

Chaïnage sur la création du libellé au- tomatique adéquat si inexistant en cours de saisie.

La possibilité partout d'utiliser au choix la souris ou le clavier avec en perma- nence la ligne d'indication du ren- seignement que l'ordinateur attend. L'interdiction par le logiciel de sortir d'une pièce non soldée (Débit=Crédit).

La sauvegarde constante de tout ce que vous saisissez et donc l'impossibilité de perdre des enregis- trements. ( En cas de coupure de cour- ant, pendant une saisie de pièce, vous ne pouvez perdre que la pièce en cours - 3 lignes en général - ). j Et là, cela mérite d'être souligné, le log- iciel détecte systématiquement les problèmes et vous redonne les fichiers dans l'état précédant la coupure.

La comptabilité JAGUAR, vous permet de passer vos écritures dans un brouil- lard de saisie de 50 jours. Quelques explications: Jour nal d'achat du 01/01/ 88 au 20/02/88, le principe consistant à pouvoir retravailler, modifier en cas d'erreur d'imputation ou autre, annuler certaines pièces jusqu'au 20 du mois suivant.

Cette date n'a pas été décidée au has- ard, c'est la date limite de votre déclara- tion de chiffre d'affaire et donc de TVA.de chiffre d'affaire et donc de TVA. Vous admettrez donc qu'après le 20 du mois suivant, votre activité "officieuse" du mois précédent, devi- ent officielle (déclaration). |! vous faut donc procéder à l'intégration des écri- tures (fonction automatique du logiciel aprés 2 confirmations de votre part - pas d'erreur possible -).

Après cette intégration, vous ne pour- rez plus revenir sur les pièces du mois précedant et les nouvelles dates de saisie seront du 1/02/88 au 20/03/88, c'est clair!

Et voilà ou je veux en venir: je l'ai vu de mes yeux et je n'avais pas encore bu, le programmeur a coupé le disque dur pendant l'intégration! oui, vous avez bien lu, il a éteint le disque dur. J'ai bien entendu poussé un hurlement, fort d'heures de ressaisie certaines nuits de bouclage après pareil inci- dent. Il est resté trés calme, ne s'est pas excusé, a simplement relancé le systéme.

Le logiciel comme prévu avait dé- tecté la panne et proposeune réin- dexation automatique des fichiers. Cette réindexation des fichiers s'accompagne d'affichages gra- phiques animés:qui feraient pâlir les vu métres et autres indicateurs des chaînes HI FI les plus perfec- tionnées.

Nous retrouvons les fichiers in- tacts, aucune information ne man- quant, nous avions la possibilité de retravailler les écritures ou valider le brouillard de Janvier.

Je ne pense pas m'avancer beau- coup en disant qu'à ma connais- sance, aucun autre logiciel ne pos- séde des niveaux de sécurité pa- reils et c'est regrettable, la plupart des concepteurs de logiciels oubli- ant trop souvent, lesconséquenc- es d'une destruction même par- tielle des fichiers.

Une fonction de tri et de recherche permet de retrouver indiférem- ment une pièce, par son N° et/ou sa date desaisie, compte, débit, crédit, libellé, par une chaîne de caractéres contenue n'importe où dans l'intitulé. Il paraît que les comptables se font payer à l'heure quand il s'agit de retrouver

Savoir qu'une comptabilité de qualité arrive sur le ST à l'aube d’une nouvelle année comptable

nous a paru suffisament intéressant

pour que nous privilégilons le fond

de cette présentation sommaire par

rapport à sa forme. Le papier nous est parvenu en plein bouclage, nous vous le livrons tel quel.

Analyse complète dans un prochain

numéro.

. quelque chose dans une compta mal tenue et c'est souvent le cas.

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donner goût à la compta.

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Précisons d'autre part que COMP- TA Ill tourne sur 520/1040 et Mega, monochromeou couleur, équipés d'un ou deux lecteurs, ou sur disque dur.

Seules les versionsdisque dur sont multi Sociétés. En version couleur, vous avez accés au para- métrage des couleurs, les couleurs livrées en standard étant toutefois trés agréables.

A signaler, l'impossibilité d'utiliser les accessoires de bureau.

Le logiciel est un peu lent dans sa version disquette, mais a quand même le mérite de tourner contra- irement au "MEME SOFT”, ça y est, je l'ai dit.

De plus et c'est important, COMP- TA Ill ST est la réplique exacte, avec la convivialité du ST en plus, de JAGUAR COMPTA PC qui n'a plus rien à prouver.

Compte tenu de l'arrivée tardive du logiciel (nous avons retardé le bou- clage; en cas de réclamation, té- léphonez à JAGUAR ou 16-32 pour qu'ils s'excusent qu'ST MAG soit à la bourre), nous ferons un banc d'essai plus complet dans un N° futur.

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8

RETOUR SUR LES ACCESSOIRES DE BUREAU

Les prochains micros personnels nous donneront la possibilité de traiter de nombreuses tâches simultanément. En attendant, les accessoires de bureau permettent de traiter un certain nombre de tâches simultanément avec une application principale. Ils sont pour- tant souvent négligés par les utilisateurs de ST.

Dans sa première année de vie, le ST s'est pourtant vu octroyer un certain nombre de ces logiciels : Cornerman, Masterdesk et bien d'au- tres, sans compter de nombreux domaines publics. Avec le recul, deux d'entre eux se détachent nettement. Quick Mind, qui comme son nom l'indique est d'origine française, et Backpack, d'origine anglaise. Ces deux pro- duits ont chacun leurs avantages. Nous ne reviendrons pas en détail sur chacun de ces logiciels, vous pouvez en effet trouver une analyse de leurs possibilités pour Back Pack dans le numéro 5 et pour Quick Mind dans le numéro 7 de ST Mag. Nous chercherons plu- tôt à montrer l'avantage d'installer l’un de ces logiciels sur votre ST et les points forts de l’un et de l'autre.

LES ACCESSOIRES DE BUREAU Le Ram Disk ou disque virtuel

Il permet de réserver une partie de la mémoire vive (RAM) de votre ordinateur et de la faire réagir comme une disquette. Que vous alliez chercher des informations dans le lecteur de disquette pour une gestion de fichiers, une compilation en C ou une animation graphique, le temps d'accès est lent et vous fait perdre du temps (fichiers, compilation) ou vous empêé- che de réaliser votre objectif (animation). Le passage au disque dur peut résoudre une par- tie de ces problèmes. Mais une solution encore plus rapide et bien plus économique est la créa- tion d'un disque virtuel dans la mémoire cen-

Fichier Visualisation [ Informations bureau,.,

AE ON NE ON OUEN ONE ON NE OU OO NE NN NN UE EE GE UE ONE ON ONE AE A

Codage inprinante Calculator Cliché Snapshot 638 Back=Pack

Clock Diary Notepad

X

Typeuriter Print Buffer Addresses Randisk Initialise Mini Clock Set Printer Cancel

trale du ST. Bien sûr, plus vous avez de mémoire, plus il est facile d'installer un disque virtuel. Mais cela demeure possible avec un 520 ST. :

BACK PACK OU QUICK MIND ?

QUICK MIND Possède : Disque virtuel Spooler Utilitaires de bureau Agenda Répertoire Calculatrice Bloc-note Un jeu de Hanoi, Avantages : EN FRANCAIS POSSEDE DES UTILITAIRES DE BUREAU CALCULATRICE TRES SOPHISTIQUEE NUMEROTATION AUTOMATIQUE A PARTIR DU REPERTOIRE £ REDEFINITION DU CLAVIER PRIX à Inconvénients : RÉRUPE LES 6 ACCESSOIRES POSSI- ‘BLE OCCUPE PLUS DE 150 K DE MEMOIRE PLUS DE 30 SECONDES DE CHARGE- MENT :

BACK PACK

Possède :

Disque virtuel

Spooler

Agenda

Répertoire

Calculatrice

Bloc-note

Machine à écrire

Hoftloge

Avantages

N'OCCUPE QU'UN ACCESSOIRE, PER- MET DONC D'EN CHARGER D'AUTRES

EN CARTOUCHE, N'OCCUPE PAS DE MEMOIRE DU TOUT.

CHARGEMENT IMMEDIAT

POSSEDE UNE HORLOGE

SPOOLER INTELLIGENT

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Ne pas oublier l'anniversaire de

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pour voir si le nouveau ST Mag est sorti.

Dernier jour pour la vignette:

Rendre le Æ

F3 Fa F£ ITALIQUE | CLAIR INIEEREr

Le Spooler ou buffer d'imprimante

Sur des micros dont la mémoire est comptée {tous les micros 8 bits et même la plupart des PC), on peut se procurer un périphérique appelé buffer d'imprimante qui s'interpose entre le micro et l'imprimante. L'imprimante étant plus lente que l'ordinateur, on est obligé d'atten- dre la fin de l'impression pour pouvoir travail- ler de nouveau avec le micro. L'objectif du buf- fer (spooler) est d'emmagasiner le texte à imprimer pour pouvoir vous redonner la main immédiatement. De nouveau, la mémoire importante de la ligne ST permet de se passer d'un buffer externe en réservant un espace à cet effet dans la mémoire centrale du ST.

Les utilitaires du bureau

Formater un disque, copier un fichier d'un dis- que à l'autre font parties des fonctions aux- quelles vous avez accès lorsque vous allumez l'ordinateur. Ces fonctions ne sont cepandant plus disponibles quand vous chargez une appli-

cation. Les redonner en accessoires de bureau vous permet de les avoir sous la main à tout moment.

L'agenda

C'est la version informatique de l'agenda que Vous avez sur Votre bureau ou dans la poche intérieure de votre pardessus. Comme logiciel, l'agenda est inutilisable, mais comme acces- soire de bureau il retrouve tout son intérêt. Couplé à une horloge interne, il vous rappelle rendez-vous ou autres événements par una alarme visuelle ou sonore.

La calculatrice

Rien n’est plus agaçant que devoir courir après Une calculatrice quand on a à sa disposition la puissance de calcul d'un micro-

processeur 68000. À chaque fois que vous devez effectuer un calcul (programmation, texte, fichier, .…) sortir de l'application pour charger un tableur est peu adapté. Cliquer sur

Fe F7 F8 F9 F1e BLOCAGE EF-LIGNE | PAGE CENTRER [RENTRER |FORMATER } MAJ

l'accessoire de bureau « Calculatrice » est par contre tout à fait efficace. || existe toutes sor- tes de calculatrices. Quick Mind est particu- lièrement bien pourvu puisqu'il propose une calculatrice type Texas Instrument (Algébri- que) ou type Hewlett Packard (Polonaise) qui possède de nombreuses fonctions scientifi- ques, 4 mémoires et affiche 15 chiffres signi- ficatifs.

Le répertoire

Comme pour l'agenda, il permet de remplacer un carnet d'adresses mais n'est vraiment uti- lisable qu'en accessoire de bureau. Il est ainsi disponible à tout moment sans sortir de l'ap- plication en cours. || peut être lié à un traite- ment de texte pour du mailing, ou composer automatiquement les numéros de téléphone en liaison avec un modem.

Le bloc note

Version micro du calepin, il permet de noter les idées au moment où elles arrivent.

La machine à écrire Permet d'envoyer du texte directement sur

l'imprimante sans passer par un traitement de texte.

L'horloge

Permet d'afficher l'heure, de déclencher des alarmes.

Les jeux

Pour se détendre pendant un travail sur un texte ou un tableur.

Seuls de petits jeux peuvent être installés de la sorte.

Ces accessoires ne sont pas la liste exhaus- tive de ce qu'il est possible d'installer sur un ST, mais ceux qui se trouvent dans l'un ou l'au- tre des produits dont nous vous parlons aujourd'hui.

sant par. PRG qui sont des programmes %

UN PEU DE TECHNIQUE ET QUELQUES TRUCS

Les accessoires de bureau se présentent sur Votre disquette sous la forme XXXXX. ACC (les XXXXX ayantle nom de l'accessoire et l'extension. ACC indi- quant que ce sont des accessoires de bureau par opposition aux fichiers finis-

et ceux finissant par. DOC qui contien- nent du texte). Pour qu'un accessoire se charge dans l'ordinateur, il doit IMPERATIVEMENT figurer sur le disque qui est dans le lec- teur À quand vous ALLUMEZ l'ordina- teur (ou dans le disque C si vous uütili- sez un disque dur. Dans ce cas, vous pouvez également les charger à partir du lecteur A. Par contre il est préferable de TOUS les mettre sur le lecteur À où TOUS sur le lecteur C. Par expérience, en avoir à la fois sur À et sur C amène des conflits). Pour contrôler si ils sont bien chargés, ouvrez le menu déroulant le plus à gau- che de Votre écran, leurs noms doivent y figurer.

Le ST accepte un maximum de SIX NOMS d'accessoires dans le bureau. Back Pack n'en occupe qu'un, bien qu'il contienne huit accessoires différents, vous pouvez donc en charger 5 supplé- mentaires.

ATTENTION, certains accessoires n'oc- cupent qu’un fichier sur le disque mais inscrivent deux ou plusieurs noms dans le bureau. C'est le cas de CONTROL. ACC qui charge « Panneau Controle » et « Instal: Imprimante » dans le bureau: La - nouvelle version livrée avec les Mega ST a corrigé ce défaut.

Si vous avez plus de 6 accessoires sur : votre disque À ou sur votre disque dur, ne les ôtez pas. Renommez, AC au lieu de. ACC ceux dont MERS n° Nez pa

| sent par. ACC, il vous a ses a ” ter un C avec Informations pour 188 vali- der de ROVER

Certains accessoires viennent avec un

… fichier. RSC: Ils ne fonctionnent pas sans lui, Quand vous recopiez ün acces- . soire sur votre disquette À, par exem- _ ple FORMAT. ACC, vérifiez qu'il n'existe . pas un FORMAT. RSC.

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LÉOOLGEEGL=OZ

L'ACCESSOIRERIE

DISQUETTES GRANDES MARQUES - 165F La boîte de dix.

DISQUETTES GRANDES MARQUES - 1400F Dix boîtes de dix.

DISQUETTES SANS MARQUE - 500F

La boîte de cinquante.

HOUSSE POUR 260 ST+, 520 ST, 520 STF, 1040 STF - 85F

HOUSSE POUR MONITEUR NOIR ET BLANC SM124 OÙ SM125 - 125F

CORDON IMPRIMANTE - 195F

CORDON MINITEL - 195F

CORDON PERITEL - 295F

MOUSE MAT - 125F

RUBAN SMMB804 - 59F

COMMUTATEUR VIDEO - 295F

CABLE MIDI - 1,20 mètre: 59F. 5 mètres: 90F. RALLONGE JOYSTICK-SOURIS - 69F TRACK-BALL - 395F

LIBRAIRIE

ST MAGAZINE N°3 - 25F

ST MAGAZINE N'4- 25F

ST MAGAZINE N'5 - 25F

ST MAGAZINE N'6 - 25F

ST MAGAZINE N°7 - 25F

ST MAGAZINE N'8 - 25F

ST MAGAZINE N°9 - 25F

ST MAGAZINE N°10 - 25F

ST MAGAZINE N'11-25F

ST MAGAZINE N°12 - 25F

ST MAGAZINE N°13 - 25F

ST MAGAZINE N'14 - 25F

LE NOUVEAU LIVRE DU GEM - 179F

TRUCS ET ASTUCES SUR ST - 149%:

LA BIBLE DU ST - 249F

PEEKS ET POKES - 129F

BIEN DEBUTER SUR ST - 129F

GRAPHISMES ET SONS - 149F

GRAPHISMES EN 3D - 179F

AU COEUR DU ST - 250F

PRÉRLLOENSE ARTIFICIELLE SUR ST -

210

CLEFS POUR ATARI ST - 295F

C SUR ATARI ST - 165F

LE LIVRE DU LECTEUR DE DISQUE - 179F

MACINTOSH EFFICACE - 150F

CLEFS POUR MACINTOSH - 150F

FAN ONEN EN ASSEMBLEUR SUR ST 120]

LE LIVRE DU GFA BASIC - 199F

MUSIQUE ET SON - 168F

ORDONEWS - 99F

Voici le bouquin du docteur Bruneau, l'auteur des disquettes Ordonews de cette même boutque. Une mine de renseignements! Si de plus vous commandez le bouquin avant le 31 décembre, il ne vous en coûtera que 89 francs (prix de lancement).

LA FOIRE AUX AFFAIRES

MUDPIES

125F - 520/1040 - Couleur FLIPSIDE

95F - 520/1040 - N&B et couleur TRANSYLVANIA

145F - 520/1040 - couleur KSPREAD

195F - 520/1040 - N&B et couleur TRIFIDE

195F - 520/1040 - couleur

LA BOUTIQUE DE PRESSIMAGE

DOMAINE PUBLIC

DOMAINE PUBLIC N°1

75F - 520/1040 - N&B et couleur ACCESSOIRES DE BUREAU VOLUME 1 75F - 520/1040 - N&B ou couleur ACCESSOIRES DE BUREAU VOLUME 2 75F - 520/1040 - N&B ou couleur ACCESSOIRES DE BUREAU VOLUME 3 75F - 520/1040 - N&B ou couleur JOSHUA'S UTILITIES

75F - 520/1040 - N&B ou couleur SOURCES PASCAL

75F - 520/1040 - N&B ou couleur SOURCES C

75F - 520/1040 - N&B ou couleur DEGAS COLLECTION

75F - 520/1040 - couleur

DEGAS COLLECTION 2

75F - 520/1040 - couleur

DEGAS COLLECTION 3

758F - 520 double-face et 1040 - couleur IMAGES DIGITALES

75F - 520/1040 - couleur

IMAGES FRACTALES

75F - 520/1040 - N&B où couleur JEUX MONOCHROME 1

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JEUX COULEUR 1

75F - 520/1040 - couleur

RAMDISK

75F - 1040 - N&B ou couleur GRAPHIC DEMO 1

100F - 1040 - couleur

UNIX FORTH

75F - 520/1040- N&B ou couleur COMMUNICATION 1

75F - 520/1040 - N&B ou couleur EMULATEUR APPLE //

75F - 520/1040 - N&B ou couleur

TINY | $

75F - 520/1040 - couleur TINY NUDE

78F - 520/1040 - couleur TINY 11

75F - 520/1040 - couleur TINY Hi

75F - 520/1040 - couleur EMULATEUR ATARI XL/XE 75F - 520/1040 - couleur GOBANG

75F - 520/1040 - N&B

DEMO IMAGIC

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EDITEUR DE FONTS GDOS 75F - 520/1040 - N&B ou couleur JEUX MACINTOSH

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Attention: les disquettes vendues en Pack (Réveur 1 et 2, Kit Serveur...) ne comptent que pour une dans la promotion "la cinquième gratuite”. Faut quand même pas charrier| È

ARE RE DT ME ETRANGER: les Fpioines achetant à

artir de l'étranger doivent mpérativement payer avec un compte

bancaire français, ou à défaut, le faire

ar virement de banque à banque. Éontactez: not

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LES AU BOUTIQUE

LIB 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

LIBRAIRIE ASSEMBLEUR 195F - 520/1040 - N&B ou couleur

GEMEX 400F - 520/1040 - N&B ou couleur

LOGO EN FRANCAIS/BASIC CORRIGE 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

CREER UN JEU EN GFA 75F - 520/1040 - couleur

LIBRAIRIE GfA 1 75F - 520/1040 - N&B et couleur

LIBRAIRIE GfA 2 75F - 520/1040 - N&B et couleur

LIBRAIRIE GfA 3 75F - 520/1040 - N&B et couleur

LIBRAIRIE GFA 4 75F - 520/1040 - N&B ou couleur.

DISQUETTE ST MAG 3 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST-MAG 4 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST-MAG 5 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

DISQUETTE ST-MAG 6 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST-MAG 7 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST-MAG 8 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST-MAG 9 76F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST MAG 10 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST MAG 11 75F - 520/1040 - N&B et couleur

DISQUETTE ST MAG 12 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

DISQUETTE ST MAG 13 75F - 520/1040 - Couleur

DISQUETTE ST MAG 14 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

CODIMP 195F - 520/1040 - N&B ou couleur

ATHENA 295F - 520/1040 - N&B ou couleur

GENERATEUR DE CARACTERES

195F - 520/1040 - N&B ou couleur

TRADUCTION JEUX 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

TEURS DE

LA

TRADUCTION PASCAL 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

TRADUCTION LASER-BASE 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

THE EXTENDER 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

SUPER FORMATER 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

PEDAGO 1 75F - 520/1040 - N&B et couleur

ARK:-ED - EDITEUR ARKANOID 75F - 520/1040 - couleur

POKER CLUB 75F - 520/1040 - couleur

SPOOK 75F - 520/1040 - couleur

ST SERV 200F - 520/1040 - N&B ou couleur

ST COMPO 200F - 520/1040 - N&B

ST COMPO COULEUR 200F - 520/1040 - couleur

KIT SERVEUR 500F - 520/1040 - N&B ou couleur

KIT TELECHARGEMENT 195F - 520/1040 - N&B ou couleur

PROGRAMME TELECHARGEMENT 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

AQUARELLES 75F - 520/1040 - couleur

ANIMEUR * 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

L'AVENTURIER FOU N'1 75F - 520/1040 - couleur

L'AVENTURIER FOU N°2 75F - 520/1040 - couleur

L'AVENTURIER FOU N'3 75F - 520/1040 - Couleur

POMPMASTER 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS CHIMIQUES 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

PEDAGO 3: Apprendre l'Alphabet 75F - 520/1040 -couleur

SPRITE CREATEUR 75F - 520/1040 - N&B et couleur

YAMS 75F - 520/1040 - couleur

ANAMORPHOSES A MIROIR 200F - 520/1040 - N&B

SIMULATION DE LA GESTION DES ENTREPRISES 75F - 520/1040 - N&B ou couleur

UTILITAIRES DEGAS 100F - 5620/1040 - N&B ou couleur. N&B conseillé.

STOOLS 75F - 520/1040 - N&B et couleur

COTATIONS DES VALEURS BOURSIERES 500F - 1040 - N&B ou couleur

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Des esprits chagrins nous font remarquer que nombre de nos produits sont livrés en anglais (pouahhl Quelle horreurl). C'est la loi, bien sûr! Cela nous oblige à vous réclamer de manière impérative signer la mention suivante: "Je sais que beaucoup des produits proposés ici sont en anglais et je Fes d'accord pour les acquérir quand même".

Les produits de la foire aux affaires sont en stocks limités et donnent lisu en cas de rupture à des avoirs ou des rembour- sements.

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PROGRAMMES PEDAGOGIQUES

De nombreux parents qui, par ailleurs, ne voient pas très bien ce qui fascine tant leur enfant dans un micro- ordinateur, voudraient bien qu'au moins ce qu'on leur présente comme un Cerveau extraorinaire contribue au développement et à l'épanouissement du cerveau de leur progéniture. Et ils réclament des programmes péda-

ues. 1 reel de programmes pédagogi- ques sont innombravles, Ils peuvent

aller du coloriage pour les tout petits à des programmes très élaborés pour les plus grands, en passant par la découverte des lettres, des mots, des chiffres, des sons, des couleurs. Et de tout ce qui peut paraître intéressant d'apprendre aux jeunes... et aux moins jeunes. D'une manière générale, ils doivent être attractifs (faire appel au (eu, É exemple). La Boutique de

ressimage consacre déjà une partie de ses colonnes à la pédagogie et compte sur Votre concours actif. Nous VOUS proposons les mêmes conditions que celles indiquées dans l'encadré page suivante,

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95F - 520/1040 - N&B ORDO-NEWS TOME III DIETETIQUE

95F - 520/1040 - N&B ORDONEWS TOME IV PSYCHIATRIE - NEUROLOGIE 95F - 5620/1040 - N&B

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ACCESSOIRE DE BUREAU MEDICAL 95F - 520/1040 - N&B

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Comme chaque mois, voici la disquette de ST Mag numéro 15. Elle comprend les prorgammes de Créer un jeu en GfA, de Gem, un pipes pou gérer le JrAUE, Un pour booter sur le disque B, tous les sources d'Interfaçage C et Assembleur et un programme pour calculer la suite de

Fibonacci. En cadeau: la deuxième BD de Bruno Bellamy, Coussin et Confiturel

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Ce programme de dessin en monochrome dépasse largement les autres. Entièrement pee par icônes, il donne accès à toutes les onctions usuelles de dessin mais aussi aux perspectives. || permet entre autres de Sauver Vos oeuvres sous forme très compacte récupérable en GFA, ou de les Sauver de manière normale. Toutes les fonctions de blocs sont disponibles, différentes fontes de daracto ee sont fournies, et tout est paramétrable. De plus, il permet le dessin vectoriel: du jamais vul Le plus complet des programmes de dessin monochromel

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Vous allez enfin pouvoir récupérer des images Tiny en GfA piece aux routines proposées sur cette disquette. Le

décompactage prend environ 15 à 20 secondes en interprété et 4 à 5 secondes une fois compilé.

PERDEZ JUSQU'A 50 KILOS EN 1 MOIS!

Oui, comme la Boutique de Pressimage, vous pouvez perdre |usqu'à 50 kilos en moins d'un mois. Il ny a ps de secret hindou, pas de piante magiques, pas de graines, pas de régime particulier. Il suffit d'avoir tout s mplement une actualité particulièrement chargée: nous avons réduit la taille de ce catalogue de 8 pages à 3 pour pouvoir consacrer plus de place aux articles. Désormais, vous aurez chaque mois un descriptif détaillé des nouveautés de la pe be de Pressimage, et la liste des produits habituels, comme ce mois-ci. Pour avoir plus de renseignements Sur un des produits, il faudra vous reporter au précédent numéro. De plus, dès le mois prochain, nous vous proposerons un catalogue gratuit par correspondance, qui reprendra ce que vous aviez l'habitude de voir.

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BON DE COMMANDE

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Attention !Toute commande DOIT IMPERATIVEM ENT être accompagnée de la mention suivante: “J'ai connaissance du fait que certains produits que je commande ont une notice et / ou un écran en anglais et je désire les acquérir tout de même.", datée et signée.

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3, rue Perrault, 75001 PARIS - TEL 407 20/01/20 - TEL

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GAMME ST

à Drive cumana 3" 1/2 1677 1650 Scanner Hawk CP 14 13406 15900 À Drive cumana 5" 1/4 1897 2450 Lunettes 3D Stereotek 1593 1890 H Disque dur atari SH20520M 4207 4990 Tablette Graphique CRP 3785 4490 d Disque Dur 50 Mega 7698 9450 Table Trac A3 Roland 880A 10952 12990 4 Extension RAM 512 k 903 1190 Table Trac A3 Roland 980A 14360 17031

Table Trag A3 Roland 99 16940 20091 amera Igekami + Objectif 3835 4490 Table Trac A2 Roland DPX2000 47600 56454- amera CCD HR. 7052 9400 Table Trac A1 Roland DPX3300 57350 68017 igitaliseur Realtizer 1391 1650 Modem Attel MDX 422 3900 4625 igitaliseur Pro Fa l 2950 Onduleur Powerlab 200 VA 2990 4021 i 1490

520 stf 2521 2990 520 stf monochrome 3954 4690 520 stf couleur 4629 5490 1040 monchrome 5050 5990 1040 couleur 6315

Mega 2st monochrome 9950 Mega st4 monochrome 12950 Mega st2 couleur 11215 Mega st4 couleur 14215

Mega st2 LASER 20950 24847 Ê CONFIGURATIONS PROFESSIONNELLES

Mega st4 LASER 23950 28405

TRAITEMENT DE TEXTE HT MEDECINS HT 1040 Mc, First Word Plus, Star NL 10 7825 MEGA ST2, Disque Dur 20 Mega, MediST,

1040 Mc, Signum, NEC P2200 9890 Medi Compta, Star NL1I0 23900 1040 Mc, Signum, NEC P6 11049

IMPRIMANTES

TELEMATIQUE TRAITEMENT DE TEXTE LASER 7040 Monochrome, Serveur Imperatel 74 90 Star NL 10 2352 27901 MEGA ST4,Calligrapher LASER SLM Ë 804 23950 DIGITALISATION De DE 2 n 1 A 20 <20A MEGA ST4 Couleur. ne ccp: 30 0 t A 0. Digitaliseur Pro 87, Statif, Degas Elite FR

NEC P 2200 3640 4317 NEC P6 5050 5990 NEC P6 Couleur 6736 7990

MEGA ST4,Scanner Hawk CPI4,

Calligrapher, Laser ATARI SLM 804 35499 GRAPHISME MEGA ST4,Scanner Hawk CPI4, MEGA ST4 Couleur, Tablette Graphique Publishing Partner, Qume Script Ten 69500 CRP,Degas Elite, Spectrum, Aegis Anim 18900 ESS

LASER ATARI SLM 804 LASER KYOCERA F 1010 26900 31903 LASER POSTSCRIPT AST 35900 42577

BUREA UT IQUE EMULATION IBM 5 MEGA ST 2, Superbase, First Word Plus, 1040 ST Couleur, PC Ditto, Cumana 5"1/4 8490 E Disque Dur 20 MEGA , Star NL10 16549

MUSIQUE Ë LASER POSTSCRIPT QMS 800 -46000 S4556Ë4 GESTION COMPTA FACTURATION 1040 Me, Studio 24, Star NLIO 7890 Ë LASER POSTSCRIPT QUME 45500 53963 MEGA ST2, Solution, Compta 3, Disque 1040 Mc, Pro 24, Star NLIO 9190 E

Dur 20 Mega, Star NB 24115 23890 1040 Mc, SMPTE Track, EZ Score, Star NLIO 13250 Ë

ARCHITECTURE MEGA ST2, M astercad, T able Tracante

SPECIAL NOEL 1040 Couleur+joystick+4jeux + mat+Datamat+Calcomat

Ÿ UTILITAIRES

HCalcomat 2 890 ADAP 1 22900 A Cali FApRer 1090 CZ Android 9908 DB 1090 Digidrum x 219

First Word Plus 990 K Müinstrel 299 : Emulcom 790

La Paye 1790 Masterscore 2900 : Flash 389 : Ë Publishing Partner 1750 Music Studio 320 : EPROM Burner 1499 ; 180 phantasie A Signum 1800 Pro 24 2450 : K Comm 2 589 arkanoid phantasie 3 Solution 2372 SMPTE Track 5750! K Ressources 389 asterix ee red october HSuperbase 990 Super Conductor 539: K Switch autoduel 189 roadwar 2000 ATimeworks Publish 1090 ST Replay 799 : Platine ST 1290 back lash 570 sapiens VIP sous GEM 1690 Studio 24 1450 : pC DITTO 890 barbarian 5 scenary disk 7 X Analyser 2070 : Quick Mind 339 bard's tale 2 scenary disk 11 JAegis Animator 569 Micro Time Clock 4494 À PIE war 270 Skull diggery H Art Director 499 Basic GFA 445 : Serveur blueberry sentine Degas Elite 450 Compilateur GFA 295: Imperatel GP 2990 bubble ghost 179 shuttle2 A Film Director 579 Devel en GFA 299 : Medi ST 5337 chess psion 225 silent service AGFA Artist 495 Devpack 490! Medi Compta 4337 chessmaster 2000 329 solomon's key GFA Draft 850 F Prolog 890 : chiffres et lettres 286 startreck 1GFA Objet 395 Interpreteur C 395 : Atageo 169 colonial conquest 349 star wars GFA Vector 350 Lattice C 990 : Français C/M 220 cristal castle 179 super cycle Mastercad 2350 Mark Williams C 1450 : Fonctions et defender ofthe crown 319 super sprint Spectrum 790 Megamax C 1690 : Complèxes 220 deja vu 289 ranglewood 4ZZ 2D 4150 Mcc Macro t Geometrie ‘ 220 FI strike eagle 269 Lerrorpods HCAD 3d V2 790 Assembleur 490 : Math 2eme 220 flight simalator 2 399 tonic tile HCyberpaint 790 Pascal OSS 749 : Math 3eme 220 gaie 2 tat HCybercontrol 990 Profimat 495 : Math 6eme 220 goldrunner tracker | neue 220 guild of thieves 239 trauma Ë hms cobra 339 frivial pursuit as bpard Fo alternate reality : eaderboard tourn. artic fox ou de REN, ; nr Oo ON DE COMMANDE Perreas TEA RIS leasure suit Larry 399 balance of power livingstone 169 bob winner mach 3 229 hard ball manhattan dealer 249 king quest 2 marble madness 299 macadam bumper metrocross 239 mean 18 mortville manor 229 ogre pawn 219 phantasie 2

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EEE ——Z

UN DETOUR PAR SM1*ST

Cette rubrique s'adresse à tous les utilisateurs de notre serveur (dont je ne peux m'empêcher de vous rappeler le code : 3615 SM1*ST). Si vous n'en faites pas encore partie, ruez-vous chez le distributeur de minitels le plus proche, procurez-vous le numéro 11 de ST Magazine {mode d'emploi détaillé) et branchez-vous sur SMI*ST (en 3615).

Bien, nous voici entre nous... Vous avez dû constater ces dernières semaines quelques changements sur le serveur, avec la création de deux nouvelles rubriques : la première et la seconde. « Avenfou » (+ AV) vous permettra de retrouver les meilleures soluces proposées par l'Aventurier Fou, ce héros des temps modernes (enfermé à six ans dans un placard, malformé, égocentrique, il a cependant réussi à se faire une place dans le monde, un vrai bat- tant que toutes les revues d'informatique éon- Voitent). Comme les Infos, les solutions sont renouvelées plus ou moins souvent, en fonc- tion de leur importance.

Quant à « Dessinez ! » (+ DE), ceux qui s'amu- sent sur les forums {un peu trop peut-être, mais tel n’est pas le propos) vont enfin pouvoir des- siner des pages entières sans que personne ne les dérange. Pour ce faire, vous ütiliserez les commandes graphiques, toutes consignées dans le « Mode d'emploi ».

Vous avez remarqué que la rubrique « Petites Annonces » a été supprimée. Pas de quoi s'énerver. C’est voulu. C'est un acte réfléchi.

Pour passer ou lire des annonces, il convien- dra désormais d'aller sur le Salon 4 qui s'ap- pelle -ô merveille-

« Petites Annonces ». Je pense qu'il est inu- tile de rappeler que Monsieur Loiducinkjuillè- katrevincink passe de temps en temps sur les salons. Si ? C'est utile ? Alors voilà, je l'ai rap- pelé.

À propos du courrier que nous recevons sur le minitel (même que ça s'appelle du courrier éléctronique ! }, voici quelques exemples de messages qui n'ont aucune chance de recevoir une réponse :

1. Poser une question sans préciser le nom de la bal dans laquelle je peux vous répondre. Et comment je fais, moi, s'il n'y a pas de nom, hein, tu m'expliques ?

2. Oublier de taper SUITE à la fin de chaque ligne (juste avant les flèches vers la gauche). Si vous oubliez de le faire, le texte est tron- qué et la question incompréhensible.

3. Me demander la liste des clubs ST dans la région de Versailles. Nous ne tenons pas de liste, ce serait très long et très pénible. Nous nous contentons de publier les communiqués des clubs qui nous écrivent. Et dans la région de Brest, nous ne pouvons pas non plus, hein !

4. Me demander de résoudre un problème d'imprimante. Le jour où les fabricants d’im- primantes décideront de ne faire qu'un modèle pour le ST et de jeter les autres, je répondrai,

c'est promis. Mais en attendant, nous recen- sons 1285 modèles pouvant tourner avec le ST. Non, 1286...

5. Je ne peux pas non plus vous dire où l'on peut Se procurer la énième version de Galaxians. Généralement, je réponds « Dans un magasin d'informatique », c'est pas très intelligent, mais comme le dit le bon vieil adage lapon, « à question sotte, réponse nulle » (cf Etudes des bons vieux adages lapons, Dr His- son).

Le premier qui me demande où il peut trouver le programme qui rend compatible l'imprimante d'un club ST dont il a perdu l'adresse en oubliant de donner son nom et de taper SUITE se mange trois baffes.

Je vous rappelle le nom des BALSs {boîtes à let- tres) importantes sur SM1*ST (en 3615, oui, OUI 0e ù

ST MAG : c'est celle de la rubrique « Ecrivez- nous ».

AVENFOU : l'Aventurier Fou répondra à tou- tes vos questions, il connaît TOUS les jeux sur ST (vous pouvez aussi le retrouver sur Forums à partir de 22h30, juste avant la coupure de courant dans son placard).

BOITE A IDEES : la rédaction attend vos sug- gestions pour le journal et pour le serveur. ST MUSIQUE : des spécialistes répondent à Vos questions sur les applications du ST dans le domaine musical.

SYSOP : pour me poser des questions ayant directement trait au serveur (problèmes, bals, bugs... }.

Voilà, zlot à tous.

L'ORDINATEUR

DIFFUSION. 3 Rue LAFON 91 54 33 36 5006 MARSEILLE

TOUS LES TOUS LES LIVRES PERIPHERIQUES

ES IMPRIMANTES LES LOGICIELS

ATARI ST LA A5 M: MEGA ST TOUS LES ir tu 4 LASER

ACCESSOIRES

DEM ONSTRATION LES FOURNITURES

UN SUPPORT TECHNIQUE DE QUA LITE

INFORMATIQUE 98 Bd RENE CASSIN 93 83 04 65 06200 NICE

teurs ST.

Plus compact que le scanner Hawk (voir banc d'essai dans ST Mag 14), il est un peu moins volumineux qu'une imprimante dont il a furieu- sement l'allure.

Il se connecte au ST via le port cartouche, ce qui laisse libres les ports RS232 et Centronics. Plus de pertes de temps à débrancher- rebrancher l'imprimante ou le minitel, il est tou- jours disponible.

Le scanner Canon fonctionne comme une imprimante en feuille à feuille : l’imprimé est introduit par l'avant et traverse la machine pour être scanné. L'inconvénient par rapport au Scanner « à plat » est d'interdire l'introduction de documents à plusieurs feuilles, l'avantage réside dans la possiblité de scanner tous les formats de documents, de la carte postale au A3 à l'italienne (vertical).

Des réglettes coulissantes assurent un guidage correct du papier, et nous n'avons pas rencon- tré de problèmes de bourrage ni de déviation au cours des tests. Comme vous l'avez sans doute deviné, le scanner Canon ne peut pas fonctionner en photocopieur ou imprimante.

Côté soft, après quelques tâtonnements dus au manque de documentation, il s'est avéré assez simple d'emploi.

Au chargement du programme apparaît une fenêtre nommée « Master Page ». Cette fené- tre contiendra une image réduite du document scanné et différents renseignements sur le système de mesure utilisé (pouces ou millimè- tres), la taille du document, la densité de scan- nérisation {les puristes pardonneront le terme), la taille mémoire occupée par la page et le rec- tangle de zoom sur lequel nous reviendrons,

Une deuxième fenêtre contient l’image scan- née en taille réelle et permet d'y apporter quel- ques retouches. Les fonctions de dessin sont extrêmement sommaires puisqu'il est simple-

ment possible de dessiner à main levée ou au pixel près grâce à une option loupe.

Le menu « File » (notons au passage qu'il s'agit d'une version anglaise) permet de sauver une image aux formats GEM IMG, GST IMG, GST PIC ou DEGAS PI3. Comme dans la plupart des (cas une image scannée occupe plus de place que la surface de l’écran, une sauvegarde au format Degas ne sauvera effectivement que le coin supérieur gauche de l'image. On peut regretter dans ce cas de ne pas disposer de zoom.

Ce même menu permet de recharger une image précédemment sauvegardée, d'afficher la place disponible sur le disque (pratique, mais on aimerait autant pouvoir formater), de SUP- primer un fichier (même remarque), d'imprimer un fichier IMG et de quitter le programme. Le menu « Scan », outre la possibilité de scan- ner une page, permet d'indiquer la taille de la page à scanner et de choisir le niveau de con- Itraste et la résolution. Le niveau de contraste est à choisir parmi trois qui permettent de scan- ner en noir et blanc ou par trames. Le noir et blanc convient mieux à du texte, l'option trame donnant un meilleur résultat sur les photogra- phies.

La résolution (75, 150, 200 ou 300 points par pouce) définira la finesse avec laquelle le docu-

Desk File TR Inage Scan Set page size Œ

02

ÿŸ 75 dots per inch 158 dots per inch 268 dots per inch

per inch À

ment sera lu, Une résolution de 75 points affi- chera Une page A4 sur la largeur de l'écran, une résolution de 300 points correspond à la résolution maximum de l'imprimante laser SLM804 d'Atari.

Enfin, le menu « Image » permet de définir la

SCANNER CANON : L'IMAGE HAUTE DENSITE

Avec une résolution maximum de trois cent points par pouce, une possibilité d'impres- Sion directe sur la laser Atari SLM804 et une sortie d'image au format PI3 (Degas), IMG (Word Plus) et GEM (Evolution), le scanner Canon s’'as la quasi-totalité des logiciels de traitement de texte ou

sure d'emblée la compatibilité avec d'image disponibles sur les ordina-

taille de l’image qui sera stockée dans les fichiers IMG au format Métafile, de valider le rectangle de découpage (voir ci-dessous) et de rescanner ledit rectangle.

Le rectangle de découpage est un rectangle qu'il est possible de positionner aussi bien sur la « Master Page » que sur la fenêtre image et qui permet de ne scanner qu'une partie du document (si, par exemple, on ne souhaite scanner qu'un logo).

Il faut entre dix et vingt secondes pout scan- ner une page au format A4, selon la résolution. Bien sûr, il est beaucoup plus rapide de ne Scanner qu'une partie du document.

La capacité mémoire nécessaire pour scanner un document au format A4 est de l'ordre de 70 Ko en 75 points, 280 Ko en 150 points, 495 Ko en 200 points et plus d’un méga en 300 points ! Pour ceux qui n'ont qu'un méga de mémoire, il est possible de scanner sur dis- que, à l'écran, ou directemant vers l'impri- mante.

En conclusion : un excellent scanner pour un prix inférieur à quatorze mille francs (hors taxes), interface et logiciel compris. Le soft mériterait toutefois quelques améliorations, abondance de biens ne nuit pas.

T. Oquidam.

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84

ECOUTEZ RADIO

ST MAG SUR 3615 Mhz!

T7

KAOS : LE RETOUR DES CADAVRES EXQUIS

Que serait-il arrivé si les surréalistes, passionnés de délires verbaux et de jeux sur le lan- gage, avaient connu les possibilités fabuleuses de l'informatique ? Cela aurait sans doute donné KAOS : une toute jeune société de génie linguistique qui vient de se créer, repre- nant les principes de ces jeux pour en faire, le plus sérieusement du monde, un outil indis- pensable pour de nombreux secteurs où la création entre en compte. Leur slogan, « II faut beaucoup de KAOS dans la tête pour accoucher d’une étoile qui danse », est déja tout

un programme.

Qu'est-ce que le «génie linguistique » ? Rassurez-vous, ça n'est pas un prof de gram- maire qui jailirait sournoisement de votre lampe de bureau quand vous vous endormez sur vos devoirs de classe, mais ça ressemble pourtant beaucoup à la démarche qui a permis la construction du début de la présente phrase... En termes plus clairs, c’est l'ensem- ble des procédés qui permettent, à partir de bases de données incluant des mots en tous genres (substantifs, adjectifs, verbes, articles, adverbes, etc.) et des expressions du langage courant (comme des proverbes, des mots d'es- prit populaires, des dictons, etc.}, et de systè- mes de sélection de ces éléments répondant à certains critères, de créer des phrases, des dictons, des slogans, des chapitres de romans, en d’autres mots de la littérature au sens le plus large, en usant de l'outil le plus rationnel pour une telle masse d'informations : l'ordinateur. L'idée de KAOS est de proposer les logiciels qui réalisent de telles performances aux entre- prises auxquelles une telle démarche peut apporter une sorte d'assistance à l'imagination. Pour une agence de publicité, par exemple, il est souvent fait appel pour dénicher un bon slo- gan à des procédés comme le calembour ou la métaphore. Une bonne idée peut surgir de temps à autre, mais comment savoir si on n'est pas passé à côté d’üne idée vraiment géniale, simplement parce qu'on aurait oublié de réper- torier tous les termes ou expressions qui don- nent une bonne image du produit, ainsi que toutes les facons de les combiner entre elles, pour obtenir un slogan satisfaisant, aussi bien quant au message qu'il véhicule que pour ses qualités phonétiques, propres à en faire une bonne accroche, qui « sonne bien » à enten- dre, qui soit agréable à lire, qui évoque des cho- ses agréables, et j'en passe ? Lorsque l'on sait les sommes qu'une marque est prête à inves- tir pour obtenir une telle qualité, on se demande pourquoi on n'a pas pensé à utiliser plus tôt l'ordinateur.

Le logiciel LAC de la société KAOS répond à ces exigences : il fonctionne comme une sorte d'énorme dictionnaire (plus de 350. 000 ter- mes et 20. 000 expressions) dont les possibi- lités d'accès sont infiniment plus variées et rapides -et donc plus puissantes-

qu'un dictionnaire traditionnel : chaque infor- mation est qualifiée de multiples façons, en fonction de paramètres phonétiques, syntaxi- ques ou sémantiques, qui permettent ensuite de les trier et de les consulter de plus de 5000 manières différentes ! Nous pouvons ainsi Chercher tous les mots qui ont une ressem- blance phonétique, même partielle, avec le nom qui nous intéresse, chercher les mots qui ont un rapport avec son « micro-univers Sémantique » (qui y sont liés par le sens), où combiner ces deux types de recherches pour découvrir les rapports phonétiques qui présen- tent un intérêt à l'intérieur du micro-univers

sémantique, ou encore répertorier tous les mots et expressions qui évoquent les qualités ou les particularités de la chose désignée, voire même combiner tous ces procédés, en menant ainsi une recherche optimisée de tous les moyens mis à notre disposition par le langage pour mettre une idée en valeur.

Dans le cas d'une recherche publicitaire, on peut ainsi explorer des solutions du type « du bon, du beau, Dubonnet », ou encore « Agfa, le grain de beauté » ; ici, par exemple, le mot « grain » aurait été choisi par le programme parce qu'il est lié à l'univers sémantique de la photo {le grain de l'image, c'est-à-dire sa finesse), et aurait servi de base pour collecter toutes les expressions contenant « grain », ou encore un mot phonétiquement proche, jusqu'à ce que le « grain de beauté » ait été retenu pour les qualités esthétiques qu'il évo- que... Le problème, pour un esprit humain, c'est que les perspectives offertes par une telle recherche supposent l'exploration de dizaines, voire de centaines de mots et expressions, et que leurs combinaisons systématiques repré- sentent une somme astronomique d'essais. Ce slogan, qui n'est qu'un exemple de raisonne- ment type, n'a pas été trouvé par KAOS, qui n'existe que depuis quelques semaines, mais le logiciel LAC fournit ce genre de résultat en seulement quelques secondes, en piochant dans une base de données dont la taille avoi- sine les 40 Méga-octets, grâce à des métho- des de tri qui non seulement ne laissent rien au hasard, mais encore ne négligent jamais aucune des millions de solutions qui s'offrent parfois ! Impossible, donc, de passer à côté du slogan du siècle...

On est loin du vulgaire « cadavre exquis » ; ce délire aux aspects poétiques est en fait quel- que chose de très serieux : il s'agit là de géné- ration automatique de noms de marques, de slogans, d'accroches, de signatures, de titres de presse, de titres d'émissions, d'aide à la création de romans, de scénarios, etc. Tout cela est en fait très professionnel. C'est en même temps fabuleusement passionnant, parce que l'on aici affaire à un outil extraordi- naire : il ne se substitue nullement à l'esprit humain ; KAOS n’a pas l'ambition de rempla- cer les poètes, les écrivains ou les créateurs publicitaires par des programmes, mais de leur

Sur les forums d'ST Mag, Y a Mic Dax qui fait des gags

L’Aventurier fou qui dépanne, Les gens perdus dans ze pawne |

Sur le serveur du canard, Ÿ a des rencontres au hasard

Des infos sur la micro, Et des messages rigolos :

Dans le concours d'ST Mag, Ÿ a Rosemary qui fait des vagues

Y a d'la musique et des femmes, Pas beaucoup, à mon grand dam

Sur SM1*ST, Avenfou a tout testé

La rubrique Ecrivez-nous, C'est pour vous, c’est pour vous

* Sur le serveur du journal, Y a d'la Et puis c’est tout, Ouh ouh ouh ou

fournir le moyen de se libérer des obstacles que l'esprit place parfois sur sa propre route : croyant avoir trouvé une solution satisfaisante, notre imagination tend bien souvent à s'y arré- ter, rendant ainsi difficile l'effort de poursui- vre une recherche plus exhaustive. L'ordina- teur, lui, ne se laisse pas « bloquer » aussi faci- lement. En somme, le meilleur qualificatif que l'on puisse trouver pour KAOS, c'est sans aucun doute « heuristique » { qui vient du grec « heurisko », qui signifie «trouver » - au passé : « eurêka » ; oui, oui, c'est ça : Archi- mède et la savonnette | - Qu'est-ce qu’on se cultive en lisant ST Mag... }.

KAOS aide à trouver, il ne crée pas à votre place. L'heuristique, c'est toute une philoso- phie, et KAOS participe de cette philosophie- là.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela ? Si vous avez lu le n°13 de ST Magazine, vous avez sans doute découvert notre rubrique sur la littérature potentielle assistée par ST, ainsi que la critique de « Godel Escher Bach », un ouvrage remarquable où l’on découvre à quel point langage humain et mathématiques sont liés, à travers les phénomènes de récursivité et de systèmes de référence. KAOS propose une nouvelle approche de cette démarche, en montrant à ceux qui sont passionnés par l'ex- ploration informatique du langage une voie jus- que là quelque peu délaissée, qui est, plus que celle d'un jeu un peu pervers selon les néan- derthaliens modernes que les « puces » effraient et qui voient déja l'ordinateur-tyran penser à notre place, celle de la communica- tion. Le plus intéressant, dans tout cela, c'est surtout (WIMP ? .… Scoop ! ) que les gens de KAOS s'intéressent désormais au ST et que d'ici 6 mois environ, leurs produits seront com- mercialisés sur cette machine, ce qui prouve que, contrairement à ce que semble dire le nom de cette société, ce sont des gens pleins de bon sens. A bientôt, donc, avec sans doute de bonnes nouvelles sur les perspectives offer- tes au ST en matière de génie linguistique |

Pour tous renseignements : société KAOS, 87 rue Voltaire, 92800 Puteaux. Tel.: (1) 42 04 14 74.

Bruno Bellamy.

pores dans les BAL

92

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Voici un utilitaire de développement un peu particulier. Il propose en toute simplicité. tout ce dont un programmeur averti peut avoir besoin !

UN ENVIRONNEMENT DE DEVELOPPE- MENT ?

Tout d’abord, pour les profanes, expliquons quel type de programme se cache derrière cette dénomination. Le mot développement implique qu'il s'agit de programmer des applications. A votre avis, quels sont les logiciels dont on a besoin lorsque l’on programme ? Je signale à mon illustre lecteur que je ne prends pas en compte le basic, qu'il soit GFA, OMIKRON, STOS, TRUE, FALSE, ou le Basic local du Gal- haghawy Sidéral. Je parle des développeurs en C, assembleur, Fortran, Lisp, etc. Pour déve- lopper proprement, il faut un compilateur du langage qu'il vous plaira. En C, je conseille le Mark Williams si on a un disque dur ou le Mega- max pour les pauvres possesseurs de disquet- tes. À part le compilateur et le linker qui en découle forcément, il faut un éditeur de texte performant. Eh oui, si le compilateur est impor- tant pour la qualité du code généré, l'éditeur est malgré tout le programme sur lequel on passe la majeure partie du temps de dévelop- pement. À la fin, c'est le débuggeur qui occupe les nuits blanches. Il m'est arrivé plusieurs fois de renconter des dévelopbeurs qui m'ont affirmé utiliser un traitement de texte très connu et que je ne citerai pas. Je suis d’ailleurs persuadé qu'il y en a beaucoup parmi vous qui en font autant. Comme quoi, quand on aime programmer, il n’y a pas de limites. A part l‘édi- teur, il faut un programme qui englobe tout cet ensemble pour pouvoir facilement lancer une édition, une compilation, etc.

Ce programme porte le nom de SHELL, pour « coquille », et le porte très bien puisqu'un bon SHELL influe autant dans le temps de dévelop- pement qu'un bon éditeur ou un bon débug- geur.

C'EST CRAFT QUE J'AIME

Le shell proposé dans CRAFT a été concu sur la base du Berkeley Shell, du UNIX Shell, et du VAX/VMS Shell. Ne maitrisant aucun de ces derniers, je ne pourrai pas juger de la qualité de l'adaptation. Mais je développe à longueur de journée et je suis en mesure d'apprécier les performances de ce type de logiciel. Il n'est pas basé sur une interface GEM mais sur un inter- préteur de commandes comme on en trouve dans les interpréteurs basic. Dans le mode direct du basic GFA, il suffit de taper FILES pour avoir la liste des fichiers. Sous CRAFT, il sufit de taper |s pour avoir le même résultat. Dans le même principe, pour copier tout les fichier de type PRG de A vers B, la commande est : cp À : c*. prg B : ç. Vous avez compris le principe ? C'est évidemment moins convi- vial qu'un shell GEM tel que celui du MEGA- MAX C, mais tellement plus rapide et puissant. Car il y a plus de 50 fonctions disponibles qui vont de la commande BELL pour faire sonner l'Atari (par exemple en fin de compilation) jusqu’à la gestion d’un spooler d'imprimante en passant par la gestion de macro- commandes et la création d'un RAMdisque. Il

y a même une commande qui permet de trou- ver un fichier dans un catalogue. C'est très pra- tique quand on a 400 fichiers dans un disque dur, il est bien sympathique de savoir où se trouve la sauvegarde du source de l'émulateur ZX81 qu'on avait fait il y a 6 mois et qui se trouve à l'autre bout d'un sous-catalogue perdu au fin fond du disque dur.

Ces macro-commandes sont particulièrement bienvenues. Supposez que vous désiriez affi- cher la liste des fichiers de tous les catalogues par date et en format étendu, et pouvoir affi- cher ce catalogue page par page, sans que ca défile à mach 3. La commande est : « Is -rlt more ». C'est simple, mais quand il faut se rap- peler des options de chacune des 50 comman- des disponibles, il est préférable d'avoir 4 mains, de savoir taper du clavier avec le pied gauche et de lire le manuel de 500 pages avec l'oreille droite. Une autre méthode consiste à se créer une nouvelle commande qui s'appe- lerait dir (au hasard ! ) et qui remplacerait « Is -rlt more ». En tapant : «alias dir ‘ls -rtl more'« , une nouvelle commande est créée et la frappe de « dir » provoquera le même résul- tat qu'un « |[s -rlt more ». Cela m'amène à la commande « more ».

Cette commande est une des nombreuses dis- ponibles sous CRAFT. Elle permet d'afficher un texte page par page et de passer à la page suivante par une pression sur la touche espace. La barre verticale indique que l'on réalise un PIPE, Que je m'explique : plutôt que d'afficher le résultat du « ls » à l'écran, un fichier tem- poraire va être créé, rempli par le résultat de la commande «ls », et son nom passé à la commande « more ». Dès la fin de celle-ci, le fichier temporaire est effacé et tout redevient comme avant. Enfin, même si vous avez pas compris, sachez que c'est très pratique. Coté macro-commandes, il est également pos- Sible de définir les touches de fonctions. Et comme sur tout Shell digne de ce nom, on peut écrire des scripts (des batches sur MS-DOS) qui sont des sortes de programmes interpré- tables par le Shell.

En GFA, en mode direct, il est possible de rap- peler la dernière commande en tapant UNDO. Sous CRAFT, n'importe laquelle des précéden- tes commandes peut être exécutée. Il suffit

Urbain et poli, Bienfaisant et généreux, Impressionnant, Ubi Soft, SMI*ST le passionnant,

se

ge be

[I]

pour cela de définir la variable interne HISTORY qui indique le nombre maximum de comman- des mémorisées. SET HISTORY = 100 permet- tra d'accéder aux 100 dernières commandes. Pour cela, plusieurs méthodes :

| n exécute la commande numéro n. bien entendu connaitre ce numéro.

| CC exécute la dernière commande qui com- mençait par CC.

! | ré-exécute la dernière commande.

Une autre méthode consiste à utiliser les flé- ches verticales du curseur pour sélectionner la bonne commande. || est ainsi possible d'accé- der à tout l'historique sans qu'il soit à l'écran. Et comme l'éditeur est pleine ligne avec inser- tion automatique, on peut même modifier cette ligñe.

L'utilitaire MAKE bien connu des program- meurs permet d'automatiser une compilation en ne faisant que l'indispensable. C'est-à-dire que seuls les modules modifiés seront recom- pilés. Ca permet de gagner un peu de temps, disons un facteur 5. En accélération, bien entendu |

Pour finir sur ce Shell, je l'utilise maintenant très régulièrement. Pas plus de 19 heures par nuit, et j'en suis extrêmement satisfait. Etant donné qu'il peut charger de nouvelles polices de caractères agréables et modifier les couleurs de la palette, ça deviendrait presque agréable de travailler. Surtout équipé de l'éditeur de texte du chapitre suivant.

Il faut

Offre, donne, cède, distribue File 25 Masque et 25 Zombi Tout nouveaux tout beaux!!!

CRAFT : L'ÉDITEUR STEDI

Que peut-on bien demander à un éditeur ? La rapidité, la convivialité et la puissance. La rapi- dité, STEDI la maitrise. || est rapide au point qu'il vaut mieux ne pas cligner des yeux car c'est le temps qu'il lui faut pour afficher une page. Les fonctions de recherche sont les plus rapides qu'il m'ait été donné de voir (y com- pris celles de Tempus, pour les connaisseurs). L'algorithme utilisé permet, d’après l’auteur, de rechercher une chaîne de 6 caractères à la vitesse de 600 Kilo octets par seconde ! Pra- tiquernent, on remplace une chaîne de 6 carac- tères par une autre pas forcément de la même taille à une vitesse de près de 2000 remplace- ments dans la seconde. Inutile de signaler qu'un déplacement à une ligne donnée est immédiat !

Cet éditeur n’est pas sous GEM mais est si bien pensé que ça devient pratiquement un avan- tage. Le curseur est géré par la souris ou le cla- vier, ainsi que les commandes les plus impor- tantes. Il est possible d'accéder à plusieurs tex- tes, dans la limite de 8, simplement en pres- sant Alt et le numéro du texte désiré. Ou tout simplement en cliquant sur la ligne de com- mande qui regroupe les commandes les plus importantes. À la longue, l'usage de la souris se perd et on en vient à n'utiliser que les com- mändes clavier qui sont infiniment plus rapi- dés.

Toutes les commandes que l’on peut souhai- ter dans un éditeur sont implémentées dans STedi, avec en cadeau quelques idées génia- les. La plupart d'entre elles nécessitent la pres- sion sur la touche ESC pour rentrer dans la ligne de commande. Pour se positionner en ligne 1200, il faut taper simplement <ESC>1200<RETURN>. Plus rapide, je

75001 Paris l Tel :

Telex : 212 896

45 08 45 42

meurs. Pour donner une idée de |a puissance des commandes disponibles, il est possible de remplacer une chaîne non seulement entre deux lignes données, mais égalemement entre deux colonnes données. Ou encore spécifier que le remplacement n'aura lieu que si la chaîne remplacée est un mot précédé et suivi d'un blanc.

Il est impossible de citer toutes les possibili- tés de cet éditeur. Je ne cite que celles qui sont les plus étonnantes.

La gestion de blocs permet de travailler sur des blocs d'écrans définis par des lignes et des colonnes. J'y ai déjà trouvé de nombreuses uti- lisations.

Une grande idée concerne les Folds. Cette notion, empruntée directement aux proces- seurs d'idées, permet d'organiser un source et ne visualiser que ce qui est nécessaire. Il est ainsi possible de visualiser un source comme une liste de modules, et en « ouvrant » cha- cun de ces modules avec la souris, visualiser la liste des routines composant le module choisi. C'est certainement une grande révolu- tion dans la façon de programmer. Ces Folds sont gérés par l'éditeur et indiqués par des commandes dans le texte lui-même et, lorsque le texte est récupéré dans l'éditeur d’un lan- gage, ils sont repérés par des commentaires adaptés au langage en question.

STedi permet de créer des macro-commandes sous la forme d'enregistrements. Ces macro- commandes peuvent contenir jusqu'à 100 caractères. Le principe de création est basé sur l'enregistrement en temps réel. || suffit de lan- cer l'enregistrement, de faire comme si de rien n'était et de le stopper ensuite. Ce qui fait que même les commandes de la ligne de com- mande peuvent être enregistrées.

Er mr me Consumer E LEecrromes OHOWS DU 6 AU 11 JANVIER 1988

LAS VEGAS

Mr/Mné/Melles ,,,,::2404c AO OS ENTREPRISE (avec adresse): .....................

|

Ne

Si ces macro-commandes sont insuffisantes, STedi peut reconfigurer totalement le clavier et faire que la séquence (sur le pavé numéri- que, par exemple), /* créera un Fold à la posi- tion du curseur. On peut donc remplacer n‘im- porte quelle séquence par n'importe quelle autre. La seule limitation est que la totalité des caractères de l'ensemble des deux séquences ne dépasse pas 502 caractères. La dernière option permet le wrapping des mots comme pour un traitement de textes. Le passage à la ligne se fait automatiquement sans coupure du mot. Quand on a un texte à taper rapidement, c'est particulièrement utile.

Ces quelques informations ne représentent qu'une infime partie des possibilités de STedi. Et malgré sa puissance, il est extraordinaire- ment rapide d'apprentissage et d'utilisation, surtout avec son aide intégrée (qui est, euh. exhaustive, je ne peux pas dire mieux}. Pour finir cette somptueuse description, j'ai désormais adopté CRAFT en tant que base de développement C et assembleur, et je ne sau- rais que le conseiller à tout développeur qui a besoin d'un outil correspondant. Etant donné le temps que l'on passe sur un éditeur et un Shell, ce n’est absolument pas un luxe que d'en chercher un performant.

CRAFT n'est pas encore disponible en france, espérons que nous n'attendrons pas trop long- temps, mais il est disponible au Pays-Bas pour 330 florins (environ 1000 francs) à l'adresse suivante :

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Courrier des lecteurs

Bonjour ! Ce mois-ci, nous avons encore trouvé deux catégories de lettres auxquelles nous ne répondrons pas. Nous finirons bien par ne plus répondre du tout ! La première catégo- rie, ce sont les lettres bourrées de fautes d'orthographe nous reprochant d’en faire dans le journal. La deuxième, ce sont celles qui nous reprochent de n'intéresser qu'une mino- rité de gens sur tel ou tel sujet : « Pourquoi avoir fait un dossier musique qui n'intéresse qu'un pour cent du lectorat », « pourquoi avoir fait un dossier éducation qui n'intéresse qu'un pour cent du lectorat », etc. En général, les gens qui écrivent ça sont lisseurs de boulons crénelés et ils voudraient des dossiers spéciaux sur le lissage des boulons créne- lés, parce qu'ils ont la certitude absolue que Ca intéresserait 99% des gens !

À mon avis, la commande DEFNUM du GfA est buggée. Voici mon programme :

A=9. 9999999999

For 1=1 To 11

Defnum |

Print À

Next |

Ce qui donne dans l'ordre : 9. 9999999999, 9: 9999999999, 1, 1, 1, 1, 1, 1. 1, 1, 9. 9999999999. Comment cela se fait-il ?

R. Fallet, Surgères.

Non, cette commande n'est pas buggée. Reli- sez très attentivement le manuel : d'abord, le paramètre ne peut prendre les valeurs gue de 3 à 11. Donc, les deux premières itérations de votre boucle n'ont pas lieu d'être. D'autre part, elle ne tronque pas les valeurs comme le ferait LEFTS$, elle les arrondït. I! faut savoir aussi que le point décimal ne compte pas comme un caractère. Du coup, 9. 9999999999 avec deux chiffres après la virgule donne bien 10 et pas 9. 99, puisque c'est un véritable arrondi.

J'ai acheté mon Publishing Partner tout à fait officiellement aux Etats-Unis, profitant d'un voyage récent. Or, de retour en France, je constate qu'il ne fonctionne pas sur mon ST. Les versions ne seraient-elles pas les mêmes ?

G. Coulon, Béziers.

Hélas non, ce ne sont pas du tout les mêmes, malgré les apparences. L'importateur ne s'est pas contenté de le francisé, il y a eu une adap- tation complète aux spécifications françaises ; il en va de même pour la plupart des logiciels professionnels. À priori, la seule solution à votre problème est de contacter l’importateur français et de trouver un arrangement avec lui.

Je désire m'informatiser avec un Atari ST et le logiciel Médi ST. L'utilisation essentielle sera le traitement de textes et un fichier patient {entre 1500 et 2000 fiches). Dois-je acheter un 1040 ST ou un Méga ST ?

Dr. Masieri, Besle-sur-Vilaine.

Il est difficile d'apporter une réponse définitive dans ce domaine. Les deux ont des avantages

et des inconvénients. Les avantages du Méga : le clavier est nettement Supérieur (pour le trai- tement de textes), il a plus de mémoire, il est un peu plus rapide et il a une horloge. Par voie de conséquence, il est plus cher. Mais le 1040 est suffisant pour l'utilisation que vous vou- lez en faire, etil est moins cher. A priori, c'est le prix qui doit être le principal facteur de déci- sion.

Une imprimante matricielle 24 aiguilles du type Nec P6 (de 360x360 points au pouce) peut- elle rivaliser avec une imprimante laser ? Tout Programme ou toute imprimante permettent- ils le lissage des courbes et des caractères lors de l'impression ? Envisagez-vous de publier un dossier comparatif indiquant pour un pro- gramme donné, la liste des drivers d'impriman- tes fournis, et pour une imprimante donnée, la liste des programme qui possèdent le driver adéquat ? De quels moyens dispose un utili- Sateur non averti pour installer un driver cor- respondant à l'imprimante qu’il possède ? Si vous pouviez transmettre ces questions au Père Noël... :.

Dr Markart, Port Saint-Louis du Rhône.

Disons qu'une 24 aiguilles est presque aussi bonne qu'une imprimante laser, sauf lorsque celle-ci recoit des informations vectorielles {GDos, Postscript). Une information normale consiste à demander à l'imprimante d'afficher une Suite de points à des endroits bien précis. Comme une bonne résolution demande énor- mément de mémoire, les points sont souent visibles en tant que tel et on obtient des gra- phismes en escalier. Le vectoriel consiste à lui demander plutôt de dessiner une courbe, ou une ligne. Comme elle est équipée d'une Rom, elle se charge elle-même de calculer dans la résolution maximum la suite de points à impri- mer. Et c'est là qu'une laser se montre incom- parablement supérieure à une 24 aiguilles. Nous ferons un dossier complet là-dessus le mois prochain.

Pour l'instant, les seuls programmes qui lissent les courbes et les caractères sont ceux qui jus- tement utilisent al méthode vectorielle : Publis- hing Partner, Easy Draw, Evolution et de facon générale tous les programmes utilisant GDos.

Il est peu probable que nous établissions une liste croisées de drivers et de Programmes, et ce pour plusieurs raisons : à chaque fois qu'une mise à jour est réalisée sur un logiciel, l’auteur en profite pour rajouter un ou deux dri- vers ; et il existe tellement d'imprimantes, tel-

lement de modèles, que le tableau comparatif ferait des dizaines de pages. Nous signalons la présence de drivers pour les imprimantes les plus répandues lorsque le cas se présente. Pour installer un driver, les seuls moyens dont Vous disposiez sont le manuel du logiciel, celui de l'imprimante et votre matière grise ! En général, l'opération consiste à repérer les codes que peut envoyer le programme, ceux qui sont acceptés par l'imprimante et à écrire le tout avec la syntaxe indiquée dans le manuel.

Et le Père Noël étant en train de préparer le dri- ver qui lui permettra d'imprimer le milliard d'éti- quettes dont il va avoir besoin bientôt, il n’a pas le temps !

L'Imagewriter d'Apple peut-elle se connecter sur le ST ?

M. Virot, Courbevoie.

Très bonne question que vous n'êtes pas le seul à poser. Si quelqu'un a réussi à le faire, peut-il se manifester ? Merci d'avance.

Peut-on, par une méthode hard, obtenir l'écran haute résolution sur un téléviseur Péritel ? Si oui, comment ? Ne peut-on acheter les pro- duits de la Boutique de Pressimage que par cor- respondance ?

V. Ettori, Caen.

Non, on ne peut pas avoir l'écran haute réso- lution sur un téléviseur. Il faut savoir que le moniteur monochrome d'Atari a une fréquence de 72 Hz, ce qui signifie que l’image se rafraï- chit (se réaffiche) tous les 31es de seconde. Or, un téléviseur ne rafrafchit que tous les 25es de seconde. La seule solution hard consiste- rait à modifier entièrement le téléviseur, ce qui vous prendrait un temps fou et vous coûterait une fortune. Il est infiniment plus simple d'acheter directement un moniteur monoch- rome !

Les disquettes de Pressimage ne sont effecti- vement disponibles que par correspondance, et ceci pour une raison très simple : une dis- tribution en magasins impliquerait une marge bénéficiaire pour les revendeurs, ce qui aug- menterait le prix des disquettes. Néanmoins, nous sommes en train d'étudier une formule qui permettrait d'aller dans ce sens. N'oubliez P&S, par contre, que pour quatre disquettes, vous en avez une gratuite !

Au secours | Je ne trouve rien dans la doc sur

1

la SMM 804 sur les réglages internes ! Pouvez- vous m'aider ?

A. Cyrien, Paris. ‘

Oui {allons bon. Voilà que je me mets à répon- dre aux questions sur les imprmantes, main- tenant !). I! y a deux groupes de switches, un de 7 sélecteurs et un de 5, Les sélecteurs du premier groupe représentent dans l'ordre la taille des caractères (On = 17. 1 cpi, Off=10 Cpi}, le format du papier (On= 72 lignes, Off 66 lignes), la détection de fin de papier (On supprimée, Off= validée), l'italique (On =On, Off—Off), le saut de page (On =On, Off = Off), le dessin du chiffre zéro (On = barré, Off = vide) et l'alarme (On =On, Off=Off). Les sélecteurs du deuxième groupe concernent le mode d'alimentation du papier et ne devraient pas être modifiés.

Pourriez-vous critiquer plus de jeux ? || y en a beaucoup qui sortent dont vous ne parlez pas.

C. Reyes, Saint-Rémy les Chevreuses. Hélas non, pour une raison bien simple : nous

n'avons pas la place de le faire. D'où la créa- tion de notre petit frère Génération 4 qui se

charge de le faire à notre place et que vous êtes aimablement priés d'aller acquérir sur le champ, merci.

À quoi servent les octets des fichiers Degas ou Neo qui ne servent ni à la palette, ni à l'image ? Existe-t-il des ouvrages d'exercices en 68000 ?

M. Gougnaud, Vaux sur Seine.

Ca dépend du format. En géneral, il y a la réso- lution et la rotation de la palette, Pour le 68000, il n'existe pas de bouquin spécialisé dans les exercices ; vous pouvez cependant vous procurer « Programmer en assembleur 68000 » de M. Oury, qui semble être le plus adapté. Ou alors, voici un exercice très diffi- cile : faites le meilleur programme du monde. Voilà.

Dans le Kit GfA-Link, y a-t-il une possibilité de compiler les procédures contenues dans le dos- sier Headers. Gfa ? Comment procède-t-on pour faire le lien entre le programme source et la bibliothèque en vue d'une compilation ?

T. Samson, Aix en Provence.

Je vous soupconne de n'avoir pas lu la doc. Voici la procédure à suivre. D'abord, vous écri-

———————— NT

vez Votre programme avec tous les gosub que Vous voulez. Puis vous le sauvez en. LST avec SAVE, À. Vous quittez ensuite le GfA, vous lancez le Linker qui va lui-même charger les procédures que vous avez appelé dans le pro- gramme. Ensuite, vous revenez sous GfA, vous rechargez le programme avec Merge et là, ô miracle, toutes les procédures nécessai- res sont présentes. || ne vous reste plus qu'à le sauver normalement pour pouvoir le com- piler. Une autre solution consiste à charger les procédures une à une par Merge, mais c'est plus fastidieux et ça diminue un peu l'intérêt du Linker.

Je possède un Atari 1040 STF couleur. Je vou- drais savoir pourquoi certains logiciels ne tour- nent pas sur mon 1040 alors qu'ils tournent sur un autre ? Que faut-il que je fasse ?

M. Vial, Le Cannet.

C'est très probablement parce que votre ST est équipé d'une nouvelle Rom. Rappelons que les 520 et 1040 bénéficient depuis deux mois des mêmes Roms que les Mégas ST. Ceci entraîne certains problèmes d'incompatibilité avec quel- ques programmes. [| y a deux solutions : essayer de racheter un vieux 1040 ou atten- dre des nouvelles versions des programmes qui ne tournent pas.

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Le seul véritable logiciel d'écriture « pas à pas » (compatible avec PRO 24 de Steinberg).

Ce programme est la nouvelle version de celui que nous avions présenté sous le même titre dans ST Mag 6 de décembre 86. Les aména- gements apportés à cette version 2. O en font à présent un outil précieux.

Il y a les « bêtes » du clavier, ceux qui vous sortent dès la deux ou troisième prise la ver- sion définitive de l’œuvre à enregistrer, il y a ceux qui virtuoses d'un autre instrument (ou de pas d'instrument du tout ! ), sont réfractai- res aux claviers et il y a le marais de ceux qui, MIDI oblige, pianotent peu ou prou pour ali- menter leur séquenceur favori.

C'est donc à priori au deuxième groupe que s'adresse un logiciel comme « CREATION MUSICALE » qui vous permet de rentrer des notes en les cliquant à la souris sur une por- tée musicale. Pourtant, que ceux qui se sont reconnus dans la troisième catégorie ne décro- chent pas tout de suite. Lorsqu'en effet on tient compte du temps passé à corriger (autre- ment qu'avec le rouleau compresseur d’une quantification générale, évidemment) les occurrences et la vélocité des notes rentrées en temps réel, et je ne parle pas des fausses notes, même avec un éditeur aussi puissant que celui de PRO 24 de Steinberg, on s'aper- çoit que le pas à pas est dans bien des cas une solution très efficace. Et puis un moment de honte est bien vite passé, n'est-ce pas ?

Or sans rentrer dans les détails, les utilisateurs de tous les grands séquenceurs disponibles sur ST (pas de jaloux, chez Mac c'est pareil) con- viendront qu'aucun n’est vraiment adapté à une écriture efficace en pas à pas. Je connais des musiciens hyper-équipés qui sont allés rechercher leur CX5 Yamaha au grenier pour les bienfaits de Music Composer et des stu- dios parmi les plus performants qui sont reve- nus à leurs vieux séquenceurs Roland dans ce type de situation. C'est un scanndääle |!

Fonctions Jouer

Bureeu _ Fichier

= TEST.CM2 - PARTIE J =

Entrons dans le vif du débat autour de CREA- TION/MUSICALE qui prétend résoudre ces pro- blèmes. Il écrit bien les notes sur une portée classique avec armature à la clé (les dièses, les bémols, la mesure) mais il ignore les blanches, les noires et autres triples croches. Il leur subs- titue la notation suivante (voir figure 1), qui matérialise à l'écran l’arrivée et la disparition (le petit carré blanc qu'avec un peu de chance vous pourrez discerner sur la photo) des dif- férentes notes, sans vous astreindre à la fas-

Bureau Fichier

tidieuse contrainte d’avoir à écrire par exem- ple un 15/16 de blanche. Cet arrogant mépris

Fonctio

des siècles de tradition musicale en chiffonne plus d'un, au point d'entraver la distribution du produit.

Et pourtant, demandez donc à un défenseur de la notation classique comment il ampute une blanche d'une triple croche - où même d'une double croche - pour écrire un contre-temps. Dans la musique écrite pour être jouée, on s'en tirait avec les fameuses petites notes barrées en italique et autres appoggiatures, qui oh miracle ! n’entraient pas dans le décompte de

ns Jouer

la mesure. Allez donc expliquer cela à votre séquenceur ! Et c'est là le cœur du problème. Quand on en arrive aux subtils décalages entre une grosse caisse et une caisse claire, du genre de ceux qui peuvent donner vie à une boîte à rythme et qui se situent au niveau de la qua- druple croche, eh oui !, vos partitions ont tou- tes les chances de mériter l'accrochage au Musée d'Art Moderne avant de vous ouvrir les portes du TOP 50. N'oublions pas que la nota- tion musicale a été inventée à une époque où elle servait avant tout d'aide-mémoire à des musiciens qui se permettaient toutes les liber- tés, rôle bien différent de celui d'interface uti- lisateur que réclame un 68000 pointilleux.

Parmi les avatars modernes de la notation on trouve la partition « jazz », elliptique à souhait, qui a renoncé à écrire le moindre contre-temps, et à l'autre extrême les élucubrations graphi- ques insensées des compositeurs contempo- rains dont on peut se demander si elles ne ser- vent pas de caution morale à l’œuvre (interro- gez donc vos amis interprètes contemporains à ce sujet). 5

Cette besogneuse digression tendait à prou- ver qu'il y a là un problème bien réel, la carte n'est pas le territoire et les concepteurs des principaux séquenceurs s'y sont tous cassé les

dents. || n'y a pas de partition « présentable » qui ne soit grossièrement simplificatrice et en tout cas inapte à émuler nos subtiles machi- nes à musique.

La solution CREATION MUSICALE consiste à jouer principalement sur deux espaces de tra- vail, respectivement Composition et Interpré- . tation. Dans l'espace Composition (fig 1) on choisit pour chaque temps d'une mesure le nombre de divisions (2, 3, 4, 6, 8, 12) qui ser- vent à placer l'apparition d’une note, note qui par défaut durera jusqu’à la suivante. Quand on a les idées plus précises, un clic maintenu à la création de la note permet de la « tirer » jusqu'à l'endroit de sa disparition désirée ou pendant le clic de taper sur le pavé numérique cette même durée. L'avantage fondamental est de pouvoir à tout moment scroller dans la par- tition (nombreuses options) et de rajouter ou de supprimer des notes en se concentrant sur les problèmes musicaux sans contraintes gra- phiques.

La page Interprétation sert à affiner l'écriture. Les notes y sont représentées sous forme de segments (voir figure 2). En pointant sur les extrémités des segments on peut en modifier la position au clic MIDI près, clic matérialisé à l'écran par la ligne pointillée. C’est donc là que se mitonnent les finesses justifiant le titre de la page. Le sort de la vélocité est réglé à la souris sur la « portée » du bas de la page. Une option permet de différencier par 7 pas de 10 unités, visualisés par la taille des points, la vélocité des notes d'une même occurrence {un accord, quoi ! }. Une méthode simple gère temps par temps des effets d'accélération et

de ralentissement (+ 25 et -10 sur la figure 2) qui se superposent au tempo général.

La page séquenceur représentée sur la figure 3 permet par la définition de parties, de « paniers », de locateurs et de séquences de se livrer à tous les travaux de montage, couper- coller, bouclage, mixage de partitions, appel de timbres, synchro IN et OUT, et offre une option d'enregistrement en temps réel édita- ble dans les pages Composition et Interpréta- tion.

Venons-en à un des points qui donne une grande partie de son sens à cette version 2. O : la fonction Export-Import associée à PRO 24 de Steinberg. Une partie de Création Musi- cale peut-être sauvée au format Pattern de 24 et vice-versa. De plus, lorsqu'une pattern Steinberg contient plusieurs canaux MIDI (Mix- Pattern par exemple) l'information n'est pas perdue dans le va-et-vient, d'où la possibilité d'éditer toute une combinaison de pistes de Pro 24 sans dégénérescence. Cette complémen- tarité est riche en retombées potentielles et elle contient l’amorce de la compatibilité indispen- sable entre les grands séquenceurs dont l‘or- gueil de chacun nous prive.

Parmi les améliorations que nous promet la pro- chaine version, Fitons une option MIDI-THRU qu'apprécieront les utilisateurs, et un dévelop- pement des assignations clavier qui feront gagner un temps précieux pour par exemple scroller dans la partition en gardant la souris dans l’espace de travail (dernière minute : c'est déjà fait}, et aussi un travail en temps réel qui permette de modifier la partition pendant qu'elle tourne (ma boîte à rythme en frémit

d'aise). Un zoom est également prévu dans la page interprétation pour là encore d'accélérer les opérations. CREATION MUSICALE se révèle cependant dans l’état actuel très commode d'emploi après un court temps d'apprentissage, grâce à une saine conception générale, un index de manuel fonctionnel, une utilisation judicieuse et même originale parfois de la souris pour les incrémen- tations et les défilements (il est conseillé de ne pas mélanger clic simple et clic maintenu ! ), et devrait avoir des retombées fructueuses pour ceux qui accepteront de vaincre leur pré- jugés sur la non-orthodoxie de la notation. Est-il étonnant après tout que l'informatique en vienne à bouleverser des concepts aussi bien établis ? CREATION MUSICALE est vendu par voie pos- tale avec sa cartouche de protection (1190 francs) par son concepteur, qui en assure le suivi technique : Michel de Closmadeuc 23A rue Brogniart 92310 Sèvres tel : (1) 46 26 33 87. Il est disponible également chez INFOMANIE et il sera très prochainement mis en place un peu partout.

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100

« D-50 EDITOR »,

Notre cher Docteur est allé consulter le « petit » dernier de chez ROLAND), le déjà très connu D-50, dont nous savons qu'il fonctionne en « synthèse linéaire additive à partir de frag- ments échantillonnés » (c'est grave, ça ?). Son diagnostic est formel : c'est quand même un peu compliqué et un traitement à base d'édi- teur pourra nous éviter bien des migraines | Du coup, le toubib reprend ses valeurs sûres, à savoir des routines déjà éprouvées pour d'au- tres éditeurs de synthés et reconnaissables à leur look plutôt austère sinon rébarbatif, tout en continuant à ignorer où presque le GEM. Mais ici, le changement vient plutôt de l’inté- rieur, et l'outil s'avère plus structuré avec une série d'options nouvelles et intelligentes. Même si la forme change peu, surtout en noir et blanc, la couleur devient programmable à volonté, la souris est omniprésente et puis- sante, et globalement le « System Mode » per- met de configurer « par défaut » le logiciel au chargement, de facon à pouvoir retrouver systématiquement un certain nombre d'op- tions pré-réglées.

Toute la partie chargement/sauvegarde de ban- ques et/ou de sons individuels est bien sûr assurée, et la présence en mémoire interne de deux banques complètes du D-50 accompa- gnées de 32 réverbs (non programmables) per- met d'organiser à souhait ses propres banques à l’aide des fonctions Copie et « Swap » (inter- version). De nombreuses manipulations de Sons sont directement compatibles avec des sons déjà présents dans des fichiers-banques, et on dispose également de la fonction « Com- pare ». On peut aussi imprimer la liste des noms d'une banque, formater une disquette vierge sans quitter le logiciel et piloter plusieurs lecteurs de disquettes.

En mode « Edit », nous accédons à tous les paramètres nécessaires ainsi qu’à l'édition gra- phique des enveloppes et des « égalisations ». Chaque paramètre, après sélection, peut être modifié par le maniement d'un « slider » sur la gauche de l'écran, où par un clic gauche maintenu et un déplacement libre de la souris, ou par les + et- du pavé numérique, où encore par une entrée directe au clavier.

Le logiciel est piloté aussi bien par le clavier que par la souris, et cette dernière a été tota- lement implémentée pour déclencher un son : clic droit pour jouer le son, avec le milieu de l'écran représentant le Sol médium d'un cla- vier 5 octaves, et la verticale de l'écran déter-

MUSIC NEWS

chez Dr T's

minant la vélocité. Tant que le clic droit est maintenu, le gauche peut se voir assigner l’un des 32 contrôleurs (modulation, etc.) : un outil bien pratique pour les D-50 en rack.

Les modalités d'édition d'un son sont très

variées : copie ou interversion sélective de : paramètres, et même de différents groupes de

composantes d'un son, sauvegardes indivi- duelles de ces composantes, inversion des

:« Tones » supérieurs et inférieurs, etc. Ces

‘sauvegardes de composantes restreintes du son peuvent permettre de se constituer une véritable librairie sur disquette, rechargeable pour n'importe quelle modification ou création d'un autre son.

Toutes les modifications de paramètres se font en « temps réel » (donc systématiquement envoyées au buffer du synthé) et, 6 plaisir, la fonction UNDO est là pour revenir aux para- mètres originaux dans la plupart des cas si la modif ne plaît pas.

Une fonction très particulière est le « généra- teur » de modifications aléatoires, dont le fac- teur d'influence est programmable en pourcen- tage, et qui peut travailler avec des « mas- ques », donc uniquement sur les paramètres Sélectionnés par l'utilisateur. || est même pos- sible de sauver sur disquette la configuration de ces masques, et créer ainsi une librairie de modifications aléatoires typiques ! Signalons, aussi, un « MIDI Merge » sophisti- qué qui permet, lorsqu'on dispose d'un Séquenceur externe où d'un deuxième ordina- teur, de mélanger les messages envoyés par ces derniers, avec les données transmises par l'éditeur au D-50, que ce soit les messages d'un canal Midi particulier ou de tous les canaux confondus. Le mélange ainsi créé peut alors être envoyé sur un canal précis, ce qui permet d'éditer un son de D-50 tout en le fai- sant jouer au sein de la séquence et de l’envi- ronnement MIDI. Evidemment, l'éditeur ne « reprend la main » que lorsque toutes les notes sont OFF, et cela n'est pas valable pour les transferts de banque qui nécessitent une procédure de « Handshaking ».

Enfin, dernière performance ; ce logiciel n’oc- cupe que 55 Ko de mémoire pour lui-même et 70 Ko pour les données du synthé, ce qui laisse beaucoup de place pour le travail et surtout pour un RAM-DISK, qui accélèrera considéra- blement les procédures habituelles avec une disquette. Ne pas oublier de sauver le RAM- DISK !

« CZ PATCH », chez Dr T'S

Un autre logiciel d'édition du même toubib, mais cette fois-ci pour le CASIO CZ-101 eten beaucoup plus simple. En haute ou moyenne résolution, le logiciel tourne avec 2 pages- écran réduites à leur plus simple expression, la première servant à la gestion des librairies et des banques, la seconde à l'édition d'un son.

Pour gérer la « librairie », 4 banques de 16 sons et 4 fonctions de transferts aller-retour (Casio-ST et Disquette-ST). Un seul son peut être déplacé à volonté ou chargé à partir du CZ 101, et cette fonction sert aussi à réorganiser directement les sons à l'intérieur du synthé sans avoir à les charger en mémoire interne. On peut aussi renommer les sons, imprimer leur listing (ou leurs paramètres), formater une disquette, et opter pour un mode « clavier » en rangeant la souris au placard. Pourtant, celle-ci peut rester utile, avec son clic gauche pour les sélections diverses, et son clic droit pour déclencher un son (Do médium, transpo- sable par octave).

En mode Edition (2° page), la moitié supérieure de l'écran nous présente un tableau avec les différentes valeurs des 2 oscillateurs, des 2 générateurs d'ondes et des 2 amplificateurs {voix 1 et voix 2). A droite, différents paramè- trages pour le « patching » des voix, la modu- lation, le vibrato et le « Detune ».

Le milieu de l'écran est occupé par un curseur horizontal servant à modifier les valeurs, qui peuvent aussi être rentrées directement au cla- vier. Toutes les modifs se font en temps réel, et sont envoyées directement au CASIO. La moitié inférieure de l'écran présente un éditeur graphique des voix et des enveloppes, et l’on peut opter pour l'affichage des vitesses (Rates) associées à chaque étape de l'enveloppe, ou du temps d'exécution d'une étape à l’autre. Le temps total de l'enveloppe est aussi indiqué, ainsi que le nom du son et sa place dans telle

banque. Les fonctions Save/Load sont évidemment dis- ponibles, ainsi que « Compare/Recall », iden-

tique à son homologue sur le CASIO.

En noir et blanc, différents types de lignes représentent les courbes, tandis qu'en couleur, chaque courbe possède une teinte particulière, ce qui est très joli, mais la résolution n'écono- mise pas les yeux de l'utilisateur | Jusque-là, rien que de très fonctionnel, mais c'est sur les enveloppes que les fonctions sont novatrices : copie et « Swap » d'une voix sur l'autre, copie d’enveloppe seule, récupération

: de telle ou telle enveloppe de n'importe quel

son de la banque, ajustement proportionnel, selon un cœæfficient fixé par l'utilisateur, des « Rates » ou de toutes les valeurs d'une enve- loppe (ou de toutes les enveloppes à la fois), insertion où destruction d'un segment particu- lier. Enfin, il est possible de sauvegarder jusqu'à 16 types d'enveloppes, appelables. quand on veut. F Les manipulations peuvent donc aller assez loin, et si par ailleurs ce logiciel ne dépasse pas le stade du simple éditeur, il n'en est pas moins efficace.

« S 700 PRO EDITOR », chez JCD MIDI SOFT |

La famille JCD s'agrandit toujours plus, et nous voici en présence d'un éditeur d'échantillons destiné aux S700 et X7000 d'AKAI, munis de l'Eprom version 1. 04. Ici aussi, la politique « efficacité/simplicité » de JCD Midi Soft se retrouve, avec comme corollaire, des rapports qualité/prix qui ne peuvent laisser les utilisa- teurs indifférents. Ce logiciel n’apportera donc pas une révolution dans la gestion de votre échantillonneur (excepté toutes les facilités, la rapidité et la visualisation dues aux avantages de l'informatique), mais reste un excellent ges- tionnaire de base de votre échantillonneur. De plus, ce type de soft ne demande qu'un temps très réduit de prise en main, s'accompagne d'une notice claire et succinte, et remplit très vite le rôle qui lui a été fixé.

Tout d’abord, éliminons d'emblée les procédu- res de transmission/réception MIDI, et de sau- vegarde/chargement qui fonctionnent très bien et qui permettront de se constituer immédia- tement les librairies adéquates sur disquettes. Ajoutons l'option « Suppression » pour orga- niser proprement ces dernières, le pilotage pos- sible de plusieurs drives, et les présentations sont ainsi terminées.

C'est évidemment en visualisation et en édi- tion graphique, surtout pour les échantillons, que se mesure l'intérêt d’un tel logiciel. C’est joli, très bien présenté, et plusieurs modes de visualisation sont possibles : pleine vue, zoom répétitif sur une partie définissable, et même « amplitude » qui offre 4 cœæfficients d'agran- dissement vertical si les signaux sont très petits. Les sélections se font très facilement avec la souris, et le nombre total d'échantil- lons composant le son ainsi que sa fréquence d’échantillonnage sont affichés. On trouve aussi l'option « Play note », en choisissant le numéro de la note, indispensable pour déclen-

n !

cher le S700 puisqu'il est raccordé en « Hands- haking » avec le ST. Enfin, citons l'accès à tous les paramètres de l'échantillon (filtre, LFO, etc.) et leur modification avec les clics gau- che et droit correspondant à des augmenta- tions/diminutions de 1 ou 10 respectivement. Côté édition, nous pouvons programmer le point de départ, le point de fin et le point de bouclage de l'échantillon, toujours à la souris, et opter pour la recherche automatique du

« passage à zéro » : indispensable pour éviter *

les bruits indésirables lors du bouclage. Par ces fonctions de « boucle », nous accédons à 3 manipulations principales : suppression, rem- placement et insertion de la partie d'échantil- lon située entre « Loop Point» et « End Point ». Les deux dernières actions s’opèrent au point marqué par le zoom gauche. Toutes les modifications sont systématiquement envoyées au S700.

On peut ensuite passer à l'analyse spectrale du son, et voir la partie du signal située entre le point de bouclage et le point de fin. Le gra- phisme présente un certain nombre de raies verticales (correspondant au spectre harmoni- que) selon le nombre d'échantillons constituant le son, avec les fréquences en abcisse et l’am- plitude de ces fréquences en ordonnée. Une vision de « modélisation » et une autre de « signal réel » sont aussi disponibles et permet- tront différentes analyses, avec l'indication en dB du niveau de chaque harmonique. Cette analyse pourra servir, entre autres choses, à transférer un son échantillonné sur un KAWAI K5. Un très bon principe d'application et une idée originale de ce logiciel, qui devrait voir l'implémentation d'autres appareils récepteurs dans de futures updates, en lui donnant ainsi une toute autre dimension. A suivre.

« ST STUDIO 1 »,

chez JCD MIDI SOFT

Nous avions déjà présenté ce logiciel d'édition de Messages Exclusifs et Voici sa version 2. 02 qui représente une très positive évolution de l'outil. Une meilleure présentation graphi- que, de jolis icônes pour accélérer les manipu- lations, et des routines plus rapides sont les atouts de cette nouvelle version, qui voit sur- tout l'implémentation de 32 configurations toutes faites pour réaliser automatiquement des « Dumps » de données avec les synthés, expandeurs et boîtes à rythmes les plus con- nus. N'oublions pas que ce logiciel vise les chargements/sauvegardes de sons et de ban- ques de sons avec n'importe quel appareil Midi disposant du Système Exclusif, et permet l'édi- tion de tout message de ce type, donc l'édi- tion d'une plétade de paramètres à l'intérieur de chaque machine.

A ce titre, le programme peut recevoir n'im- porte quel message MIDI provenant d’un synthé dont on vient par exemple de modifier un paramètre, et nous permet de le visualiser, donc de l‘analyser. Enfin, les fichiers DX7 sont compatibles « PRO 24 ».

DERNIERE MINUTE

L'auteur de « Synthworks DX/TX » a complè- tement réécrit son logiciel, tout en conservant la forme qui en fait sa qualité, et cette version comprend maintenant toutes les implémenta- tions nécessaires pour piloter totalement le DX7 Il, ainsi que le TX 802. Youpi !

« MUSIGRAPH », chez SARO Informatique

Il s'agit d’un outil de dessin, fin et précis, tour- nant en monochrome, permettant d'éditer une partition en toute liberté, et sans aucun lien avec le MIDI. Il est organisé à la manière de Dégas : une page d'outils, de fonctions et de choix et une page de travail. Près d'une cin- quantaine d'outils de dessin sont disponibles {M}représentant la totalité des signes musicaux Couramment utilisés, et une fonction texte per- met d'insérer mots, lettres et signes avec dif- férentes tailles et polices. Certains outils des- sinent des objets à longueur variable et se Voient assigner une direction de tracé (horizon- tale pour les signes de liaison, ou verticale pour les barres de mesure, par exemple).

Pour éviter des allées et venues constantes entre la page de sélection et la page de travail, les touches de fonction ont été assignées de façon à appeler directement 20 outils parmi les plus courants. L'option « Crantage » permet linstallation, et donc le calage, automatique des dessins : les notes ne peuvent alors être placées que sur une ligne ou un interligne de la portée. La fonction UNDO est constamment

disponible (servant ici à la destruction objet par objet) et le dessin en général se fait avec une extrême précision.

Trois types de portées automatiques (solo, double portée, double portée + solo) sont dis- ponibles, et si l'utilisateur craint de rééditer à chaque fois le support, il suffit d'enregistrer un ou plusieurs fichiers de partition Vierge, et de les réutiliser à volonté. Le texte peut s'écrire suivant 4 tailles de caractères, 4 types (nor- mal, italique, gras et contour) et contenir jusqu'à 40 caractères par saisie. Enfin, une option grille permet d'installer régulièrement des objets avec intervalles fixes, sur un espace défini par l'utilisateur.

Côté impression, on assiste à une remarqua- ble gestion notamment de la STAR NL 10, uti- lisable cependant uniquement avec du papier « continu », qui offre le positionnement auto- matique de la page, l'arrêt possible à chaque page, et un choix de densité (1 à 4 passages).

On peut aussi opter pour l'impression d'une partition complète ou simplement de la page de travail (correspondant grosso-modo à une

1/2 feuille A4), Si le driver d'imprimante n'est pas adapté au modèle dont vous disposez, le fichier est rééditable sous traitement de texte,

et un programme supplémentaire permet de

l'installer.

En conclusion, un excellent outil de dessin don- nant de magnifiques résultats, dont l'obtention rassurera ceux qui pourraient trouver la méthode fastidieuse. De plus, la possibilité d'éditer ses propres partitions sans subir de formats pré-définis pourra en satisfaire plus d'un, le seul écueil du logiciel restant son prix : 990 Francs, c'est peut-être peu en regard du travail des programmeurs, mais c'est beaucoup pour l'objectif du programme.

3615 SM1*ST. Le

bonheur, c'est Simple comme un coup de fil

Tee

102

COUP DE GUEULE ! COUP DE SPLEEN...

Rassurez-vous, aucune intention de régler des comptes personnels, cette rubrique musicale n'en est ni le lieu ni le rôle, et d’abord nous n'en avons pas {de comptes...) | +

Pourtant, en cette approche de fin d'année, nous ne pouvons nous empêcher de commen- cer à faire le bilan 87, et après des débuts pro- metteurs jusqu'à un point culminant lors du Salon de la Musique, l’année qui aurait pu être celle de l'informatique musicale, nous paraît manquer de souffle sur la fin du parcours. Pas question de faire la fine bouche ou les dif- ficiles, ce pavé dans la mare ne concerne pas la qualité intrinsèque des différents produits que nous avons Vu naître ou évoluer, certains excellents, tous intéressants. C'est beaucoup plus en termes d'évolution que nous raison- nons ici, et si plafonnement il y a, ca n’est pas vis à vis de ce qui s’est fait, mais vis à vis de ce qui pourrait se faire. L'explosion de l'infor- matique musicale a suscité une créativité nou- velle, qui, semble-t-il, ne trouve pas ses moyens d'expression.

Que constatons-nous ? Dans la hiérarchie des produits que nous connaissons sur ST, l’uni- vers des Séquenceurs connaît une accalmie normale, avec le peloton de tête des super- pros, qui connaîtront des updates successives, et les « grand-publics » pas (trop) chers et quand même performants. Un tassement très logique, car le domaine de la « séquence » ne répond en informatique qu'à un cahier des charges, somme toute, très mécaniste. Cela

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étant dit, les meilleurs d'entre eux proposent des fonctions sophistiquées de transformation et d'édition, qui commencent à se rapprocher du mode de pensée musicale. Hormis les Séquenceurs, nous trouvons les éditeurs de partitions, qui « décollent » depuis peu, mais qui resteront toujours des outils d'exécution, certes indispensables, et dont la plupart res- teront à la « remorque » de tel ou tel séquen- ceur.

Que nous reste-t-il ? Une avalanche d'éditeurs dédiés dont la surproduction n’a d'égale que la spécialisation. Bien sûr, nous entendons le cri de Machin au fin fond de la Creuse {quelle belle région.) qui veut à tout prix sauver les Sons de son super synthé XRST5lI qu'il vient d'acheter, mais globalement, c'est l'overdose. Attention, pas question de refuser l'utilitaire informatique, ni la saine émulation de la « con- currence ». Mais dans la foule de ces éditeurs de machines particulières, combien nous ont apporté ce vrai « plus » qui dépasse la machine, lui fait découvrir de nouvelles ouver- tures, et surtout, nous ont fait vraiment tâter de cette fameuse « intelligence artificielle » ? En fait, de « l'assistance à la création », bien ou mal nommée peu importe, et qui n’a rien à voir avec les trois catégories citées, nous n'avons eu que des bribes. Dans un domaine artistique par nature, où les formidables poten- tialités de l'ordinateur pourraient nous ouvrir des recherches insoupçonnées, nous n'’assis- tons pour l'instant qu'à des réalisations tout

à fait louables, mais empreintes d'un aspect « Utile » qui nous laisse sur notre féim. Des for- midables promesses sur des algorithmes puis- Sants, sur des nouveaux concepts musicaux, Sur des évolutions révolutionnaires de la tech- nique de création musicale elle-même, il ne nous reste que quelques annonces publicitai- res.

Qui dit publicité, dit aussi marché économique, et l'évolution des produits n’est pas étrangère à l'évolution de ce marché. Apparemment, le « créneau » est aujourd'hui à l'Editeur, merveil- leux gagne-pain parce qu'encore indispensa- ble à toutes ces très récentes machines MIDI. Tel expandeur fait un tabac, vite on sort un Edi- teur, puis trois, puis quatre... De temps en temps, l'un d'entre eux sort de la mêlée, parce que plus poussé, mieux approfondi, et que les programmeurs auront voulu dépasser le sim- ple stade de gestion informatique. Tout cela ne serait pas gênant, si parallèlement on assis- tait aux mêmes recherches, aux mêmes déve- loppements, sur des idées fortes et des con- cepts nouveaux. Mais est-ce vraiment renta- ble ? Et le pire est qu'il y a tout à faire, et que nombre d'idées doivent dormir dans les car- tons. Ce qui risque de se passer ? C'est que l'ordinateur soit relégué au rang d'exécutant ou de gestionnaire, bête esclave s’acquittant consciencieusement de sa tâche comme un marteau sert à enfoncer un clou, et qu'il soit rapidement enterré par des produits trop vite faits, en passant à côté du formidable avenir qui peut lui être réservé en matière de recher- che artistique et d'amélioration de leur tech- nique. On exagère ? Bien sûr. mais on est un peu décus, et puis c’est l'hiver.

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Comme le précédant bouquin de la collection (celui d'Ostrowski), « Trucs et astuces en GfA » de Micro-Application comporte, encarté à la fin de l'ouvrage, une disquette contenant tous les programmes et listings qui sont dans le livre. Ce qui justifie son prix (269 francs).

sûr}, une pour formater les disquettes, une pour visualiser le contenu RSS de celles-ci, une pour gêrer des objets. De plus, le livre s'attaque au ï AS pavé des ressources et décrit même dans les moindres détails les ins- ë tructions du Gemdos. On pourrait penser que ça fait redite avec la Bible du ST : il n’en est rien, car celle-ci est loiñ d'être à la portée d'un pro- grammeur en Basic. En fait, c'est pratiquement le condensé de tous les bouquins qui comportaient des exmples en C et en assembleur sortis jusqu'à présent, sauf que dans ce cas précis, les exemples sont en GfA. Pour les fenêtres, non seulement les auteurs décrivent l'intérêt du tableau Windtab, comme dans le Livre du GfA, mais en plus ils don- nent le moyen d'obtenir sept fenêtres en même temps, ils décrivent toutes les fonctions de scrutation clavier (scan code, comment détecter les touches de fonction et les touches de contrôle...). On trouve même, pour ceux qui n'ont peur de rien, une liste de Pokes qui s'ils ne sont pas vraiment esthétiques, n’en sont pas moins efficaces.

Facile à consulter, bien structuré, bourré d'idées et surtout de solu- tions, ce bouquin est l'ouvrage indispensable pour tous ceux qui veu- lent aller plus loin et qui souhaitent s'en donner les moyens.

Il renferme un nombre tout à fait impressionnant de trucs et d'astu- Traitement de texte pour tous les spécialistes ces divers (d'où le nom, remarqueront les plus fins). Les procédures et les amoureux du"Savoir-écrire”: Ë mi indiquées peuvent être reprises à l'intérieur de vos propres program- Re s£e DANSE Ë RAUOES

mes. || y a par exemple une routine permettant de redéfinir les icônes scientifiques, littéraires. Rue du bureau (mais on n'a droit qu'à une icône par type de fichier, bien : 1800F TTC :

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C'est ce qu'il faut avoir pour ache- Ils n'ont toujours pas sorti leur dis- Création graphique. tenun Méga 4. que dur 40 mégas. Un foisonnement de fonctions. Un pont majestueux pour passer RONDS BOULES ‘ dans "l'autre dimension" (3D). Deux univers où tout bouge, à toute vitesse, dans tous les sens. : là Délire graphique en temps réel. Fo PBOOF TIC

105

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Re LES LIAISONS PARALLELES

Le chronogramme suivant explique à l'échelle des temps une transmision de données vers l'imprimante.

|! ORDINATEUR du protocole de transmission de la norme CEN- | TRONICS.

| 1. LES LIAISONS PARALLELES DANS UN BUSY et STROBE sont des signaux de contrôle | |

En numerique, un mot d’information contient 8, 16 ou 32 bits. Dans une transmision paral- lèle, il faut autant de fils ou de connexions qu'il | y a de bits par mot. Les bits sont transmis en || parallèle mais les mots en série. Dans un ordinateur, ces voies en parallèle des- | servent de nombreux circuits : le microproces- | seur, les RAM, les ROM, etc. On les appelle | « bus de liaison ». Le nombre d'informations | transitant par ces bus étant très importante (du | fait des nombreux échanges entre le micropro- | cesseur et les circuits annexes ainsi que les | périphériques), les constructeurs ont adopté | Î

des architectures à bus multiples afin d'éviter la saturation et donc d'accélerer les tranferts d'informations... Le schéma 1 montre un Système à trois bus :

| - un bus de données - Un bus d'adresses | - un bus de commande : il véhicule des signaux de commande définis par un protocole de | transmission ou des signaux comme la |

demande de lecture ou d'écriture sur le bus de données.

COTE ATARI

Le meilleur exemple permettant d'illustrer ce

| mode de communication est la gestion d’une

] 06 interface parallèle à la norme CENTRONICS qui permet l'utilisation d'une imprimante.

2. L'INTERFACE PARALLELE CENTRONICS DU ST

La gestion de l'imprimante sur le ST se fait par l'intermédiaire de deux composants : le MFP 68901 et le YM 2149. Le MFP 68901 (Multi-Function Peripheral) gêre les interruptions du système, les transmissions | séries et différents timers. Le YM 2149 {appelé aussi AY3 8910) se charge de la production sonore. Un de ses deux ports d’entrées/sorties | bidirectionnels lui permet d'envoyer les don- | nées sur la prise du ST reliée à la prise CEN- TRONICS de l'imprimante. | Le schéma 2 montre le câblage électrique de | l'interface parallèle du ST. Les deux signaux

!

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| COTE IMPRIMANTE

|

RER - 16

BUS QE ZIMmANCES

EXEMPLE D'UN SYSTEME HULTIBUS

schéma 1

MONDE EXTERIEUR

Le MPF 68901 autorise le AY3 8910 à envoyer une donnée vers l'imprimante. Celle-ci envoie au MPF 68901 un signal BUSY qui lui indique que la donnée a été lue, Le AY3 8910 étant a nouveau autorisé à émettre une donnée, il envoie un signal STROBE à l'imprimante pour la prévenir.

3. CREER VOTRE CABLE IMPRIMANTE POUR CITIZEN 120D

Afin de créer votre câble imprimante pour CITI- ZEN 1200, il faut vous procurer dans un maga- sin d'électronique les composants suivants : - une fiche CENTRONICS et son capot,

- une fiche CANON et son capot,

- un mètre de câble blindé de 14 fils minimum.

L'INTERFACE PARALLELE CEXTRQMIES DU ST

COMMECTEUR bu ST

VERS L'IMPRIMANTE

1287 AY3 8918

schéma 3

p

- Golden Path 59 - Terrorpods NC 60 - Tracker 220 F 61 - Gato 390 F 62 - Tai-Pan 195 F 63 - Jewels of Darkness 190 F 64 - Art Director 590 F 65 - Defender of the crown NC 66 - 221 B. Baker st 240 F 67 - Eagles nest 200 F 68 - The chess master 2000 305 F 69 - Ninja Mission 129 F 70 - Gauntlet 250 F - Solution (gestion)

MATÉRIEL ATARI

- Atari 520 STF monochrome

- Atari 520 STF couleur

- Atari 1040 STF monochrome

- Atari 1040 STF couleur

- Moniteur monochrome SM 125 - Moniteur couleur SC 1224

- Imprimante Atari SMM 804

- Disque dur SH 205

- Lecteur 720 K Cumana

- Free Boot

- Imprimante Epson LX-800

: Imprimante Star NL 10 Imprimante STAR NB 24/10

7 - SLM 804 Imprimante Laser 8 pages minute Résolution: 300 x 300 points 11 950 FIHT

LOGICIELS ATARI

- Publishing Partner (V.F.)

- Barbarians

- Emulcom

- Calcomat plus

- Superbase

-1ST Word plus (VF.

- Basic GFA

: Compilateur GFA

+: Megamax C

Music studio

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FICHE CANON

Le tableau suivant indique le numéro des bro- ches à souder ensemble ainsi que le signal qu'elle véhicule.

FICHE CANON FONCTION FICHE CENTRO- NICS

FONCTION

FICHE CENTRONICS

108

1e mio curl I IT

re +

Ce tableau se traduit par le schéma de câblage suivant :

Vous devez souder le blindage du câble à la masse. Pour éviter les court-circuits, il ne faut pas trop dénuder les fils à souder.

| |

\ chronogramme

Faites des soudures propres, recommencez-les s'il le faut.

LES VRAIS JEUX DE L'ANNEE 1987

Et voici la liste des vrais jeux de l'année. Pourquoi certains journaux s'acharnent à honorer des logicie j'avoue: parce que les maisons d'éditions font de la p liste de ce qui selon nous doit se trouver obligatoireme

Catégorie Simulation :

Pas grand-chose cette année. En simulation de vol, que des déceptions et seul Flight Simula- tor Il reste valable. Le seul jeu de l’année dans cette catégorie est donc incontestablement THE HUNT FOR RED OCTOBER, sur lequel vous trouverez un test complet dans ce numéro.

Catégorie Arcade :

Incontestablement, 1987 füt l'année des casse-briques. La preuve, il y en a deux dans notre liste : le dernier arrivé mais aussi le meil- leur est sans aucun doute IMPACT. Dans le genre tir, c'est STAR WARS qui nous a le plus surpris tant il respecte le vrai jeu d'arcade. Test complet dans ce numéro. Le second casse- brique de cette liste, c'est celui par lequel tout est arrivé : ARKANOID. Ensuite vient l'un des programmes qui à fait le plus parler de lui : GAUNTLET. On attend impatiemment la suite. Enfin, second jeu de tir à s'être distingué, non par son originalité mais par son excellente réa- lisation, il s'agit de GOLDRUNNER. Il ne faut pas quand même oublier l'excellent et superbe MACH 3 de Loriciels qui vaut presque un vrai jeu d'arcade.

Catégorie Arcade/Aventure :

La catégorie la plus prolifique puisqu'elle lie les plaisirs de l’Arcade à la complexité de l’Aven- ture.

Le plus fantastique dans ce genre est incon- testablement le tout nouveau programme de Microdeal, TANGLEWOOD, dont vous trouve- rez Un test complet un peu plus loin. Ensuite,

il y a aussi celui dont tout le monde parlait et qui a bien mis 6 mois avant d'arriver : DEFEN- DER OF THE CROWN. On a quand même bien fait d'attendre. Dans le même genre, c'est-à- dire annoncé depuis près d'un an et demi, le fantastique STAR TREK est lui aussi sorti très récemment. La preuve ? Test dans ce numéro. AIRBALL fait lui aussi parti de ces logiciels qui ont marqué 1987. Dommage que les ventes de ce fabuleux programme n'aient pas suivi. BARBARIAN de chez Psygnosis à lui aussi mar- qué l’année par son système de jeu et son assez belle réalisation. D'ailleurs, Psygnosis annonce déjà des programmes du même style. Enfin, SAPIENS de Loriciels tire aussi son épin- gle du jeu grâce à sa réalisation parfaite sur ST ! Merci Loriciels.

,

Catégorie Aventure :

On en a eu beaucoup, et voici les meilleurs : BUREAUCRACY d'infocom est une véritable merveille, certainement parce qu'il a été con- cocté par Douglas Adams, l'auteur le plus drôle du monde, tous genres confondus ! Superbe graphiquement, scénario complexe mais respectant une logique totale, GUILD OF THIEVES nous a apporté beaucoup de plaisir. Vivement Jin° ter, la suite. KNIGHT ORC possède non seulement le meilleur interpréteur, mais aussi le scénario le plus génial jamais vu dans un jeu d'aventure, et de superbes graphis- mes. Le meilleur, mais le plus dur ! LE MANOIR DE MORTEVIELLE mérite d'être ici, tout d'abord parce qu'il fut le premier programme français parlant disponible sur ST, mais en plus parce que son scénario et sa réalisation étaient originaux. Dans le style des jeux d'aventure

"les vrais” ? Tout simplement parce que IS nuls pour des raisons inavouables (ok, ub dans les dits journaux). Alors, voici une nt dans votre ludothèque.

animés, KING QUEST III fut une bonne sur- prise, tant son scénario écrasait les épisodes précédents et innovait sur certains points. SPACE QUEST lui aussi fut un petit monu- ment, tant il était drôle, véritable parodie des films de SF tout en étant une sorte d'hom- mage.

Catégorie Rôle :

Bon, alors c'est simple, y en a qu'un ou pres- que : c'est BARD'S TALE qui sans problème dépasse tous les autres, tant il est bien réalisé et complexe. On peut quand même avoir une petite pensée pour PHANTASIE III qui lui aussi n'est pas mal.

Catégorie Stratégie :

Le meilleur du genre, c'est BALANCE OF POWER qui est si complet qu'on se demande quelles en sont les limites. Le meilleur jeu de géopolitique. COLONIAL CONQUEST est éga- lement très bon, puisqu'il permet d'affronter jusqu'à six autres nations, et est très bien réa- lisé.

Catégorie Originalité :

Ÿ en a qu'un, il est superbe, fantastique, incroyablement original, c'est SENTINEL. Le Programme est très bien réalisé, et avec ses mille niveaux possède une durée de vie très éle- vée.

Voilà. Il ne vous reste plus qu'à aller rendre visite à vos papis et à vos mamies pour qu'ils vous donnent un petit cadeau de noël, c'est- à-dire un peu d'argent, convertible immédia- tement sous la forme des logiciels pré-cités !

—a——————— 777 ee MANHATTAN DEALERS

Jeu d'arcade Couleur

Edité par Silmarils Environ 250 francs

Manhattan Dealers est le premier jeu d'une nouvelle société française qui se nomme Silmarils (bravo, pour le nom ! ). De quoi s'agit-il ? C'est ün jeu d'arcade dans lequel vous jouez le rôle de l'inspecteur Harry. Vous avez décidé de vider New-

York de toute la drogue qui y cir- cule, et pour cela d'affronter les dealers dans les régions les plus paumées de la ville. Sur une dizaine de tableaux représentant les diffé- rents quartiers de la ville (quartier noir, chinois, punk, skin), vous diri- gez votre personnage au joystick. A chaque tableau, un ou plusieurs ennemis différents vous affrontent. Vous disposez d'une panoplie de coups assez variés qui vont du coup

de poing au coup de pied à différen- tes hauteur pour mettre KO votre adversaire. Au fur et à mesure que vous recevez des coups, votre potentiel de points de vie diminue, et arrivé à zéro vous mourez. Si vous assommez votre adversaire avant, celui-ci s'écroule, lâchant les éventuels sachets de drogue qu'il avait sur lui. Vous pouvez alors les prendre pour aller les brûler dans un tonneau en feu qui se trouve à un bout de la ville. Le graphisme de Manhattan Dealers est tout à fait réussi et représente bien les quar- tiers où vous êtes. L'animation est fluide, les combats sont bien ren- dus et enfin, les sons digitalisés et la musique qui accompagnent le jeu

il y en a qui vont

regretter de ne

pas avoir connu Carraz Editions;

u côté de chez Carraz Éditions, on ne perd pas son temps à chercher. On trouve des logiciels d’aide à la rédaction de contes, de 4 narrations, de récits historiques... et de grammaire.

IL ETAIT UNE FOIS

en font un excellent jeu d'arcade. Le plus drôle vient certainement du fait que chaque adversaire est dif- férent, aussi bien dans sa façon d'agir que dans ses armes. Ainsi, le punk vous attaque avec des chaïî- nes, le skin avec une tronçonneuse alors que dans le quartier chinois, il vous faudra éviter les étoiles lan- cées par les ninjas, sans compter les squatters qui vous balancent des étages supérieurs tout ce qui se trouve à leur portée de main.

En conclusion, Silmarils réalise avec ce jeu une très bonne entrée dans le domaine des jeux sur ST, et puis, avec un nor pareil, on peut tou- jours espérer qu'il vont nous faire un grand jeu basé sur Tolkien.

REDACTION

110

tiiriii

Aventure/Simulation Couleur

Edité par Firebird Environ 190 francs

Depuis deux ans, dans tous les salons, nous avions toujours droit à une démonstration de Star Trek, et celui-ci devant sortir il y a bien- tôt huit mois, nous avions même fait un test de la préversion qui nous avait été présentée. Hélas, de mois en mois, le programme ne sor- tait pas. || est enfin disponible aujourd’hui, et risque bien de faire un carton dans les ventes (note pour les pas branchés : « faire un carton », c'est le contraire de « res- ter dans les cartons »).

Les auteurs du programme ont eu la géniale idée de ne pas reprendre le scénario d'un épisode de la série ou d'un film, mais de créer un scé- nario spécialement pour le jeu. Depuis quelques temps, dans une région bien précise de l'espace, des Vaisseaux disparaissent dans une zone en quarantaine, zone interdite Pourtant aux vaisseaux de la fédé. ration. Les disparus sont porté: comme traitres, mais il est étrangr qu'il y en ait autant. Pour éviter que ceci continue, la fédération a donc créé une sphère de quarantaine

centrée sur la planète Dakiak, Sphère empêchant tout engin de rentrer ou de sortir de la zone inter dite. Mais aujourd'hui, en tant que commandant de l'Enterprise, vous devez entrer dans la zone pou découvrir ce qui s'y passe, la cause de ces mutineries et d'en inverse

l'effet en moins de cinq ans. Si ce délai passé vous ne donnez plus de nouvelles, la région sera considérée comme perdue à tout jamais. Le pire vient du fait que dans la zone se trouvent certes des Klingons

VOS ennemis jurés, mais aussi de: Romuliens avec lesquels vos rela- tions étaient neutres, mais qui on

mal pris l’'emprisonnement de leur: planètes dans la sphère de quaran

taine. Une semaine après votre

entrée dans la région, vous avez découvert la cause des mutineries. Sur la planète Dekian Il, se trouve en effet du dilithium 6 qui a la par- ticularité de pouvoir envoyer télé- pathiquement des pensées. C'est grâce à un engin appelé un Psimit- ter que les Klingons s'approprient donc les vaisseaux de la Fédération, influençant les pensées de l'équi- page.

Le jeu se joue par fenêtres. Une fenêtre générale donne accès à l'équipage au complet, mais n’im- porte quel personnage peut être sollicité pour une manœuvre. Sept petites fenêtres sur les côtés per- mettent de passer d‘un personnage à un autre. Chaque personnage per- met Une manœuvre différente. Kirk, le capitaine, permet le chargemen et la sauvegarde de la partie er cours, donne le temps écoulé, le nombre d'ennemis détruits et per met, quand l'Enterprise est en orbite autour d'une planète, de télé- porter six des septs personnages dessus. Spock est le spécialiste des planètes. Il vous donne le nombre de planètes de chaque système, ainsi que la tendance politique du système (Klingon, Romulien ou Fédération). Une fois dans un système, il vous dit ce que l'on peut trouver sur chaque planète, Sulu s'occupe de la navigation. |l permet d'obtenir une vue du globe des étoi- les, avec trois niveaux de zoom. Grâce à lui, on peut voyager de système en système, et une fois à l'intérieur, on peut également se mettre en orbite autour d’une des planètes du système. C’est lui qui détermine aussi la vitesse et les engins de propulsion employés. Scotty est le spécialiste des machi- nes, et donne à tout moment l'éner- gie qu'il reste pour chaque engin. Chekov, lui, s'occupe des combats. Il permet de choisir les armes, de poursuivre l'ennemi et enfin de le

* détruire. Mac Coy est le médecin du

groupe qui soigne les blessés. Enfin. Uhura s'occupe des commu-

nications. Tout le jeu se joue à la Souris, puisqu'il suffit de cliquer sur un personnage pour obtenir la liste de ce qu'il peut faire, le plus sou- vent sous forme de dessin. Il vous faut donc explorer la zone qui est très grande et comporte un nombre incroyable de systèmes, chaque Système comprenant plusieurs pla- nètes. || n’est possible de débarquer que sur les planètes habitées, où le jeu se résume à choisir la bonne option face à des objets ou person- nes inconnus. Sur les autres planè- tes, on ne peut faire grand chose, sauf recharger en énergie ou faire réparer le vaisseau quand la planète est équipée et appartient à la fédé- ration. En orbite autour de certaines planètes, vous obtiendrez des infor- mations sur ce qu'il faut faire pour détruire l'empire Klingon, vous obtiendrez des messages, vous serez détecté par ces mêmes Klin- gons, votre énergie s’épuisera, des plantes se colleront à l'Enterprise, le condamnant à sa perte si dans les cinq semaines vous ne trouvez pas un autre type de planète ou les plantes meurent, l'équipage guérira plus vite, l'Enterprise sera désar- mée, ou subira encore les effets Surprenants des 21 types de planè- tes existants. Sur les planètes, vous

Vernen II

Chers Ubisoft

pourrez trouver des objets utiles pour le scénario, parmi plus de 30 différents. En effet, pour vaincre il vous faudra choisir l’une des diffé- rentes Stratégies comme capturer l'amiral Klingon, livrer un antidote aux rebelles de la Fédération, détruire Dekian Il ou encore l'un des cinq autres types de scénario.

Le graphisme est très bon, puisqu'il S'agit la plupart du temps de digi- talisation, et il en est de même du son, le plus souvent digitalisé et du plus bel effet. En conclusion, Star Trek est un logiciel gigantesque qui plaira à tous les fans d'aventure, de simulation ou de la série. À noter que la notice est en français, mais qu'elle a été hélas traduit par un ignorant total en informatique. Ainsi, « Save » qui peut pourtant être traduit simplement par « Sau- vegarder » ou « Sauver » est ici tra- duit par « Mise en réserve », mais ce n'est pas tout, « booter » est

devenu « mettre le jeu en mémoire », et j'en passe. Par moment, la documentation en

devient incompréhensible, La pro- chaine fois, choisissez quelqu'un qui sait de quoi il parle ! Enfin, Star Trek est tout de même un jeu fan- tastique !

administrés, françaises, français. et ST Magazine organisent un grand

concours richement doté de 50 prix (25

Zombi et 25 Masque) du janvier. Il suffit pour connecter sur le serveur

10 décembre au 10 y participer de se 3615 SMI*ST et de

choisir la rubrique Concours (en tapant C puis Envoi à partir de la page d’accueil). Les £&agnants seront annoncés à la clôture de chacun des deux concours sur le Salon Set seront prévenus individuellement. A part ça,

rien de neuf. Merci.

revoir. Portez-vous bi

Chers administrés, au en. À bientôt. Ciao.

EE CHOHEET—

L'AFFAIRE

Jeu d'aventure policier Couleur

Edité par Infogrames Environ 290 Francs

Le tout nouveau jeu de chez Info- grames est arrivé. L'ayant reçu, c'est avec une certaine impatience que je me suis jeté dessus. Avec Infogrames, c'est en effet toujours la surprise et on ne sait jamais à

quoi s'attendre. L'Affaire est l'adaptation du programme MSX du même nom. Vous y jouez le rôle d'un pauvre type, Raymond Par- don, qui a passé six ans en prison pour un hold-up qu'il n'a pas fait. Raymond a perdu six ans, et sur- tout Mylène, la femme de sa vie. Autant dire que quand il sort de pri- son, il n’a qu’une seule idée en tête : se venger. Il va alors sillon- ner les principales capitales de l’Eu-

on

ALEON TA Ces Al fiat que l'on de ë

rope pour trouver le responsable de cette affaire, ce qui est loin d'être simple. À vous de diriger Raymond et d’enquêter pour trouver la clef de l'énigme. Vous pourrez enquêter dans sept villes européennes : Amsterdam, Barcelone, Cannes, Hambourg, Londres, Paris et Rome. Vous n'avez que peu de renseigne- ments au tout début du jeu. Les

‘seuls éléments valables sont les

personnes ayant témoigné contre vous lors du procès : un homme étrange de Paris, un patron de bar de Cannes et enfin un hollandais.

Pour aller dans une ville, rien de plus simple, il suffit de cliquer dessus. Les différents lieux de la ville appa- raissent alors en bas de l'écran, et il suffit maintenant de cliquer des- sus pour y aller. Certains lieux n'ap- paraitront que si vous avez accom- pli certaines actions auparavant, ou si vous disposez de renseignements de la part de quelqu'un. Sur l'image, vous pouvez prendre et inspecter les objets qui s'y trou- vent, utiliser Un de ceux que vous avez avec vous et enfin, interroger les personnes présentes. C'est cette phase qui va s'avérer très importante. || vous faut en effet choisir la personnalité sous laquelle vous allez vous présenter : serez- vous un truand, un caïd, un journa- liste ou vous-même ? Selon votre présentation, les réactions des per- sonnages interrogés seront diffé-

1 4 qui vont

rentes. || faut donc bien réfléchir

-avant de se présenter devant

quelqu'un. Le problème vient le plus souvent des réponses pré- programmées qui parfois donnent aux dialogues une forme étrange. En effet, vous ne posez jamais de questions puique pour interroger quelqu'un il suffit de cliquer dessus, et on obtient parfois des réponses à des questions qu'on ne connait pas. Hormis cela, L'affaire est un programme bien réalisé. Le gra- phisme est beau, pas autant que sur MSX2 mais très bien tout de même, et la musique comme d’ha- bitude pour Infogrames est très bien faite. Le jeu étant très prenant et original, et le tout se jouant entiè- rement à la souris, l'Affaire est donc un des bon programmes poli- ciers disponibles sur ST. En tout cas, sa simplicité de maniement a l'avantage de le mettre à la portée de tous, et le fait même qu'il soit en français en fait assurément un futur hit.

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vec des logiciels sur la nouvelle culture scientifique et technique, on en reste pas à la préhistoire de la micro-informatique.

AUX ORIGINES DE LA VIE

L.

119

THE HUNT

FOR RED OCTOBER

deure Ur peni

Simulation de sous-marin Couleur

Edité par Arqus Press Environ 250 francs

Et voici le premier jeu de chez Argus Press, une société dont on n’a jamais entendu parler auparavant, mais qui avec ce premier pro- gramme se classe directement parmi les meilleures. Jamais nous n'avons vu une aussi bonne simu- lation de sous-marin, bien que ce genre ne manque pas sur ST, celle- ci écrase réellement toutes les autres |!

La première originalité, et non des moindres, est qu'il y a un scénario, et pas des plus simples. En tant que plus vieux commandant de sous- marin en URSS, vous avez été choisi pour tester le tout nouvel engin du genre, le plus moderne qui existe, quasiment indétectable : le Red October. Mais vous avez décidé de ne pas en rester là, et vous êtes décidé à voler l'engin pour le remettre entre les mains d'une autre nation, pourquoi pas les USA (au hasard). Tous les officiers qui vont avec vous ont été achetés et risquent leur vie à être de mêche avec vous. || faut que personne ne se doute de rien. Hélas, vous êtes accompagnés d’un officier du KGB, et celui-ci risque de voir que vos ordres de route sont faux. Vous l'avez donc tué juste après le départ. Vous avez également avoué votre vol et votre crime à l'état- major russe, leur laissant une bande enregistrée où vous disiez tout. Maintenant, ils vont tout faire pour vous arrêter. De plus, vous n'êtes pas sûr des américains, car ceux- ci craignent qu'il ne s'agisse d’une opération de bluff,

Comme vous le voyez, la simulation est accompagnée d'un scénario plus que complexe. Voilà ce qu'il vous faudra faire :

Vous partez de Reykjanes et votre but premier est d'éviter de vous faire détecter, c'est-à-dire de remonter en surface, mais aussi d'éviter les fonds marins très escar- pés dans cette région. Dans cette partie de la simulation, vous aurez à faire à des bateaux et sous-marin russes, ainsi qu'à des sous-marins américain et à un réseau d'écoute sous-marine. Dans vos ordres, il est prévu une panne d’une des moteurs nucléaires, ceci vous obligeant alors à utiliser vos moteurs diesel, et donc à remonter en surface pour recharger, d'où un risque de détec- tion. Après avoir lu les faux ordres à l'équipage, vous devrez faire croire à une fuite d'un des moteurs nucléaires du Red October. Ceci vous obligera à remonter en surface pour faire évacuer l'équipage dans le bateau le plus proche. Comme par hasard, ce bateau sera améri- cain, la panne n'étant prétexte qu’à se débarrasser de l’équipage. En fait, un rendez-vous a été mis au point entre vous et les américains ! Voilà ce qu'il faut faire, mais c'est loin d'être facile. Passons mainte- nant au maniement.

Toutes les manœuvres se font à la souris, ce qui est très pratique. Sur l'écran principal, vous avez la carte très agrandie de l'Atlantique, la région où se déroule la simulation. Hormis vous, les gros éléments des flottes russes et américaines y sont représentés. C'est d'ici que l’on manœuvre le sous-marin. || suffit de cliquer sur l'indicateur de vitesse pour l’augmenter ou la baisser, sur le compas pour changer de direc- tion, sur l'indicateur de profondeur pour plonger où remonter, mais on y trouve aussi la date et l’heure actuelle.

Vous pouvez obtenir n'importe quel autre écran de commande simple- ment en cliquant sur les icônes en bas de l'écran. Vous pouvez obte-

nir un sonar des plus modernes qui soit. Celui-ci vous donne en effet dans la région autour de vous les positions des bateaux, mais aussi leur direction et parfois, il est pos- sible d'identifier le bateau selon l'écho radar reçu. Il est même pos- Sible d'obtenir sur le sonar les dif- férentes zones d'égale profondeur, ceci par un système de couleurs. L'écho obtenu permet donc d'ob- tenir la vitesse, le cap, la distance et parfois le type du bateau, ce qui est assez impressionnant. Cepen- dant, à chaque fois que vous demandez une mise à jour de cet écran, les bâtiments ennemis obtiennent aussi des indications sur vous, à cause de votre propre écho. Il'est possible d'obtenir une vue des fonds sous-marins, en coupe ou en plan et avec divers niveaux de zoom, ceci permettant de naviguer dans des zones complexes comme les failles et les rifts. Il est égale- ment possible d'émettre des signaux hydrophoniques, ceci ren- voyant un signal qu'il vous faudra comparer à Ceux que vous connais- sez déjà, et qui vous permettra de reconnaitre exactement le bateau qui se trouve dans votre région, et donc de l'identifier.

Pour ce qui est des machines, il y a aussi diverses options, ce qui n'est pas à négliger, car le choix des machines déterminera le bruit que fait le sous-marin, et donc les ris- ques de se faire repérer. Vous devez choisir entre les moteurs nucléaires, qui font peu de bruit, permettent d'aller plus vite mais Sont limités en capacité et les moteurs diesel qui font beaucoup de bruit, ne permettent pas la pleine vitesse mais sont par contre rechar- geables. Ensuite, vous avez le choix entre la propulsion par hélice ou par chenille, la dernière option étant plus silencieuse mais moins rapide.

Pour ce qui est des armes, vous dis- posez de quatre tubes lanceurs de torpilles acoustiques qui dévient leur route vers les engins bruyants, donc idéales pour couler les bateaux. Une fois que vous avez choisi l’un des quatre tubes, vous devez donner la direction exacte et le cœfficient d'élévation de votre torpille. Ceci fait, vous pouvez alors lancer la torpille, ce qui à pour effet

SOA béxpitrt pire petr'I péri

de: Ur Dour

de faire un bruit monstre, donc de permettre aux russes de vous détecter. Il est possible également de troubler les torpilles et missiles ennemis en créant électronique- ment des sources de bruits, ce qui dévie les tirs ennemis, mais leur permet de vous détecter.

Le périscope est lui aussi perfec- tionné : vous pouvez bien évidem- ment obtenir une vue de la surface de l'océan, ce qui vous permet de vérifier s'il est sûr de remonter en surface. Vous pouvez bien évidem- ment changer très facilement la direction du périscope, pour faire un panoramique de la région. Une option « attaque » permet une fois qu'un bâtiment ennemi se trouve dans le champ de tir de bloquer votre direction de tir sur lui. Le périscope est également équipé d’un système d’infra-rouge qui per- met son utilisation de nuit. Enfin, il est possible de capter les messages que s’envoient les bateaux les uns aux autres, ce qui permet de savoir si l’on est repéré mais surtout les intentions des ennemis.

Comme vous vous en doutez, il faut beaucoup de temps pour réussir à aller jusqu'au bout du voyage, et une option permet bien évidem- ment de sauvegarder la partie en cours. || est aussi possible à tout moment d'obtenir des cartes de reconnaissance des bateaux, ainsi que des astuces de stratégie et un résumé de la facon de manœuvrer le Red October.

Le graphisme est superbe, dépas- sant tout ce qui s'est fait jusqu'à maintenant dans le genre, et est accompagné de sons excellents qui ne font que de renforcer la crédibi- lité de ce surperbe simulateur. The Hunt For Red October con- damne à l'oubli toutes les ancien- nes simulations du genre, tant elle est superbe, que ce soit par l'origi- nalité de son scénario, le moder- nisme du sous-marin, le nombre hallucinant d'options, le réalisme ou par le graphisme et le son superbes. Voici la meilleure simulation de l’an- née, qui est accompagnée d'une très belle boîte avec une excellente documentation, en anglais toute- fois. Si vous n'avez pas peur de passer vos nuits accroché à votre souris, n'hésitez pas, ce pro- gramme est un must !

DU JAMAIS VU !

BULLETIN DE NON - ABONNEMENT

ATTENTION ! Nouvelle formule !

Comme nous vous en avions déjà entretenu lors d'un précédent éditorial et lors du dernier numéro, ST MAG, comme tous les journaux dédiés à une marque précise, ne bénéficie pas de la

commission paritaire. De ce fait pratiquement définitif, il résulte

que nous subissons une T.V. A. exorbitante de 18,6% qui commence à nous coûter très cher. Plus grave encore, nous n'avons pas droit au tarif et au délai d'acheminement postal préférentiel. Ce qui entraine des livraisons tardives du magazine à nos abonnés qui peuvent atteindre 4 semaines, d'ou un retard possible d'un numéro, ce qui est à peine croyable. Mais il y a encore plus grave (pour nous), le prix du port croit dangereusement avec le poids du magazine et nous dépassons maintenant le seuil fatidique des 250 grammes au dela duquel nos abon- nés nous font perdre de l'argent. Un comble ! D'où ce cri: NE VOUS ABONNEZ PLUS ! Sauf, evidemment, si vous êtes coupés du monde et que vous ne puissiez avoir le magazine autrement. Ce n'est évidemment pas une raison pour aller vous abonner à d'autres revues ou gaspiller votre argent pour des bêtises. Si vous voulez nous soutenir d'une autre façon, vous pouvez vous abonner à la disquette du journal; c'est plus cher et ça pèse moins lourd: on vous l'envoie donc rapidement, ce “ m'amène à pousser un autre cri:

ABONNEZ VOUS à LA DISQUETTE + LE JOURNAL !

Dans ce cas, vous avez votre magazine le jour de la parution en

kiosque, car nous vous l'envoyons en urgent la veille ou l'avant

veille de la parution. Que contient donc la disquette du magazine, vous demandez vous. Question pleine d'à propos pour laquelle je vous renvoie à la boutique de Pressimage,qui est , soit dit en

SI VOUS ETES EN PROVINCE, VOUS POUVEZ EGALEMENT PROFITER DU SERVICE MICRO VIDEO 8, rue de Valenciennes 75010 PARIS

passant, un endroit où l'on dépense vraiment intelligemment son argent. Mais vous pouvez ne ne avoir envie de la disquette (excellente au demeurant) de ST MAG et vouloir rapidement votre magazine par la poste. Nous pouvons le faire, mais ça coûte plus cher évidemment; dans ce cas: ABONNEZ VOUS AU JOURNAL EN URGENT ! NOUVEAUX TARIFS Abonnement pour 10 numéros

250 frs( )

NORMAL (?) : lent France et Europe 310 frs( )

AVION : rapide Europe + 60 frs Dom Tom et hors Europe +100 frs. 350frs( ) ANORMAL (212?) : urgent France 350 frs{( ) En cadeau, la disquette de ST Mag correspondant au premier numéro de l'abonnement

Abonnement 10 disquettes seules (rapide) :. 600 frs( ) 10 magazines + 10 disquettes (aussi rapide) : 800 frs( ) ETRANGER AVION + 50 frs 650 et 850 frs( ) En cadeau, un coffret ou une reliure présentés en page 67 Je choisis : le coffret ( }) lareliure( )

Je m'abonne à partir du numéro … du magazine | Je m'abonne à partir de la disquette numéro … je m'abonne à partir du numéro … du magazine + disquette

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Veuillez me livrer les articles que j'ai coché à l'adresse suivante:

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Je joins mon règlement d'un montant de

en chèque

PRENOM:

D C:C:P:

J'ai bien noté que le port est gratuit.

ATTENTION ! PLUS

QU'UN MOIS POUI

ENVOYER VOS PROGRAMMES !

Le concours sur l’Interpréteur C de Loriciels sera clôturé le 15 jan- vier 1988. Il ne vous reste qu’un mois pour nous faire parvenir vos œuvres, et peut-être pour gagner un MEGA 2 ST ou un disque dur !

Catégorie programme. Permier prix : un Méga 2 ST. Deuxième au cin- quième prix : 5 logiciels à choisir dans la collection Loriciels. Sixième au dixième prix : 5 logiciels à choisir dans le catalogue de la Boutique de Pressimage.

Catégorie amélioration. Premier prix : un disque dur 20 Mégas. Deuxième au cinquième prix : 3 logiciels de la collection Loriciels. Sixième au dixième prix : 3 logiciels de la Bouti- que de Pressimage.

Catégorie suggestion. Premier prix : 10 logiciels Loriciels. Deuxième au cinquième prix : 3 logiciels de la col- lection Loriciels. Sixième au dixième prix : 3 logiciels de la Boutique de Pressimage.

LE PRINCIPE

Il y a trois catégories dans lesquelles Vous pouvez concourir. La première :

écrire un programme sous Interpré- teur C. Il peut être de n'importe quel type, de n'importe quelle taille, et doit tirer profit au maximum des spé- cificités de l’Interpréteur C.

La seconde : améliorer, par un moyen ou un autre, l'Interpréteur C. Celui-ci étant complètement modulaire, il est possible d'augmenter sensiblement l'Aide intégrée, de rajouter des macros, ou d'améliorer les perfor- mances de Moulinette, le programme qui permet de rendre compatibles les sources IC avec n'importe quel com- pilateur. Le gagnant sera celui qui l'aura amélioré le plus possible.

Troisième et dernière catégorie : la meilleure suggestion pour l’améliora- tion de l'Interpréteur C. Prenons un exemple. Une calculatrice est inté- grée. Il serait une bonne idée de pou- voir intégrer le résultat d’une opéra- tion dans le source, à l'endroit du cur- seur. Ca serait une excellente sug-

gestion si ça n’était pas déjà fait. À vous d'en trouver d’autres !

POUR CONCOURIR

Pour concourir, il vous faut envoyer les disquettes contenant le pro- gramme ou les modifications de IC, ou une lettre avec vos suggestions, accompagnées de commentaires descriptif avec bien sûr votre nom et votre adresse avant le 15 janvier 1988 à Pressimage, Concours Lori- ciels, 210 rue du Faubourg St Mar- tin, 75010 Paris. Vous pouvez con- courir dans chacune des trois catégo- ries. Le jury sera constitué de Pierre Morel-Fourrier, l'auteur de IC, de Godefroy Guidicelli, directeur de la publication de ST Magazine, et pré- sidé par Laurant Weill, de Loriciels. Les résultats seront publiés dans le numéro 17 de ST Magazine (février 1988).

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Simulateur de sous-marin Couleur

Edité par Go

Environ 200 francs

Voici une nouvelle simulation de sous-marin, française qui plus est. Rien de bien neuf pour ce qui est du Scénario : vous devez sortir de votre base pour aller couler les dif- férents bateaux ennemis qui croi- sent dans les eaux voisines. Graphi- quement, Blue War III dépasse Silent Service et Sub Battle Simu- lator, ne serait-ce que par un gra- phisme très coloré. Quand un bateau approche, il grossit réelle- ment au fur et à mesure de son avance, révélant de plus en plus de détails contrairement aux autres où les bateaux grossissaieht par à- coups. Côté graphisme et anima- tion, il n’y a donc rien à redire. C'est plutôt du côté des options que vient le problème. En effet, celles-ci ne Sont pas très nombreuses, Vous pouvez évidemment plonger et

remonter en surface à votre guise, changer de cap très facilement et surveiller les fonds à partir du plan de navigation, où la carte de la région apparait, ou encore tirer des torpilles. Vous pouvez également voir la surface de la mer par le péris- cope, obtenir les différentes sil- houettes des bateaux et sous- marins croisant dans la région, avoir le radar, le sonar, votre carnet de bord ou encore la radio. Hélas, le jeu ne propose rien de très original à côté de ceci. C'est certes assez bien fait, si l'on oublie quelques petits problèmes comme la souris qui clignote constamment et le renouvellement de l’écran qui n’est pas des meilleurs, mais ça reste mince pour rentrer en concurrence avec le nouveau et superbe « Hunt For Red October ». Le soft pourra plaire à ceux qui préfèrent l’arcade à la simulation, celle-ci étant réduite ici à sa plus simple expression. Un autre intérêt : une édition avec notice et jeu en français.

STAR WARS

Jeu d'arcade Couleur

Edité par Domark Environ 230 francs

Dix ans après la sortie du film qui allait sauver la Fox de la faillite, les droits de Star Wars se vendent Moins cher. Ainsi, en moins d’un Mois sont sortis un jeu de plateau, Un jeu de rôles (assez bon d'ailleurs) etVoici maintenant l'adaptation du hit d'arcade de chez Atari. Autant le dire tout de suite, Domark réalise ICiune très bonne adaptation. Rap- Pelons le système de ce jeu. Dans laprémière partie, vous devez abat-

tre les Tie-Fighter ennemis, mais aussi éviter leurs tirs et à la rigueur toucher le plus souvent le vaisseau de Dark Vador, ceci vous rappor- tant beaucoup de points. Le tout est vu durant toute la partie comme si vous étiez dans le cockpit d'un chasseur X-Wing, et se joue à la souris. Vous déplacez en effet un viseur et une simple pression d’un bouton de la souris permet de tirer. Autant dire qu'on est dans le domaine du jeu d'arcade pur. Dans la seconde partie, vous foncez sur l'étoile noire et devez éviter les tours qui se dressent sur sa surface, mais aussi en détruire le maximum

ainsi que les bases qui tirent cons- tamment sur vous. Après une minute de survol, la dernière partie du jeu commence. Vous vous intro- duisez dans le canyon de la planète, et vous devez éviter non seulement les tirs, mais aussi les champs magnétiques horizontaux et verti- Caux qui apparaissent devant vous. Autant dire que la vue en 3D est la plus impressionnante dans cette phase du jeu. Une fois au bout du canyon, il vous faut tirer dans un orifice très petit. Si vous le touchez, la planète ne tardera pas à explo- ser et vous passerez au niveau sui- vant, plus dur évidemment. Mais ceci n’est pas si facile, car à cha- que fois que vous êtes touché, vos

écrans protecteurs diminuent et quand ils arrivent à zéro, vous per- dez la partie.

Le graphisme est en trois dimen- sions fil de fer, très bien fait et l’ani- mation est des plus fluides. Que dire d'autre, sinon que le jeu est ponctué des mêmes sons digitalisés que le jeu d'arcade, si bien que la différence entre la version ST et l'arcade est quasiment nulle. Domark réalise ici un excellent jeu d'arcade, qui dans son style dépasse bien tous les autres. La société annonce pour l’année pro- chaine les deux épisodes suivants, « The Empire Strike Back» et « Return Of The Jedi ». Une bonne affaire à suivre.

| LEGLOK 10

Tel le beaujolais, le nouveau Glok 10 est arrivé, et avec lui, quelques. entrées de choc ! Mais parlons tout d’abord de l'événement qui Va sans

aucun doute marquer à la rentrée l'actualité informatique, je veux parler des Gloks d'Or. Je vous rappelle que cette gigantesque manifestation

vise à récompenser {plutôt à dénoncer) les pires programmes de ‘an:

née. Je vous demande donc à TOUS d'envoyer la liste de ce que sont ‘pour vous les 10 pires programmes qui ont marqué l'année de leur:

pire), à :

laideur, et de nous envoyer Votre classement (du pire pire au moins :

PRESSIMAGE - ST MAGAZINE is Les Gloks d'Or 1987 ; 210 rue du Faubourg Saint-Martin

* 75010 PARIS

À partir de vos envois, une moyenne sera effectuée etles 10 logiciels obtenant le plus de points seront publiés dans le nüméro 16, Vous avez jusqu'au 24 décembre à minuit pour poster votre lettre (faites -gaffe au père Noël ! }, le cachet de la poste faisant dinde aux mar- rons. Le trophée du Glok d'Or, tenu secret dans un des coffres de nos

locaux, sera dévoilé lors de l'annonce des vainqueurs. : ‘Pour le moment, passons donc au dernier classement de l’année. Eden Blues qui fut l’un des leaders du Glok pendant longtemps sort ce mois-ci. C'est normal, tout le monde est maintenant convaincu qu'il est nul. : ; re Fe ne ee 7

très bonnes places avant de se faire oublier de tous.

Sortie aussi de Grand Prix 500CC qui aura tout de même obtenu de

CE BLUE WAR Il

15

116

Bridge Player 2000 sort également, complètement dépassé dans la nullité par Bridge 5. O.

Metropolis est lui aussi sorti. Non seulement du Glok, mais aussi des boutiques où il n'est pas resté très longtemps.

Alors voilà, quatre sorties donc quatre entrées :

La première entrée s'appelle Annales de Romes, et est donc classé en 10ième position. Ce soi-disant Wargame anglofrancoverlanais est laid comme deux pous. Euh, non, deux pout. Non, ça va toujours pas. Bon, alors disons que c'est laid comme deux caillous.

F15 Strike Eagle est rentré en dixième place le mois dernier, et effec- tue une superbe avancée d’une place pour se retrouver en 9ième posi- tion : c'est lent, si lent.

Spaceport est la seconde entrée du mois, pour cause d'injouabilité : pendant une minute, le jeu est compliqué, ensuite c’est infaisable. Il faut passer dans un tunnel haut de 5 pixels alors que vous en faites 6. Merci Reline. C'est huitième.

Progression de deux places pour Marche à l'Ombre, qui continue son parcours obscur dans le Glok et se retrouve septième. Le premier soft qui porte comme nom la phrase qui vient à l'esprit quand on le voit. Super Tennis continue sa dégringolade pour se retrouver en 6ième place. I| remonte aussi lentement que ses joueurs se déplacent. Skyfighter est un logiciel pas du tout original, pas du tout beau, et pas très maniable : le Glok type, quoi !

Missions en Rafale était entrée en quatrième place le mois dernier, et à l’image de lui-même, ne bouge pas ce mois-ci. Rappelons que le logi- ciel, moyennement beau, ne propose quasiment aucune option. Voilà l'entrée qui va faire du bruit : Marble Madness, l’un des softs les plus attendus de l'année, élu meilleur soft 1987 par nos cons frè- res (erreur de frappe) de Tilt rentre en troisième position ce mois-ci. Enfin, tous les goûts sont dans la nature, et nous comprenons que certaines personnes puissent avoir mauvais goût. C'est carrément l'adaptation la plus décevante de la décennie.

Bridge 5. 0 gagne une place pour arriver en deuxième position, le pro- gramme ne me battant jamais alors que je ne connais pas les règles du bridge !

Etenfin, etc'est un record, Terrestrial Encounter tient la tête du clas- sement du Glok 10 pour le troisième mois d'affilée. Autant dire que c'est un Glok de Glok.

Bon, eXceptionnellement, le mois prochain, il n’y aura pas de Glok 10, mais vous retrouverez à la même heure la remise des Glok d'Or 1987, remise qui sera très certainement une grande fête (j'en connais qui vont encore finir la soirée complétement bourrés) (j‘ai pas dit ton nom, François) (oups, pardon).

Dernière minute : La remise des Gloks D'or devrait être retransmise par Ecluse + le 8 Janvier 1988 de 19h45 à 19h46. Joyeux Noël, bonne année, et si vous voulez toujours me faire plaisir, vous pouvez en plus de votre classement pour les Gloks d'Or m'envoyer un petit chèque, ca fait toujours plaisir et vos votes compteront double (ou triple, selon le montant)... Salut |!

Softubi offre 25 Bizom et 25 Skeum sur 3615 ST*SML Super cool, délire, délire, le pied.

Hip hop. Destroy. No future. Break, man, break. Ubi, man, ubi. Keep cool. Easy.

BACKLASH

Jeu d'arcade Couleur

Edité par Novagen Environ 200 francs

Et voici le programme dont nous vous avions parlé dans le numéro précédent. Il s'agit de l'adaptation sur ST du célèbre ENCOUNTER des 8 bits. De quoi s'agit-il ? Eh bien c'est simple. Vous dirigez un vais- seau sur une planête infestée d'en- nemis (original, non ? ). Bon, vous devez donc détruire tous ce qui bouge à l'écran, tout en manœu-

vrant habilement au dessus de la planête pour éviter les abondants tirs ennemis. Diverses formes géo- métriques parsèment le dessus de la planète pour gêner vos déplace- ments. Le ‘viseur au centre de l'écran sert également de radar sur lequel vous pouvez donc voir tous les vaisseaux qui vous entourent. Backlash est graphiquement superbe, la musique est bonne et l'animation est excellente. Hélas, il n'y a aucun changement durant le jeu. Pas de différents niveaux, seul le rythme des jours et des nuits fait

CRAZY CARS

Jeu d'arcade

Couleur

Edité par Titus

Prix non communiqué

Crazy Cars est un programme tota- lement inspiré du génial Outrun que nous attendons pour janvier 88. Dans ce jeu, vous conduisez la fabuleuse Ferrari GTO sur une route pas vraiment droite et encore moins plane. Vous avez une vue en 3D de la route qui défile à toute vitesse, cette voiture pouvant atteindre des pointes de vitesse très élevées. Après avoir gagné plusieurs cour- ses, vous changez de voiture.

Autant dire que ce n'est pas aussi simple qu'il n'y parait à première vue, en tout cas pour ce qui est des premières courses. Les tournants ne sont pas trop difficiles à prendre,

mais lorsque vous prenez une déni-- vellation, votre voiture risque de bondir dans les décors, ce qui la ralentit fortement. Or, chaque course étant limitée en temps, vous avez interêt à éviter ce genre d'in- cident.

Graphiquement, Crazy Cars n'est pas trop mal. On peut regretter que la route ne soit pas plus belle et que la voiture ne soit pas animée. Cependant, la réalisation du pro- gramme est assez bonne, et il se laisse jouer facilement.

En attendant Outrun, Crazy Cars sera donc le programme favori de tout ceux à qui il manque un bon jeu de conduite sur ST.

A noter que « Les Classiques 1 » de chez Titus viennent de sortir et que ça n'a l'air pas mal du tout. Test complet dans le numéro 16.

varier les décors, mais il n’y a pas de nouveaux vaisseaux ou de nou- veaux paysages par la suite. Dom-

mage, si le programme avait été un peu plus fouillé, il aurait été excel- lent.

Jeu d'aventure Couleur

Edité par Domark Environ 220 francs

Ce programme est l'adaptation en jeu d'aventure du best-seller anglais “du même nom écrit par Jeffrey

Archer. Dans ce programme, vous

Rene

LABYRINTHE

DUOROTETT

jouez le rôle de Stephen Bradley, un homme d'affaires qui vient juste d'apprendre qu'il a perdu 200. 000 dollars, et celui-ci se retrouve sans un sou et sans travail, la société pour laquelle il travaillait venant de faire faillite à cause de son propre patron, Metcalfe. C'est à cause de celui-ci que Stephen à tout perdu,

et il est prêt à tout faire, accompa- gné des autres « victimes » de cet homme infâme, pour récupérer son argent, pas un sou de plus, pas un sou de moins ! Comme la police n'a aucune preuve des magouilles de Metcalfe, il faut vous débrouiller seul. Voilà pour le scénario qui est tout de même original.

Le programme par contre change tout à fait des jeux d'aventure usuels. L'écran se compose en effet d'une feuille de papier listing, feuille sur laquelle se trouve le matériel dont vous disposez et la photogra- phie du lieu où vous êtes. En des- sous de ceci, de très brèves des- criptions vous donnent des indica- tions sur la situation. Pas de gran- des images comme la plupart des jeux du style, mais une petite photo qui vient s'attacher à votre feuille, tel un dossier. Certes, ceci est ori- ginal, mais le problème va venir de l'analyseur syntaxique et de la manière de jouer. Tout d'abord, il n'y a que très rarement de dépla- cements possibles. Il faut accom-

————————————— CCE

NOT À PENNY MORE, NOT A PENNY LESS

plir l'énigme de la salle où vous êtes

- Pour passer à une autre, où deman-

der à aller voir quelqu'un, ce qui est très déconcertant au tout début du jeu. De plus, si l'analyseur com- prend la plupart des mots, il ne comprend pas toujours leur enchaî- nement. || faut donc parfois refor- muler plusieurs fois une phrase pour qu'il comprenne, ce qui est très désagréable. Enfin, il n’est pas possible de réobtenir une descrip- tion pendant qu'un événement arrive, ce qui est crispant.

Si le scénario est original, malgré la digitalisation sonore agréable, le graphisme moyen et surtout l'analyseur assez mauvais font que ce jeu n'est pas des meilleurs. Cependant, une fois compris le système, il devient simple et ne demande pas une imagination fer- tile. Dommage que la réalisation soit mauvaise, l'idée était bonne. A noter que le programme est bien présenté, avec en cadeau le livre correspondant à l'histoire, en anglais hélas.

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Edité par Coktel Vision Environ 250 francs

Avec Astérix, Coktel Vision avait prouvé qu'on pouvait faire de beaux jeux simples et originaux en France. Avec Blueberry, cette société ne réutilise pas un filon qui marche déjà mais change son système de jeu. Blueberry est bien évidemment basé sur la B. D. du même nom, mais l'aventure présentée ici est tout à fait originale. Le jeu se déroule donc de manière un peu dif- férente d'Astérix. Ici aussi, une image principale apparait, et il faut cliquer sur les personnages pour les faire parler et donc pour faire avan-

VIES O2

SCORE 00

cer le scénario. Mais ici, le joueur dispose aussi d’une rose des vents, c'est-à-dire de différentes direc- tions à prendre, ce qui rapproche Blueberry plus des jeux d‘aventure classiques que de ceux du style des « Passagers Du Vent ». Le scéna- rio en est relativement simple : Blueberry et soncompagnon traver- sent le désert, lorsque soudain, gosh, ils sont poursuivis par des indiens. Ils se réfugient dans un canyon où les indiens ne s’aventu- rent pas. Mais le canyon a mau- vaise réputation, et la malédiction du spectre aux balles d'or risque bien de faire d’eux de nouvelles vic- times. Le tout est compliqué par le fait que les deux héros sont pour- suivis par l'impitoyable Profit, une

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sale crapule qui est prête à tout pour récupérer l'or qui se trouve dans la région. Ah oui, j'oubliais, il y a en effet un fabuleux filon d'or soi-disant enfoui quelque part dans cette région maudite. Autant dire que Blueberry aura à faire, à part aux indiens, au spectre et à Profit, à d'autres dangers comme les ser- pents, les éboulements, etc.

Le graphisme de Blueberry est des plus beaux, et ressemble vraiment à celui de la bande dessinée, c’est pour dire. Le jeu, qui se joue à la souris et au clavier, est donc très agréable, et parsemé de nombreux

effets de musique et de sons digi- talisés du plus bon effet. Rajoutons à ceci que la partie aventure est coupée de petites séances d'action représentant (très bien d’ailleurs ! ) les combats contre les indiens ou Profit, scénettes bien réalisées et rappelant vraiment les combats des westerns. En conclusion, Blueberry est donc une super-production Cok- tel, très belle et bien réalisés, mais pas aussi facile qu'il n‘y parait au départ. Etant en français, ce jeu est certainement promis à un bel ave- nir. Coktel accomplit donc pour le moment un parcours sans faute dans le domaine des jeux sur ST.

Jeu de rôles Couleur

Edité par Pyramide Environ 175 francs

Pyramide semble vouloir mettre à la portéé de tous des programmes qui ne l'étaient pas auparavant. Après Chiméra qui mettait enfin les jeux d'aventures à la portée des français, voici Quest qui va permet- tre aux débutants de s'initier aux jeux de rôles sur ordinateur. Le scé- nario en est très simple : la ville dans laquelle vous évoluez est pri- sonnière depuis que toutes les clés qui permettaient d'ouvrir la porte principale ont été enlevées. Une seule d'entre elles se trouve encore dans la ville, et vous allez devoir la trouver. Pour cela, il vous faudra, après avoir créé votre personnage, arpenter la ville qui comporte tout de même plus de 6500 lieux. C’est en allant dans les tavernes que vous allez pouvoir trouver de nouveaux compagnons et les enrôler. Hormis les tavernes qui sont des lieux de repos, on trouve aussi des échop-

CRC à

HALTE

,

pes où les aventuriers peuvent acheter leur équipement, des offi- cines de mages où l'on peut être soigné, des chaumières où les habi- tants vous renseignent sur la posi- tion de la porte et enfin des temples où l’on obtient des renseignements sur la position de la clé. Dans l’un d'eux se trouve la clé en question. Le joueur a le choix entre quatre types de personnages, guerrier, druide, magicien ou voleur, chacun d'eux ayant des compétences par- ticulières.

Graphiquement, Quest est bien réussi, il est seulement dommage que l'on ne puisse jamais voir les monstres qui vous attaquent et que seul leur nom signalent leur pré- sence. Sans quoi, le système de jeu est simple, entièrement à la souris, le seul défaut étant la lenteur des déplacements. Cependant, Quest reste un excellent programme d'ini- tiation aux jeux de rôles, tant le scé- nario et le maniement sont simples, et surtout parce que le jeu est en français.

LL

Jeu d'aventure Couleur

Edité par Level 9 Environ 160 francs

Et voilà ! Level 9 nous refait le coup

… de Knight Orc. Après avoir fait un * programme aussi génial que ce der-

hier, son scénario étant le meilleur

qu'on ait jamais vu sur un micro, on

ne S’attendait pas à ce qu'ils réci- divent de sitôt. Mais Gnome Ran-

&r a presque la même base que Knight Orc. Vous y jouez le rôle d'une petite gnome qui, ayant lu un liwre de magie, s'est retrouvée télé- portée dans une région lointaine. Le jeu commence au moment où vous arrivez dans cette région inconnue. Très vite, vous allez vous rendre compte que tout le monde se moque de vous, très certainement à cause de votre petit accent de gnome. En effet, le programme à la fâcheuse tendance de rajouter des G devant tous les mots commen- çant par un N, de manière à simu- ler votre accent bizarre. Enfin, vous allez vite vous rendre compte de la situation qui règne dans,la région. Une sorcière terrorise les habitants des environs, particulièrement les gnomes qu'elle transforme ensta- tue pour décorer son jardin. Un autre personnage des plus étran- ges, un centaure, ne semble pas non plus très sympathique. À côté de cela, la pauvre petite gnome n'aura rien d'autre à faire que de trouver des alliés. Un aigle et une nymphe feront l'affaire dans un pre- Mier temps. Evidemment, le but du

EURGH ZBRFF... BLEURGH GLARF ZOMBI ZBLORT RULURGH MASQUE GRAARK PTOUY SM1*ST ARGRO KKGZKKWW UBISOFT.

jeu est de débarrasser la région de l'infâme sorcière. Mais attention, ceci n’est pas vraiment simple, ne serait-ce que parce que c'est un Level 9, mais aussi parce que comme d'habitude l'anglais employé est assez complexe. Rap- pelons les principaux avantages de ce type de programme qui ne dif- fère en aucun point de Knight Orc dans sa réalisation. Les images digi- talisées sont superbes et ressem- blent à de véritables tableaux, et sont assez nombreuses. L'interpré- teur est le meilleur disponible du moment. Non seulement il permet d'aller directement en un lieu en tapant GO TO..…., de trouver un objet en faisant FIND..., mais il per- met également de parler facilement aux autres personnages et de leur donner des ordres. Comme dans Knight Orc, c'est seulement en se faisant aider de diverses créatures que l'on peut réussir. Autant dire qu'un interpréteur de ce genre est un rêve pour les aventuriers en manque d'aventures complexes. Mais attention, ne vous emballez pas trop vite. Gnome Ranger, si il est presque aussi génial que Knight Orc, reste tout de même un jeu à ne pas mettre dans les mains d‘un aventurier, même confirmé. Seuls les experts pourront s'en tirer, et encore, il leur faudra déployer toute leur imagination. A noter la sortie prochaine de « Time And Magic » de la même société, et de Jin° ter, la tant attendue suite de « The Pawn » et de « Guild Of Thieves ». Merci Level 9.

a

MEGA-GfA

Cher petits nouveaux, bienvenue dans le monde fabuleux du ST. Ca fait longtemps que vous avez votre machine? Deux Jours? Ah, ben ça fait pas beaucoupl Laissez-moi alors vous présenter les quelques outils dont vous allez avoir besoin. D'abord, il vous faut toute la collec’ des ST . Ca, on peut pas faire sans. Ensuïte, il faut au moins une boîte de disquettes vierges. Et puis il faut le Basic GfA, qui est le principal langage utilisé, at pas loin d'être le plus puissant. Et le plus Simple, aussi, Pour la collec’ des ST Mag, vous pouvez nous les commander par correspondance. Pour les disquettes vierges, ca se trouve dans n'importe quel magasin. Pour le Basic GfA, vous pouvez l'acheter tout seul à 495 francs, mais autant vous prévenir tout de suite: vous allez être très bientôt de vous payer "Le livre du GfA", qui supplée le manuel. De plus, le compilateur va devenir très LA ment nécessaire, Alors tant qu'à faire, offrez-vous la “Malotte GfA" de Micro- Application, qui regroupe les trois articles pré-cités, plus 200 Ko de programmes en freeware qui vous aideront à

Comprendre certains mécanismes, ainsi qu'une carte aide-mémoire. L'avantage principal de la chose réside dans son pue 650 francs, alors que l'ensemble vaut normalement près de 13

comme c'est livré dans la superbe maletto photo, profitez-en pour vous le faire offrir.

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Edité par Microdeal Environ 220 francs

Microdeal a encore frappé. La société qui nous a habitué à des softs de qualité semble continuer sur cette voie. Tanglewood est l’un des meilleurs logiciels disponibles en ce moment. Commençons par le début, c'est-à-dire le scénario.

Votre oncle Arthur vous a engagé pour une mission d'une extrême

importance. Celui-ci déclare en effet être le possesseur des droits d'exploitation des mines de la pla- nète T'ngl-y-wd, plus communé- ment appelée Tanglewood car le nom original est totalement impro- noncçable. Et voilà que votre oncle à découvert sur cette planète étrange des cristaux aux pouvoirs extraordinaires. La compagnie qui lui avait vendue les droits d'exploi- tation se rendant compte de son erreur, elle s’est réinstallée et a volé les papiers qui prouvaient que votre

Oncle (Onc’Arthur) possédait les droits d‘exploitation, et les a dissi- mulés dans les plus sombres recoins de la planète. Votre oncle vous a donc demandé de retrouver ses papiers, à l’aide des cinq mobi- les dont il dispose sur cette planète. N'ayant rien à faire, vous avez accepté, mais comme d'habitude, le matériel de votre oncle est vieux et dépassé. Chacun des mobiles à des compétences particulières, grâce aux programmes dont il dis- pose, mais la plupart sont buggés

ou pas à jour. || vous faudra donc manœuvrer simultanément ces cinq mobiles (enfin, disons quatre, car votre oncle en a perdu un lors d’un tremblement de terre) pour retrou- ver les papiers. Mais le problème au départ vient du fait que vous ne savez pas où se trouvent les mobi- les les uns par rapport aux autres, et que la planète est très très grande. La première chose à faire va donc être d'explorer la planète afin d'en faire un plan. Sur la sur- face de la planète, vous pouvez

RECRUE NN SNS SON

trouver des objets très divers (pelle, carotte, cristaux, etc.) ainsi que des lieux particuliers. Dans ce cas, si vous décidez d'explorer de tels lieux, le programme vous fournit une image correspondant à ce qu'il reconnait. Evidemment, l'image ne correspond pas toujours à la réalité, car durant l'affichage de l'image, vous continuez à bouger, et les pauvres mobiles sont très loin du WYSIWYG. On est donc jamais sûr de ce que l’on voit. De tels lieux deviendront de véritables labyrin- thes où il est très difficile de se repérer. Sur la planète, vous risquez également à tout moment de croi- ser un des mobiles ennemis qui pul- vérisent les vôtres par simple con- tact. Heureusement, le mobile cinq qui durant la journée ne peut aller que sur l’eau, peut aller sur la terre pendant la nuit, quand la tempéra- ture baisse enfin. Et ce mobile cinq peut réparer les autres et en plus n'est pas affecté par les ennemis. Autant dire l'intérêt donc de pou-

voir repérer les mobiles les uns par

-rapport aux autres. Très vite, cer-

tains lieux vont s'avérer importants, tels les mines, le labyrinthe du choux pourpre ou encore une région totalement innaccessible au nord-ouest. Le graphisme de Tan- glewood est très bon, et la manie- ment se fait entièrement à la sou- ris, à partir d’un tableau de bord très drôle (rappelant Brazil, avec des tuyaux partout, des interrup- teurs cassés et j'en passe), En con- clusion, entre le génial scénario {digne d’un bouquin de Sheckley), l'immensité du jeu, la facilité de maniement et la réalisation superbe, Tanglewood mérite d'être un des hits du moment. C'est réel- lement le meilleur programme de ce mois, car l'intérêt est vraiment immense. De plus, oh bonheur, le programme devrait être sorti en français d'ici la parution de cet arti- cle. Alors si vous voulez vous chan- ger les idées avec un jeu original et génial, courez acheter Tanglewood.

EU

Jeu d'arcade Couleur

Edité par Us Gold Environ 240 francs

Voilà la surprise du moment. On s'attendait à un jeu type Gauntlet et on se retrouve avec un jeu de tableau des plus étranges. Le but du jeu est dans chaque tableau de rejoindre la clé qui ouvre la porte de sortie vers le tableau suivant. Mais attention, tout ceci est loin d’être aussi simple. Les seules choses que vous pouvez faire, c'est de détruire les briques qui gênent votre pro- gression, en construire en face de vous, et grimper sur une brique contiguë. À partir du niveau deux,

vous pouvez même lancer des bou- les de feu pour détruire les ennemis qui abondent. Mais pour atteindre la clé, puis la porte, il vous faut déployer une stratégie importante dans la construction des briques. C'est à vous de construire correc- tement votre chemin de briques pour accéder en haut de l'écran, là où se trouve la sortie. Graphique- ment c'est tout à fait bon, l’anima- tion est très fluide et seule la ges- tion du joystick est déficiente, ce qui rend certaines manœuvres dif- ficiles, et quand on sait que le jeu est limité en temps, on voit vite le problème. En définitive, un jeu d'ar- cade et de stratégie assez bon, et en tout cas original.

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Bon... Visiblement, vous commencez à deve- nir bons, vu que les solutions arrivent mainte- nant plus souvent. Merci à tous, et continuez comme ça, c'est super.

Pour le minitel, j'ai de plus en plus de questions sur le forum ST MAG (3615 : SM1*ST), et ma bal AVENFOU est toujours bien pleine. La rubri- que de l'Aventurier Fou dont je vous parlais dans le dernier numéro a pris du retard, mais j'espère qu'elle sera bientôt installée. Ainsi, vous disposerez sur Minitel d'une très grosse banque de solutions de jeux d'aventure, ce qui sera très pratique pour vous et qui m'évitera d'expliquer dix fois par jour comment passer le sorcier dans Barbarian. Au fait, quand vous m'écrivez, n’oubliez pas de vous créer une bal et de m'indiquer dans quelle bal je dois vous répondre.

Pour ce qui est de la rubrique de ce numéro, vous allez trouvez l’avant-dernier épisode de The Pawn, la suite de Black Cauldron et de Oo Topos et la fin de Treasure Island et Hacker II. La fois prochaine, dernière partie de The Pawn et de nouvelles solutions.

Voilà pour aujourd'hui. A bientôt sur le serveur ST MAG.

THE PAWN (Rainbird) Cinquième partie : Voyage au bout de l’enfer

E. E. N. E. N. GET OFF THE HORSE. PUT THE POUCH ON THE HORSE. BUY THE WHISKY

BOTTLE AND THE BEER BOTTLE WITH THE COIN. GET ON THE HORSE. N. W. N. U. CLIMB ROCK. E. E. E. D. GET OFF THE HORSE. PUT ALL ON THE HORSE. GET LEAD. GET RICE. GET TROWEL. GET ROPE. GET WHISKY BOTTLE. GET BEER BOTTLE. GET WHITE POUCH. N. N. GIVE THE RICE TO THE ALCHEMIST. GIVE THE LEAD TO THE ALCHE- MIST. NE. GET THE AEROSOUL. CAST A SPELL ON THE TOMES. READ TOME. SW. NW. W. N. N. N. NE. N. READ THE GRAFFITI. OPEN THE CUPBOARD. LOOK'IN THE CUP- BOARD. TIE THE ROPE TO THE HOOK. TEAR THE PAPER WALL WITH THE TROWEL. CLIMB DOWN. DROP THE ROPE. D. KNOCK WITH THE KNOCKER. KNOCK WITH THE KNOCKER. KNOCK WITH THE KNOCKER. KNOCK WITH THE KNOCKER. LOOK AT THE PORTER. GIVE THE WHISKY BOTTLE TO THE PORTER. E. D. N. GIVE THE BEER BOTTLE TO JERRY LEE LEWIS. S. E. PUT THE WHITE IN THE POUCH. CLOSE THE POUCH. à suivre.

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Deuxième partie : le cauchemar, la cachette et la grotte.

Allez alors devant la porte qui se trouve en haut et à gauche, puis D. D. D. Sortez par la gau- che, puis mettez-vous devant la porte. D. Attendez que le cochon mange, puis rêve, et

LA RUBRIQUE

DE L'AVENTURIER

FOU

que le magicien vous raconte son histoire. Vous devez aller cacher le cochon dans un abri secret. Attention, tant que vous n’avez pas mis le cochon en lieu sûr, pendant que vous vous promènerez avec lui, vous risquez de vous faire attaquer par un dragon, qui enlèverai alors le cochon, et le jeu serait fini. Donc si un dragon apparait, sortez de l’écran, puis revenez-y immédiatement après : le dra- gon aura disparu et vous pourrez continuer. Sortez de la maison par la porte de droite, puis allez à gauche, puis en haut. Approchez-vous jusqu'au trou de l'arbre, puis D, D. Maintenant, allez deux fois vers le haut. Devant vous, se trouvent de nombreux buis- sons. || vous faut aller derrière le buisson cen- tral du fond (jusqu'à ce que le jeu charge). Allez maintenant contre la porte, et D. Atten- dez que le lutin emmène votre cochon et vous raconte la suite de l'histoire, puis allez juqu'à la petite porte du fond : D. D. D. Sortez de l’abri par le bas, puis allez en bas, puis encore en bas. Allez maintenant à droite, puis encore à droite. Mettez-vous près de la chute d'eau, le plus en bas à droite contre le rocher qui bouche le che- min. -MAGIC WORD- puis U. Vous pouvez maintenant rentrer dans la grotte par la droite, où vous continuez jusqu'à tomber dans le repaire des lutins. Attendez que le roi vous parle, puis D. -LUTE- et enfin U. Attendez que le roi vous raconte son histoire, puis D. -FLYING DUST- et U. Sor- tez de la grotte par le haut, en volant ! 11 Allez alors jusqu'à la pierre si elle est à nou-

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Quatrième partie : Le robot-gardien puis début de la collecte

EXAMINE SCANNER. THROW FLASK AT SCANNER (autrement, le plastique réfléchis- sant dont le robot est recouvert le rendrait invulnérable) ; FIRE LASER AT SCANNER. GET TRANSLATOR (indispensable pour connaitre le sens de certaines inscriptions).

Il va falloir maintenant récupérer les éléments du vaisseau ainsi que les trésors. Ces éléments Seront remis à leur place dans les diverses piè- ces du vaisseau indiquées entre parenthèses : le vaisseau est situé au nord d’une plage qui s'étend à quelque distance à l'extérieur du bâti- ment. Pour sortir du bâtiment la première fois, passer par le sas à l'est du solarium (OPEN AIR- LOCK. E. READ SIGN. N. Répondre YES à la demande de confirmation. En profiter aupara- vant pour récupérer l'anneau en or situé près de l'issue de secours) ; on arrive dans une jun- gle au sud de laquelle s'ouvre un tunnel. Au fond de ce tunnel se trouve un « gravcar » qui constitue dès lors le moyen pour entrer dans le bâtiment et en sortir (ENTER GRAVCAR. EXAMINE GRAVCAR. PRESS UP/DOWN BUT- TON) ; le gravcar arrive à l'intérieur du bâti- ment à l'extrémité du tunnel où l’on a déposé les objets excédentaires ou encombrants que l'on peut alors récupérer et transporter au vais- seau. À l'arrivée dans celui-ci, faire WEST pour aller près de la console de l'ordinateur. Frap- per le code de la mission (TSE957X). L'ordi- nateur fournit la liste des éléments manquants (elle sera tenue à jour par la suite et pourra être consultée en frappant < STATUS >, De même la valeur des trésors collectés et la somme de ceux-ci devront être établies et pourront être vérifiées en frappant chaque fois < VALUE OF .… >. Les trésors pourront être déposés dans la soute, au N du sas d’entrée. Récupération de l'ENERGY CONVERTER (à replacer dans la salle des machines babord, à l'Est du sas d‘en- trée). Aller dans le solarium (prendre l’ascen- seur depuis la pièce « Tube Antigrav »). GET SNARL. $ (on arrive alors dans une pièce 4D qui permet de communiquer instantanément avec plusieurs pièces du bâtiment en se dépla- çant dans l’une des quatre directions puis en sortant par le bas) ; W. D. D. FREE SNARL (le snarl et la cage pourront être abandonnés) ; GET ENERGY CONVERTER. Y. S (pièce 4D). W. D. à suivre.

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Troisième chapitre : mutinerie ét rencontre avec Gunn

BOARD BOAT. GET CONCH. N. GET GOLD. SIT. TALK TO SILVER. TELL SILVER ABOUT MAN. ASK SILVER ABOUT TREASURE. NO. NO. NO. NE. NE.

N. TELL CAPTAIN ABOUT PIRATE. TELL CAP- TAIN ABOUT HISPANIOLA. TALK

TO DOCTOR. TALK TO SQUIRE. EXAMINE WINDOW. EXAMINE BED. EXAMINE FLOOR. GET RING. D. W. SE. SE. S. BLOW CONCH. TALK TO MAN. GIVE FOOD. TALK TO GUNN. ASK GUNN ABOUT BOAT. ASK GUN ABOUT TREASURE. SE. EXAMINE LEDGE. EXAMINE CORACLE. EXAMINE PLANT. GET RESIN. USE RESIN. ENTER BOAT

Quatrième chapitre : comment reprendre le bateau ?

CLIMB LINE. UP. AFT. TALK TO MAN. NO. YES. FORWARD. RAISE ANCHOR. CUT LINE WITH KNIFE, AFT. AFT. ASK HAND ABOUT MUTINY. ASK HAND ABOUT SILVER. AFT. EXAMINE BARREL. GET PISTOL. FORWARD, FORWARD. USE PISTOL. GET BARREL. W. W. S. S. S. SW. TALK TO SILVER.

Dernier chapitre : le combat final et le trésor

ASK SILVER ABOUT DOCTOR. ASK SILVER ABOUT TREASURE. TALK TO SILVER. EXA- MINE PAPER. WAIT. TALK TO DOCTOR. TALK TO SILVER. EXAMINE CABIN. WAIT. EXAMINE MAP. W. EXAMINE MAP. SW. EXA- MINE MAP. S. EXAMINE SKELETON. S, S. EXAMINE MAP. E. RUN. GET METAL. N. W. N. TELL DOCTOR ABOUT SILVER. S. CUT ROPE WITH CUTLASS. TALK TO DOCTOR. TALK TO CAPTAIN. TALK TO SQUIRE. TELL CAPTAIN ABOUT HISPANIOLA. TELL DOC- TOR ABOUT TREASURE. TELL SQUIRE ABOUT GUNN. BLOW CONCH. FOLLOW GUNN. TALK TO DOCTOR. EXIT. TALK TO CAPTAIN. GET SILVER.

The end.

HACKEX I! (Activision) Dernière partie : {a victoire

Il faut maintenant se rendre tour à tour dans ces quatre bureaux sans se faire repérer par le gardien ou les caméras. Voici ce qu'il faut faire pour y parvenir : l'utilisation du « BYPASS CAMERA SWITCH » est nécessaire. Sélection- nez la bande correspondant au bureau où vous allez vous rendre (grâce au « VTR »), puis synchronysez à la seconde près la bande avec l'heure actuelle. Vous pouvez maintenant sub- situer la bande à la caméra (« BYP »}. Réservez vous un autre écran pour voir en « LIVE » dans le bureau que vous cherchez à explorer. Il est maintenant temps de vous ren- dre dans ce bureau (précautionneusement ! }. Placez-vous face au tiroir. L'écran s'efface, devient bleu et affiche: « MRU COM- MAND ? ». Répondez « ROA » pour Remove Optical Analysis, introduisez ensuite le code d'accès du bureau (voir à la fin) et débranchez l'alarme (si vous êtes dans le bon ordre seule- ment : voir à la fin).

Une fois que vous vous serez rendu dans les quatre bureaux et que vous aurez débranché les quatre parties de l‘alarme du coffre, rendez- vous entre les bureaux surveillés par les camé- ras 26 et 27, votre robot étant tourné vers le 27 : à cet endroit, vous ne risquez rien (c'est pareil avec n'importe quel autre bureau). Vous êtes maintenant à l'endroit idéal pour pré- parer votre « attaque » du coffre. Synchrony- sez sur vos quatre écrans les caméras 32, 34, 36 et 38 en utilisant comme précédemment le « BYPASS CAMERA SWITCH ». Vous pou- vez dès lors vous promener impunément devant le coffre (à condition que le gardien ne puisse pas vous voir).

L'attaque peut maintenant être lancée. A la date 4. 30 (modulo 5} avancez 5 fois au coup par coup. Faites ensuite « L » pour tourner une fois à gauche. Attendez la date 5. 00 (modulo 5) pour que le gardien ne vous voie pas et dis- paraisse dans le couloir ouest. Avancez alors à fond jusqu'à ce que vous butiez contre le mur Île robot s'arrête alors automatiquement). Fai- tes « L » encore une fois. Avancez deux fois. Faites « R ».

« MRU COMMAND » s'affiche à l'écran.

Répondez « ROA » puis entrez le code (voir à la fin). L'ordinateur vous propose un document marqué « CLASSIFIED ». Mais si vous le pre- nez, lui ou l’un des deux suivants qu'il vous propose et que vous parvenez à la sortie, vous apprenez (oh ! stupeur) que vous avez été roulé et que vous avez inconsciemment servi à un complot visant à saisir des documents AME- RICAINS. On vous indique alors que les codes d'accès (en anglais) et surtout le code (qui cor- respond en notation anglaise à la date de la fête nationale de l'indépendance américaine) aurait dû vous mettre en garde. Le seul moyen de vous racheter est de retourner au coffre pour y prendre un document nommé « DECOY » qui vous permettra l'arrestation des criminels. Sachant cela, prenez dès à présent le docu- ment cité et rendez-vous comme suit à la sor- tie :

Une fois revenu aux écrans normaux, faites « R ». Regardez maintenant l'heure qu'il est : s’il est plus tôt que 6. 14 (ou 1. 14) vous avez le temps de passer sans risques avant que les caméras 15, 16 où 17 ne vous surprennent. S'il est plus tard, attendez 6. 32 (ou 1. 32). Avancez alors deux fois puis tournez à droite {« R »). Avancez maintenant à fond jusqu'au bout (c'est relativement long). Faites « R». Avancez trois fois. Faites « L ». Avancez-3 fois. 5

LE

Ca y est ! C'est fini ! Le FBI vous remeré

+48

Les codes : KA Voici les codes des Bureaux, à faire dans get ordre. v

31 : Acces Code : « BLUE 1 » (partie du code : ‘07')

37 : Acces Code : « RED 7 » (partie du code : 04)

33 : Acces Code : « WHITE 50 » (partie du code : “17')

35 : Acces Code : « WHITE 6 » (partie du code : ‘76')

Le code du coffre est donc : 07041776.

Conseils : Ne soyez jamais pressé ; si vous devez vous rendre d’un endroit à un autre, mieux vaut attendre dans un endroit sûr (entre deux bureaux, dans les pièces latérales) le moment le plus propice. Ayez à chaque instant en tête la position du gardien. Le « TGS » (Telemetry Guidance System) à la particularité de se dégrader très vite. On doit rapidement devenir capable de s'en passer {toute la fin de l'opération se fait sans son aide). Toutefois, voici un conseil pour l'écono- miser : ne le mettez en service que lors de vos déplacement, sinon passez sur une caméra quelconque.

Fin !

L'aventurier fou.

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& Väici donc le premier jeu d'aventure diune série qui en comporte actuel- lément trois, les deux prochains épi- sodes devant très bientôt sortir sur ST: Dans celui-ci, vous jouez le rôle

» d'un homme qui se réveille dans les

toilettes d'un bar, avec un mal de crâne laissant supposer qu'il a été assomé et des traces sur les bras qui laissent penser qu'il a été dro- gué. De manière classique, figurez- Vous que vous avez perdu la mémoire, et que votre principal but sera donc de retrouver qui vous êtes, tout en échappant aux nom- breuses personnes qui vous en veu- lent. Après un tour dans le bar, vous allez vite découvrir un cada- vre inconnu, un passage secret, et au fur et à mesure de votre aven- ture, divers éléments vous revien- dront. Visiblement, vous avez été impliqué dans des affaires plus que louches... Mais maintenant, il faut Survivre. En effet, des faux antido-

tes aux crocodiles en passant par'

les tueurs à gages et les voitures piégées, rien ne vous sera épargné dans ce jeu.

Mis à part le scénario, Déjà Vu pos- sède une grande originalité, son maniement. En effet, il n'y a jamais rien à taper au clavier, c'est à la Souris que tout se fait. Une petite fenêtre en haut de l'écran contient les huit actions utiles dans cette aventure, et il suffit de cliquer sur le Verbe que vous désirez puis sur lfobjet ou la personne auquel il s’ap- Plique pour exécuter une action. Ainsi, si il y a une porte à l'écran,

enpty “ba and obUrQUs 14 or you

EEE A

Me Sears

vous cliquez OPEN puis vous cli- quez sur la porte et elle s'ouvre. De plus, des raccourcis sont permis : double-cliquer sur une porte équi- vaut à l'ouvrir, double-cliquer sur un objet équivaut à le regarder, double- cliquer sur une porte ouverte équi- vaut à la franchir.

L'autre intérêt vient des fenêtres. Comme sous GEM, vous disposez de différentes fenêtres qui peuvent être déplacées. || y en a une pour l'inventaire, c'est-à-dire le contenu de vos poches : si vous cliquez sur OPEN, puis sur le pardessus, une fenêtre POCHE s'ouvre avec le con- tenu de la poche à l'intérieur. || suf- fit alors de prendre ce contenu comme des fichiers dans un menu GEM et de les mettre dans la fené- tre INVENTAIRE pour les avoir. C'est pratique, et accompagné de deux options : une qui vous range votre fenêtre inventaire, l'autre qui y met la pagaille !

Autant dire que tout ceci rend le jeu très agréable à jouer, mais pas sim- ple pour autant. Il vous faudra en effet trouver toutes les astuces du jeu pour le terminer, et les pièges sont nombreux. Graphiquement, Déjà Vu est moins beau que l'origi- nal sur Macintosh, mais par contre il a gagné en couleurs, ce qui n'est pas négligeable, Autant dire que nous attendons avec impatience Uninvited et Shadowgate, les deux autres programmes de cette série tant celui-ci nous a plu. À noter que l'anglais employé est assez simple et que le jeu se faisant à la souris, il est donc à la portée de ceux qui débutent en jeux d'aventure, tout en restant aussi bon pour les habi- tués. Un très bon programme.

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Un nombre effroyable de nouveau- tés sont arrivées ce mois-ci. En effet, la période de Noël arrivant, les jeux abondent, mais ça va conti- nuer puisqu'il y aura les habituels retardataires qui arriveront en jan- vier. Voici donc ce que nous avons eu et que nous n'avons pas testé, c'est-à-dire les jeux plus que moyens ou ceux dont le test ne vous apprendrait pas grand chose.

On commence avec les jeux d’ar- cade :

Bug Byte, la société spécialiste des jeux 8 bits à prix réduits propose MISSING... ONE DROID qui est un jeu de tir beau mais trop simpliste et trop répétitif pour en faire un bon soft. Aurait pu être un bon domaine public !

SKYFIGHTER est un programme dans le style des Xévious et autres du genre qui n’apporte rien de plus aux jeux de tir. Ce programme sort chez Eurogold, qui édite également MISSION ELEVATOR, jeu dans

Frost Byte

NÉS

Ca

lèquel vous devez explorer un hotel truffé d'espions et y désamorcer une bombe. Pas mal, assez drôle même. BAD CATS est encore un jeu de chez Eurogold, et constitue un jeu d'arcade assez beau et ori- ginal. Vous y jouez le rêle d’un chat qui doit parcourir toute une ville, des rues aux égouts en passant par les bars. C'est un bon jeu de par- cours, Chez Reline, c'est SPACE- PORT qui vient de sortir. Il s'agit de l'adaptation sur ST du célèbre Fort Apocalypse. Ce qu'on en pense ? Allez donc voir le Glok 10. SWOO- PER de chez Diamond Software est un bête, mais vraiment très bête jeu de tir, qui a la particularité de ne marcher que sûr 1040 ! Merci Dia- mond !

Dommage ! KARTING GRAND

PRIX est le dernier jeu de chez Anco. Il s’agit d’un simili Super Sprint, même pas supérieur à TURBO GT, c'est pour dire, Vive- ment la version Activision qui devrait être plus intéressante. LIVINGSTONE est un autre jeu de

Parcours, avec des graphismes loin d'être bons, totalement injouable, et pas du tout original. Rappelle les jeux pour consoles. SKULL-DOGGERY est une nouvelle version de Boulder Dash pour ST, encore moins réussie que la pre- mière, tant les couleurs sont ternes et le graphisme moyen. RANARAMA est un jeu bizarre, assez beau et dans le style Arcade/Aventure. Dommage qu'il soit si complexe.

FROST BYTE est un jeu de chez Micro Value, qui n’est pas trop mal pour son prix, mais comme son prix est faible.

SKYRIDER est un jeu comme Gol- drunner sauf que le scrolling est horizontal. À part ça, c’est un peu moins beau, tout aussi rapide et fluide. Pas mal, mais ça n'apporte rien de neuf au style.

STRIKE est un programme de bow- ling qui ne dépasse pas Tenth

mier s'appelle BEYOND ZORK et n'est autre que la suite des trois premiers Zork. Incroyable, mais Infocom a changé sa présentation : page de garde et textes en couleur, et surtout un plan qui se fait auto- matiquement et des tonnes de commandes abrégées disponibles par touches de fonction. Très bien. Le second, NORT & BERT n'utilise pas ce système et semble être un jeu des plus étranges, tant son scé- nario est bizarre et se compose de nombreuses petites aventures. Le dernier est PLUNDERED HEARTS, et il s'agit du premier jeu d'aventure dont le héros est une femme. C'est une histoire de pirates dont le scé- nario est très bien réalisé. Toujours réservé aux anglicistes.

Du côté des jeux de société, on a eu le droit à un nouveau jeu de casino. LAS VEGAS de chez Anco est vraiment lamentable, et n'arrive

Ranarama

Frame donc on ne vous en parle pas.

Enfin PHOENIX de chez Ere a fini Par arriver. Le programme n’a pas changé depuis un an, et on se demande ce qui c'est passé depuis. D'ailleurs, on a l'impression qu'il n'est même pas fini. Par exemple, la moitié gauche de l'écran est lis- sée et pas la moitié droite, d'où une dissymétrie de l’image. Avec ça, le jeu est trop difficile et pas vraiment passionnant.

Dans la catégorie aventure, on note trois nouveaux Infocoms : le pre-

Ubisoft offrirait 2

ait 25 Masque et 25 Zombi sur | :_. SMIST: Hernu nie formellement. Mic Dax répondrait à toutes les questions sur le serveur SMI*ST: Hernu réfute avec la plus | LILI AE Energie LI

pas à la cheville de VEGAS GAM- BLER, le seul jeu du style bien réa- lisé pour le moment.

Pour ce qui est des éducatifs, PLAYBAC de chez Microïd est l'adaptation du jeu du même nom. Il s'agit de répondre à des questions de philosophie, d'anglais, d'histoire et de géographie de manière à obte- nir le bac, le tout se jouant sur un plateau de jeu assez coloré. Bon programme éducatif, pour lequel il est dommage que le programme ne vérifie pas les réponses. Mais c'est secondaire, il est vrai.

LIEN

150. 000. 000

C'est le nombre de pixels que le blit- ter est capable de remplir en une seconde. Pas mal, hein ?

1. 600

Un tambour pour la Laser Atari coûte 1. 600 hors taxes et se change toutes les 10. 000 feuilles.

400

Une cartouche de toner pour la Laser coûte 400 francs hors taxes et se change toutes les 3. 000 feuil-

ner

D'après les chiffres qui précèdent, et en comptant un amortissement sur 100. 000 pages en trois ans, papier, tambour, toner et impri- mante compris, c'est le prix de revient exact en francs d'une feuille imprimée sur Laser Atari. Sur OMS, une feuille revient environ à 75 cen- times, un tiers de plus.

Il y a:exactement 77 jeux chroni- qués dans Génération 4 numéro 2, et 48 sociétés y révèlent leurs pro- jets. C'est le meilleur magazine de jeux vidéo, que vous êtes priés d’al- ler acheter dès sa sortie, c'est-à- dire le 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21 ou 22 décembre, ça dépen- dra de la 48e société qui s'obstine à ne rien vouloir révéler du tout et que nous torturons activement. On parle du ST, dedans.

]

Plus qu'1 mois avant la sortie de Hotball, le logiciel qui n’en finit pas d'arriver, qui sera désormais édité par Satory. Il a été un peu retardé car les concepteurs avaient calculé les dates de sortie sur le calendrier

hébraïque. 4, 0

Word 4. O va bientôt sortir sur PC. La version ST, nommée MS Write, sera l'équivalent de la 1. 0. Merci, les mecs, on sent le gaz ou quoi ?

5. 0

Word Perfect 5. O va bientôt sortir sur PC. La version ST, 4. 1. Ehles mecs, etc.

INDE

ENFIN UN GENLOCK

Voici un Genlock qui couvaïit bien au chaud depuis quelques mois : il s'appelle SuperPro, dispose de six entrées Vidéo, de trois sorties dif- férentes, permet de déplacer l'image du ST sur l'écran vidéo, de régler les niveaux d'incrustation RVB et les chromas, et se présente dans un rack 19 pouces. Il est livré avec les câbles de liaison, la dis- quette d'exploitation contenant un générateur de mires et une carte à

installer dans le ST. Une pré-série sera disponible dès janvier à un prix compris entre 2000 et 2500 francs pour là Version grand public, et entre 8 et 10, 000 francs pour la version professionnelle. Vous pou- vez obtenir de plus amples rensei- gnements en appelant Laura Madi- lian à : Octet d'Azur, 81 Av. Phi- lippe Auguste, 75011 Paris, tel : (1) 43 71 0951,

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CLUBS

Voici quelques nouveaux clubs, dont un ancien : Anjou 16/32, qui veut organiser à la fin du premier tri- mestre 88 une rencontre nationale sur les 16/32 bits. Les personnes et associations intéressées sont priées de les contacter à Anjou 16/32, Rencontre Nationale 88, 1 rue Chef-De-Ville, 49100 Angers.

MUST expose son but dans son nom : cela signifie Mieux Utiliser son ST. Pas bête, hein ? J'ai pres- que envie de faire un concours du jeu de mots contenant ST le plus astucieux. Bref, MUST est animé par les élèves ingénieurs en infor- matique de l'Université de Techno- logie de Compiègne, qui sont bavards comme c'est pas permis : ils deviennent l'antenne française du club européen EMC dont ils dis- tribuent le bulletin EMC News auprès de ceux qui ne veulent pas rester à la traîne de leurs homolo- gues allemands, anglais, belges, etc. Des cours de Basic GfA, de Pascal et de C sont déjà réalisés et des cours d'intelligence Artificielle seront mis en route dès qu'il y aura assez de demandes. De plus, lors- que l'armée voudra bien leur rendre leur spécialiste assembleur qui est déjà détenu depuis neuf mois, des cours 68000 pourront avoir lieu. L'adhésion ne coûte que 50 francs par semestre. L'abonnement à EMC News, pour les estrangeros qui sont loin de compiègne, coûte 150 francs compiégnois - pardon, fran- çais. L'adresse : Club MUST/Upsi- lon (allons bon. Ca vient d’où, Ups:i- lon ?}, BP 233, 60206 Compiègne Cedex. PNR

Vous habitez dans l'Est 2 Vous voulez des stages GfA, un atelier. « jeunes », des soirées d'entraide et des achats groupés ? Vous avez 400 francs à investir pour l’année si vous êtes adulte et 100 si vous ne l'êtes pas ? Alors contactez le CMIB Strasbourg, qui existe depuis bientôt deux ans et qui se fera une joie de vous accueillir en son sein. Il y a trois lieux de réunion diffé- rents, choissisez le plus proche de

votre domicile : Roland Erny, Qc rue de Lausanne, 68300 St Louis, Tel : 89 67 68 84, où Prosper Andriana- risoa, 27 Mathias Grünenwald, 68000 Mulhouse, tel : 89 60 48 31, ou encore Gilbert Geiss, 4 pro- menade du Luxembourg, 67000 Starsbourg, tel : 88 61 07 63. Le CLID (y a un jeu de mots. Le CLID... prononcez-le à haute voix) existe depuis trois ans et serait heu- reux de fêter ça avec vous. Il pro- pose desinitiations, des stages, des réunions thématiques et des réduc- tions sur l'achat de matériel. Vous pouvez le contacter au 62, rue petite haie, 22100 Dinan, tels : 96 39 44 78, 96 39 58 04 ou 96 85 26 06 après 19 heures. Ca a l'air sérieux, ils ont plusieurs lignes. L'association Planète Gem est un club normand qui vient de se lan- cer. Qu'est-ce qu'ils proposent, je vous le donne en mille ? Des sta- ges, desinitiations, des réunions et des réductions. De plus, ils créent un bulletin de liaison qui sera dis- ponible en janvier. Leur adresse : Jean-Pierre Moreau, 10 rue des Bruyères, La Londe, 76500 Elbeuf, Le Micro-club Valdéen sé propose de créer un micro-serveur sur 520 ST et de faire une initiation à la PAO sur un Méga ST. Il a aussi créé une centrale d'achat et propose des réu- nions, des instiations, etc. Vous pouvez avoir de plus amples rensei- gnements en contactant Nicolas Desobry, Mairie de Le Vaudoue, 77123 Le Vaudoue ou en appelant au 64 24 59 68 le samedi après- midi,

Finalement, le Centre Informatique Logo à Bruxelles organise une soi- rée de travail autour du langage Logo et des activités qui en décou- lent le 6 janvier à 20 heures 30. Leur slogan : « chaque enfant est unique ». Vous seriez aimables de prévenir de votre visite à l'avance, car les places sont limitées. Rensei- gnements auprès de monsieur Lim- bos, Chaussée de Waterloo 1190, 1180 Bruxelles, Uccle. Tel: 02/375 05 35.

OU RESEAU ?

Le réseau dont nous vous parlions dans l’article sur le Sicob vous inté- resse. C’est compréhensible. Nous avons oublié de vous donner l'adresse à laquelle vous pouvez obtenir plus de renseignements. C'est incompréhensible, d'autant que ces gens sont absolument charmants. La voici : Multipoint, 22 rue Defrance, 94300 Vincennes. Tel : (1) 43 98 07 59. Voilà qui est réparé.

LE SCANNER HAWK

Où peut-on trouver le Scanner Hawk dont on parlait dans ST Mag 14, vous demandez-vous ? Chez Infomanie et Micro-Vidéo, réponds- je aussitôt. Vous trouverez leurs adresses dans les pages de publi- cité que ces dynamiques commer- cants ont bien voulu nous confier.

UBI STRIKES BACK

A l'heure où vous lirez cette annonce, Zombi, Masque et Le Nécromancien, les trois premiers jeux d'Ubi Soft pour ST seront dis- ponibles dans les meilleures bouti- ques. A l'heure où vous lirez cet article, le tant attendu Dungeon Master mais aussi Spitfire 40, Dark Castle et Bermuda Project seront distribués par cette société fran- çaise. Par la suite, devraient arriver Iron Lord's et Le Maître des âmes. De longues heures de plaisir en perspective |

EE TR mr EEE ER

LE RETOUR DU RETOUR

Calcomat Il a pris un peu de retard, qui s'est cumulé au nôtre, ce qui fait que le programme sort ces jours-ci et que le banc d'essai est repoussé aux calendes grecques {qui auront lieu le 10 janvier 1988, justement en même temps que la sortie de ST Mag 16).

FAUX !

Nous avons péremptoirement affirmé dans notre numéro 13 que l'OS9 n'était pas distribué en France. Grave erreur : il est fort activement distribué par Microdata (97 bis rue de Colombes, 92400 Courbevoie, (1) 43 33 96 38) qui le propose avec un langage C, un assembleur, des éditeurs, etc. au prix de 6. 200 francs hors 1 Nous devrions d'ailleurs vous en proposer un banc d'essai complet très bientôt. 6

LA FAUTE ESTOIT VOULUE

Vu la réaction des gens qui ont vu la couverture de ce numéro ün peu avant sa sortie, nous nous Voyons obligés de préciser que la faute d'orthographe sur « créditez » est volontaire. Relisez la saga de Pierre de Siorac de Robert Merle pour vous en assurer, Bande d'incultes.

MUSIQUE

Studio 24 est un nouveau logiciel de musique. Îl est entièrement en français et comme son nom:l'indi- que, il permet de travailler $ur 24 pistes. Mais deux d'entre elles ont une fonction un peu particulière : l'un permet d'enregistrer la mélodie principale et l’autre les accords prin- cipaux. À partir de ces deux pistes, le programme peut générer automa- tiquement le contrechant ! De plus, il a un éditeur de partition incorporé qui vous permettra de déposer vos œuvres à la Sacem sans supplé- ment. Notons que la piste réservée aux accords affiche le nom des accords, ce qui est très fort, surtout s’il est capable de reconnaître mes accords à moi, car mes dièses bémolés neuf-treize augmentés sont redoutables. Il offre aussi des fonctions de Dump Midi et est capable d'enregistrer 50. 000 évé- nements sur un 520 ST, 200. 000 sur un 1040 et un million de notes sur un Méga 4, ce qui représente en jouant vite près d'une journée de musique. || est possible également d'enregistrer sur plusieurs canaux Midi en même temps, et j'arrête parce que sinon je n'aurai plus rien à dire dans le banc d'essai complet du prochain numéro.

427

CHOPPER X

Jeu d'arcade

Couleur

Edité par Mastertronics Environ 150 francs

Nous sommes un hélicoptère qui doit avancer dans une ville où il y a des espèces de plaques vertes qui tirent des coups de canons.

La manipulation de l'hélicoptère est normale, et ne présente pas de dif- ficultés particulières.

Les plaques vertes bougent, et il vaut mieux les détruire pour avan- cerdans la ville plus rapidement et avec.moins de risques. |l est diffi- cile de tirer dans ces plaques. Nous n'avons que trois vies, il faut être

prudent, car il faut recommencer à chaque fois que l'on perd. Les deux premiers tirs de canon des plaques vertes sont inoffensifs si l'on reste sur la même ligne verticale que lorsqu'on commence, par contre, le troisième tir est à éviter, ainsi que les suivants. C'est pour cela qu'il faut vite éliminer les plaques vertes.

La seule chose qui ne soit pas drôle dans ce jeu, c'est que quand on a fait un long parcours et qu'on reçoit trois fois des coups de canons, on doit recommencer depuis le début.

Julie, 9 ans.

NOUVEAU! Euh... GENIAL! Et puis... SUPER!

Voilà.

-T'as oublié de parler du produit. -Tu crois?

-Tiens, écoute la bande.

nrzzkk cle. NOUVEAU! Euh... GENIALI Et puis... SUPERI Vollà. : Crkkzzzz.."

- Ah ouais, t'as raison. Qu'est-ce qu'on fait? fait rien, rajoute-le en gros en bas. Y a juste la place.

SMI*ST!

voila,

PETITES ANNONCES

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UN COMBAT HAUT EN COULEURS

Au moment où vous lirez ces lignes, un ardent combat se prépare. Les protagonistes, par ordre d'entrée en scène, sont : Spectrum 512, un logiciel d'Antic qui permet comme son nom le laisse supposer de des- Siner avec 512 couleurs à l'écran. Il possède des fonctions de lissage de courbes et de couleurs et de tra- vail sur les couleurs générales du dessin (monter tous les bleus de l'image d'un cran, par exemple) assez étonnante. Disons qu'il resSmble très vaguement à un Néo qui aurait pris des couleurs.

Le second est GfA Artist, de Micro- Application. Avec celui-ci, on peut avoir 1024 couleurs à l'écran (en fait, 1021, mais je n'aime pas pinailler sur des détails), mais la phi- losophie est complètement diffé- rente. En effet, on travaille sur des dégradés de couleurs par lignes. C'est assez difficile à maîtriser au début, mais ce n’est pas le but prin- cipal du programme : il sert surtout

à créer des dessins animés. Les fonctions de déformation qui sont dedans enfoncent en qualité et en vitesse tout ce qui s'est fait à ce jour. Prenez toutes les fonctions de Neo, toutes celles de Degas, celles d'Art Director et celles de Film Director, mélangez bien, accélérez tout ça jusqu'à 50 fois et servez frais. C'est extraordinairement puissant et par voie de consé- quence, extraordinairement compli- qué.

Le troisième, c'est Quantum Paint- box d'Eidersoft. Lui, carrément, c'est 4096 couleurs qu'il peut affi- cher simultanément. On n'en sait pas beaucoup plus, ce sera le der- nier des trois à sortir.

Ce ne sera sûrement pas un vérita- ble combat car chacun a des fonc- tions et des buts différents. Les trois seront en-dessous de la barre des 500 francs et devraient arriver le mois prochain. Je bous d’impa- tience.

LA VENGEANCE DU VIRUS

Le Docteur Bruneau dont nous vous avons parlé le mois dernier vient de publier un bouquin chez Magnard. Comme celui-ci reprend le contenu des disquettes Ordonews, avec en plus un classement thématique et

un récapitulatif alphabétique des médicaments abordés et des mala- dies qu'ils soignent, nous avons décidé de le vendre à la boutique de Pressimage.

DO CHIPS HAVE ELECTRIC DREAMS ?

Oui. Electric Dreams est sur le point de sortir Super Sprint sur ST. Au vu des premiers écrans, ça a l'air très beau. Il s'agit de l'adaptation du jeu d'arcade du même nom. Si on avait pas de course de voitures, elles arri- vent toutes au même moment. Pourquoi ? Parce que hormis

Outrun, Buggy Boy devrait égale- ment sortir très bientôt. C'est superbe, presque aussi beau que l’arcade, enfin dans la mesure du possible, Speed Run de Red Rat devrait sortir début 88 et est visi- blement aussi beau qu'Outrun et Test Drive réunis. C’est pour dire.

NOUS REPONDONS A TOUTES VOS QUESTIONS SUR LE SERVEUR ST MAG. UN PROBLEME DE PROGRAMMATION, UN LOGICIEL

QUI NE SE COMPORTE PAS COMME IL DEVRAIT, DES CONSEILS, DES TRUCS, DES ASTUCES? SMI*ST!

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TABLETTE CRP : CA BOUGE VITE !

Deux nouveaux « drivers » sont désormais disponibles avec la tablette graphique « CRP » {voir ST Mag n°10), l'un destiné aux Mega et aux ST possédant les nouvelles ROM, l'autre aux ST avec les anciennes ROM. Ces drivers amé- livrent très nettement le temps de

réaction de la tablette par rapport à ce que nous disions dans le banc d'essai. Ce problème, qui pouvait être un handicap sur l’ancienne ver- Sion, est maintenant résolu, et place ainsi la tablette CRP dans une position très confortable vis à vis de ses réels concurrents.

RAINBIRD :

L'AVENTURE CONTINUE

Le nouvel arrivage de jeux Rainbird ne devrait pas tarder. Le premier s'appelle Carrier Command. Vous y dirigez un avion ultra-sophistiqué et vous devez conquérir un archi- pel de 64 îles. L'animation est fluide et rapide malgré des graphismes en formes pleines et colorés.

Universal Military Simulator semble être le plus gigantesque wargame jamais fait ! En effet, vous pouvez construire vos propres armées et faire affronter des romains contre des orcs et des nazis. Autant dire que ça va pas être triste, surtout que le terrain est affiché en trois

dimensions et semble très complet. Une rumeur dit que le projet est dans les cartons depuis sept ans ! Jin® ter, troisième du nom après The Pawn et Guild Of Thieves, est fini et débarque ce mois-ci en France. Rien à dire, ca a toujours l'air aussi beau et aussi complexe. Enfin Time And Magik sera la pro- chaine aventure de Level 9, après Knight Orc et Gnome Ranger : pourront-ils faire mieux que ce qu'ils ont déjà fait ? On en doute à chaque nouveau produit, et on est surpris à chaque fois.

OCEAN : LE RAZ-DE-MAREE

Les produits Ocean pour le ST arri- vent de plus en plus vite. Après Tai- Pan, Top Gun et Wizball, Eco devrait bientôt sortir. Vous partez d'une amibe pour arriver à l'homme, mais il vous faudra lutter

contre de nombreux facteurs visant à votre disparition : le programme comporte une superbe animation vectorielle et est assez original. On vous en parlera dès qu'on l'aura, c'est promis.

STOS

Le STOS dont nous vous parlions dans notre numéro spécial langages est désormais disponible. Rappe- lons qu'il s’agit d’un Basic orienté vers la création de jeux vidéos, gérant des sprites et de la musique en interruptions, avec plusieurs ins- tructions par ligne, plus de 250 ins- tructions.…. || est maintenant chez tous les bons revendeurs !

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OUT OF ORDER

Outrun sera bientôt disponible, au tout début 88 selon Us Gold, et à voir les premiers graphismes, ca promet. Tiens, Gauntlet Il, ça vous dit quelque chose ? Non ? Eh bien c'est la suite de Gauntlet. Si, si, je vous l'assure. Ca sort bientôt et c'est encore mieux que le premier.

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“Et voici tout ce qui arrive où qu'on a reçu le jbur du bouclage etqu'’ona pas pu tester. Attention, préparez-vous à un numéro bourré de jeux le mois prochain, on attend environ 200 programmes d'ici la fin‘décembre ! SPA TEA SAN EN EM ETE At ee #,

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IZBALL d'Ocean est aussi un bon logiciel. La page d'écran est très belle et le jeu semble original et bien :

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MEST DRIVE est arrivé le jour du bouclage- (bouclage en anglais : deadline. Parce que je ne vois pas quoi dire d'autre sur Test Drive en

3 . deux lignes).

Toujours chez Infogrames, voici IZNOGOUD dans lequel vous jouez l8 rôle du célebre personnage de BD/Votre but ultime : devenir calife à laiplace du calife. Autant le dire tout de suite, c'est particulièrement

réalisé. Affaire à suivre.

BIVOUAC d'infogrames est une simulation d'escalade. || vous faut franchir crevasses et pont de neige pour arriver à la montagne, après quoi la simulation commence. C'est beau mais ça semble bien difficile.

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